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208 - Villers-Saint-Amand

Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB)

Communes :Ath
Cantonnements DNF :Mons
Surface :0.37 ha
Coordonnées :X Lambert : 105776 - Y Lambert : 145461
Voir la localisation avec la cartographie dynamique
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué.

Intro

Brève description

A compléter

Carto

Régions naturelles

  • B0 - Région limoneuse hennuyère
  • B3 - Pays d'Ath

Limites administratives

Ancienne(s) commune(s)SurfaceNouvelle(s) commune(s)Province(s)
Villers-Saint-Amand0.37 haATHHAINAUT

Cantonnements DNF

Cantonnement(s)SurfaceDirection(s)
Mons0.37 haMons

Mentions dans d'autres inventaires de sites

A compléter

Site classé

Site non classé.

Propriétaire(s)

Privé(s) Oui  ONG Non  Communes Non  Région Non  Autres publics Non

Sites protégés

Code du siteNom du siteSurface
196Villers-Saint-Amand0,37 ha

Espèces

Espèces de valeur patrimoniale

TaxonStatut de protectionListe rougeStatutAnnéeRep*ProtectionSource
Animaux - Vertébrés - Mammifères
Eliomys quercinusOuiNon
Animaux - Vertébrés - Amphibiens
Ichthyosaura alpestrisOuiNonExistaient dans la mare
Rana temporariaOuiNonExistaient dans la mare
Plantes - Plantes supérieures
Epipactis helleborine

Commentaires sur la faune

Mustela putorius, Mustela nivalis, Eliomys quercinus ont été observés dans le site.
Rana temporaria et Triturus alpestris existaient dans la mare.

L'entomofaune est intéressant, avec quelques raretés : Anthocharis cardamines, Eustrotia oliana, Panageus crux-major, Hydrothassa aucta, Sesia apiformis, Hololepta plana, Sinodendron cylindricum.

Commentaires sur la flore

Geranium phaeum, espèce très anciennement naturalisée dans notre pays, est très rare dans cette région.

Espèces exotiques

Robinia pseudoacacia.

Conservation

Objectifs de conservation

Conservation de la faune et de la flore d'une prairie humide.

Menaces

Pollution par les pesticides, les engrais,...

Recommandations

Sans gestion la réserve perdra tout intérêt et les Geranium phaeum pourraient être définitivement étouffés. Des branches tombées dans la Dendre pourraient provoquer la formation de barrages. Une petite mare creusée il y a quelques années pour favoriser l'installation de batraciens, est recouverte par des troncs d'arbres abattus lors des tempêtes du dernier hiver.
Selon le conservateur, cette réserve pourrait constituer un bosquet si l'on envisageait de protéger l'ensemble de la vallée de la Dendre.

Plan de gestion

Le conservateur a demandé à pouvoir organiser des journées de gestion, mais aucune suite n'a été donnée de la part des RNOB. Le plan prévoit de faire au centre de la parcelle une grande clairière (refuge pour les oiseaux); de dégager les bords de la rivière et le fossé, en abattant les mélèzes; de maintenir une bordure arborée du côté des cultures pour faire écran aux pulvérisations diverses; de faucher et d'observer les résultats du fauchage sur la végétation. Des expériences sont menées en laissant çà et là des tas de bois coupés (incidence sur les mustélidés, l'entomofaune,...) et des arbres morts sur pied.

Accès du public

Accès interdit sauf autorisation écrite du propriétaire.

Détails

Description physique

La réserve se trouve dans la plaine alluviale de la Dendre occidentale qui a creusé son cours dans les assises du Landénien inférieur. Elles se trouve dans une zone cultivée (alors que le plan de secteur prévoit là une zone d'espace vert).

Description biologique

D'après nos observations du 26 juin 1990 et les informations fourniés par le conservateur nous pouvons décrire la végétation comme suit.
Le site est formé par une plantation de Populus sp. et Larix kaempferi (CORINE 83). De grands Salix alba et Alnus glutinosa existent en bordure. Prunus avium, Quercus robur, Salix viminalis sont présents. Parmi les buissons on observe Sambucus nigra, Crataegus monogyna, Salix cinerea, Fraxinus excelsior, Robinia pseudoacacia,... Sous les plantations, une strate herbacée trés nitrophile se développe avec Urtica dioica, Galium aparine, très abondants et Glechoma hederacea, Geranium robertianum, Chaerophyllum temulum, Lapsana communis, Galeopsis tetrahit, Stellaria media,... des fourrés de Rubus sp. Quelques espèces de prairies comme Holcus lanatus, Arrhenatherum elatius, Dactylis glomerata se rencontrent également et ainsi que quelques espèces forestières (Stachys sylvatica, Moerhingia trinervia,...). Epipactis helleborine est noté.
Le fossé situé à l'ouest de la réserve montre Lythrum salicaria, Lycopus europaeus, Filipendula ulmaria, Symphytum officinale, Iris pseudacorus, Lychnis flos-cuculi, Pulicaria dysenterica (Filipendulion, CORINE 37.1) et une fort belle population de Geranium phaeum.
Les bords de la Dendre occidentale, très polluée, montrent une flore hygrophile (Myosoton aquaticum, Epilobium hirsutum, Scrophularia auriculata, Rumex conglomeratus, Persicaria amphibia, Nasturtium officinale, Lythrum salicaria, Phalaris arundinacea, Barbarea vulgaris, et nitrophile (Sisymbrium officinale, Agropyron repens, Lamium ablbum, Capsella bursa-pastoris, Sonchus oleraceus, Alliaria petiolata, Cruciata laevipes, Carduus crispus).

Monument naturel

Aucun monument.

Monument historique

Aucun monument.

Histoire du site

D'après Ferraris, le site était occupé jadis par des prairies marécageuses. Cette situation a probablement duré jusqu'au remembrement et à la rectification du cours de la Dendre occidentale. Ensuite, la prairie fut plantée de peupliers et de mélèzes et une flore banale s'implanta. Depuis une dizaine d'années, le site est envahi par les orties.

Divers

Sources

RESNAT

Répondants de l'information

SAINTENOY-SIMON, J. (1994)