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Communes : | Ath |
---|---|
Cantonnements DNF : | Mons |
Surface : | 0.37 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 105776 - Y Lambert : 145461 Voir la carte du site (statique) ou sa localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
A compléter
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Villers-Saint-Amand | 0.37 ha | ATH | HAINAUT |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Mons | 0.37 ha | Mons |
A compléter
Site non classé.
Privé(s)
ONG
Communes
Région
Autres publics
Code du site | Nom du site | Surface |
---|---|---|
196 | Villers-Saint-Amand | 0,37 ha |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
37.1 | Mégaphorbiaies de basses altitudes (filipendulaies, equisetaies, ...) | |||
83. | Vergers, et plantations d'arbres |
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Animaux - Vertébrés - Mammifères | ||||||||
Eliomys quercinus | Oui | Non | ||||||
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
Ichthyosaura alpestris | Oui | Non | Existaient dans la mare | |||||
Rana temporaria | Oui | Non | Existaient dans la mare | |||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Epipactis helleborine |
Mustela putorius, Mustela nivalis, Eliomys quercinus ont été observés dans le site.
Rana temporaria et Triturus alpestris existaient dans la mare.
L'entomofaune est intéressant, avec quelques raretés : Anthocharis cardamines, Eustrotia oliana, Panageus crux-major, Hydrothassa aucta, Sesia apiformis, Hololepta plana, Sinodendron cylindricum.
Geranium phaeum, espèce très anciennement naturalisée dans notre pays, est très rare dans cette région.
Robinia pseudoacacia,
Conservation de la faune et de la flore d'une prairie humide.
Pollution par les pesticides, les engrais,...
Sans gestion la réserve perdra tout intérêt et les Geranium phaeum pourraient être définitivement étouffés. Des branches tombées dans la Dendre pourraient provoquer la formation de barrages. Une petite mare creusée il y a quelques années pour favoriser l'installation de batraciens, est recouverte par des troncs d'arbres abattus lors des tempêtes du dernier hiver.
Selon le conservateur, cette réserve pourrait constituer un bosquet si l'on envisageait de protéger l'ensemble de la vallée de la Dendre.
Le conservateur a demandé à pouvoir organiser des journées de gestion, mais aucune suite n'a été donnée de la part des RNOB. Le plan prévoit de faire au centre de la parcelle une grande clairière (refuge pour les oiseaux); de dégager les bords de la rivière et le fossé, en abattant les mélèzes; de maintenir une bordure arborée du côté des cultures pour faire écran aux pulvérisations diverses; de faucher et d'observer les résultats du fauchage sur la végétation. Des expériences sont menées en laissant çà et là des tas de bois coupés (incidence sur les mustélidés, l'entomofaune,...) et des arbres morts sur pied.
Accès interdit sauf autorisation écrite du propriétaire.
La réserve se trouve dans la plaine alluviale de la Dendre occidentale qui a creusé son cours dans les assises du Landénien inférieur. Elles se trouve dans une zone cultivée (alors que le plan de secteur prévoit là une zone d'espace vert).
D'après nos observations du 26 juin 1990 et les informations fourniés par le conservateur nous pouvons décrire la végétation comme suit.
Le site est formé par une plantation de Populus sp. et Larix kaempferi (CORINE 83). De grands Salix alba et Alnus glutinosa existent en bordure. Prunus avium, Quercus robur, Salix viminalis sont présents. Parmi les buissons on observe Sambucus nigra, Crataegus monogyna, Salix cinerea, Fraxinus excelsior, Robinia pseudoacacia,... Sous les plantations, une strate herbacée trés nitrophile se développe avec Urtica dioica, Galium aparine, très abondants et Glechoma hederacea, Geranium robertianum, Chaerophyllum temulum, Lapsana communis, Galeopsis tetrahit, Stellaria media,... des fourrés de Rubus sp. Quelques espèces de prairies comme Holcus lanatus, Arrhenatherum elatius, Dactylis glomerata se rencontrent également et ainsi que quelques espèces forestières (Stachys sylvatica, Moerhingia trinervia,...). Epipactis helleborine est noté.
Le fossé situé à l'ouest de la réserve montre Lythrum salicaria, Lycopus europaeus, Filipendula ulmaria, Symphytum officinale, Iris pseudacorus, Lychnis flos-cuculi, Pulicaria dysenterica (Filipendulion, CORINE 37.1) et une fort belle population de Geranium phaeum.
Les bords de la Dendre occidentale, très polluée, montrent une flore hygrophile (Myosoton aquaticum, Epilobium hirsutum, Scrophularia auriculata, Rumex conglomeratus, Persicaria amphibia, Nasturtium officinale, Lythrum salicaria, Phalaris arundinacea, Barbarea vulgaris, et nitrophile (Sisymbrium officinale, Agropyron repens, Lamium ablbum, Capsella bursa-pastoris, Sonchus oleraceus, Alliaria petiolata, Cruciata laevipes, Carduus crispus).
Aucun monument.
Aucun monument.
D'après Ferraris, le site était occupé jadis par des prairies marécageuses. Cette situation a probablement duré jusqu'au remembrement et à la rectification du cours de la Dendre occidentale. Ensuite, la prairie fut plantée de peupliers et de mélèzes et une flore banale s'implanta. Depuis une dizaine d'années, le site est envahi par les orties.
RESNAT
SAINTENOY-SIMON, J. (1994)