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2206 - Ardoisières de la vallée d'Aise

Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB)

Synonymes :Ardoisières du Petit Babinay, du Grand Babinay, de la Morépire, des Prigeais, de la Maljoyeuse, de Wilbauroche, des Collards, de la Goutelle Husson, de la Fortelle et des Anciennes Carrières
Surface :0 ha
Coordonnées :X Lambert : 213890 - Y Lambert : 55370
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué.

Intro

Brève description

Milieu souterrain artificiel comprenant les ardoisières suivantes : Petit Babinay, du Grand Babinay, de la Morépire, des Prigeais, de la Maljoyeuse, de Wilbauroche, de Linglé, des Collards, de la Goutelle Husson, de la Fortelle et des Anciennes Carrières.

Carto

Régions naturelles

  • L5 - Ardenne méridionale

Mentions dans d'autres inventaires de sites

A compléter

Site classé

Site non classé.

Propriétaire(s)

Privé(s) Oui  ONG Non  Communes Oui  Région Oui  Autres publics Non

Biotopes

Biotopes WalEUNIS

CodeNomReprésentativitéSurfaceSource
H1.7aMines et tunnels souterrains désaffectés

Biotopes Corine

CodeNomReprésentativitéSurfaceSource
86.41Carrières
86.42Terrils et autres crassiers

Espèces

Espèces de valeur patrimoniale

TaxonStatut de protectionListe rougeStatutAnnéeRep*ProtectionSource
Animaux - Vertébrés - Mammifères
Myotis daubentoniiOuiOui> 20 i.2002J. Fairon
Myotis mystacinus/brandtii> 100 i.2002J. Fairon
Myotis nattereriOuiOui< 5 i.2001J. Fairon
Plecotus sp.OuiOui< 5 i.2002J. Fairon

Nombre d'espèces confidentielles en plus de celles citées ci-dessus : 6

Commentaires sur la faune

Présence sur les sites de 10 espèces de chiroptères dont 6 appartenant à l'Annexe II de la directive ' Habitats '.

Commentaires sur la flore

Données à compléter.

Espèces exotiques

A compléter

Conservation

Objectifs de conservation

Protection d'un site d'intérêt géologique, géomorphologique, d'archéologie industrielle et chiroptérologique.
Conservation d'un site d'hibernation majeur pour le grand rhinolophe et important également pour le grand murin et le vespertilion à oreilles échancrées.

Menaces

Pillage des vestiges historiques (murets), déversement d'ordures, etc.
Vandalisme sur le système de fermeture et dérangement de la faune chiroptérologique

Recommandations

Protéger les sites contre le vandalisme et le dérangement.

Plan de gestion

Entretien et dégagement des zones d'entrée des galeries.
Mise en place de système de fermeture des accès.

Accès du public

L'accès aux principales galeries est fermé grâce à plusieurs portes adaptées laissant le passage libre aux chauves-souris.
Les visites sont limitées aux comptages effectuées par des collaborateurs de l'IRSNB.

Détails

Description physique

Les étages nommés anciennement TAUNUSIEN, HUNSRUCKIEN inférieur HUNSBRUCKIEN supérieur correspondent actuellement aux Siegenien 1, Siegenien 2, Siegenien 3.
Le HUNSRUCKIEN supérieur est, dans la région qui nous occupe, une assise essentiellement phylladeuse, ce qui explique la puissance de ses veines ardoisières. Il y a néanmoins parfois des intercalations de fines strates quartzeuses, le phyllade passe alors au quartzophyllade ; on peut y trouver aussi, mais rarement, des bancs isolés de grès, toujours peu épais. Les phyllades fins et fissiles abondent, mais ils sont, en de nombreux endroits, affectés de plissotements ou d'ondulations et traversés de diaclares trop rapprochées pour pouvoir être exploités.

A Herbeumont, il faut distinguer trois zones :
· La partie orientale : Les phyllades du Hunsruckien supérieur constituent une bande unique, large de 1500 m ; cette région orientale est la plus importante au point de vue ardoisier ; elle renferme dans sa partie septentrionale des phyllades qui sont exploités depuis des siècles dans une série d'ardoisières réparties le long du ruisseau d'Aise, entre les 9ème et 11ème bornes. C'est la bande de la MALJOYEUSE qui comprend d'est en ouest :le Petit Babinay ou Babinay de Saint-Médard, le Grand Babinay, la Morépire, les Anciennes Carrières , les Prigeais et la Maljoyeuse.
· La partie occidentale : comprend quatre bancs de phyllades. Les 2 septentrionales sont courtes et n'atteignent pas le méridien Cunon-Mortehan, où l'on trouve, sur le prolongement de leur direction, les couches fossilifères du Hunsruckien inférieur ; ces digitations n'ont aucune importance au point de vue ardoisier. La troisième bande de phyllades est une longue bande étroite dans laquelle sont ouvertes les ardoisières de Wilbauroche, de Linglé, des Collard et la Goutelle Husson.
· La dernière digitation : plus large, forme la hauteur de Falimont, effleure à l'entrée nord du tunnel d'Herbeumont ; elle renferme l'ardoisière de la Fortelle.

BANDE DE LA MALJOYEUSE :
1. ARDOISIERE DU PETIT BABINAY :Cette ardoisière renferme dans sa partie septentrionale des phyllades qui sont exploités depuis des siècles. Les phyllades du Hunsruckien supérieur constituent une bande unique, large de 1500 m.On exploitait une couche ardoisière de 50 m de puissance, séparée en 2 veines par un pourri d'un mètre d'épaisseur. La veine supérieure a plus de 25 m de puissance. La veine inférieure a 24 m.La veine supérieure comprend une série de bancs ou litées dont l'épaisseur est variable. Les litées sont limitées par des cafrais, souvent tapissés d'un mince placage calcité. Un bon ou grand cafrai est le joint bien détaché et chargé de terre ou de grains fins ; un mauvais ou sec cafrai est celui où les 2 bancs sont plus ou moins adhérents et ne laissent pas d'interstice bien visible.

N.B. :
Le cafrai : est le joint entre 2 lits ou bacs et le point où l'on fait les ouvertures du rocher ; c'est le joint de stratification.
La litée :se dit d'une tranche limitée du dépôt alimentaire. En général, les litées sont horizontales et limitées par de minces filons mêlés de quartz ou caillou, coupant les bancs un peu en biais.
Le banc : c'est l'épaisseur de l'un des lits du dépôt, , en d'autres termes, l'épaisseur entre 2 joints de stratification à peu près parallèles à la planche de pierre.
Le pourri : est un banc, ordinairement assez mince de pierre altérée, parfois mêlée de gravier.Le nombre de litées est très élevé au Petit Babinay ; le plus gros banc y atteint 5,25 m de puissance.Jusqu' en 1924, l'exploitation s'est faite exclusivement dans la veine supérieure. Cette veine, épaisse de 28 m. était divisée en 4 litées d'environ 7 m. de puissance.
2) ARDOISIERE DU GRAND BABINAY :Les étages sont séparés par des épontes (1) dont l'inclinaison n'est pas perpendiculaire à celle de la couche. L'inclinaison des épontes est plus forte et fait un angle de 60° avec l'horizontale. La pierre débitée à ce chantier était très dure.(1) l'éponte : ce terme reçoit plusieurs applications différentes : On désigne ainsi le massif horizontal ménagé entre chaque étage. Mais si l'on dit : ' On a guère laissé d'éponte ', cela signifie que l'on s'est approché très près de la surface pour commencer l'exploitation. On emploie le même terme pour désigner la face de coupage, du haut d'un ouvrage.
3) LA MOREPIRE : La pierre de la Morépire est moins dure que celle retirée du Grand Babinay. Les étages étaient séparés par des épontes dont l'inclinaison fait un angle de 60° avec l'horizontale. La couche exploitable avait de 45 à 50 m de puisance.
4) LES ANCIENNES CARRIERES :L'exploitation se faisait au début à faible profondeur. La veine des Anciennes Carrières était une veine très importante qui donnait les meilleures ardoises du bassin d'Herbeumont. (longévité de plus de 200ans). Peu de défaut dans la pierre.
5) LES PRIGEAIS :Même qualité de pierre qu'aux Anciennes Carrières.
6) LA MALJOYEUSE : Idem que pour les 5 autres ardoisières de cette bande.

BANDE DE LINGLE-WILBAUROCHE
1) LINGLE OU CULMONT : La couche ardoisière de Linglé est moins épaisse et donne un rendement plus petit que la veine précédente. L'épaisseur des phyllades exploitables est variable, à Linglé , elle était de 12 m . Le feuilletage incliné au sud de 40 à 45°.La pierre de Linglé était très tendre et par conséquent, se travaillait très bien. Les bancs de quartzophyllades que l'on exploitaient à ce siège constituait la partie méridionale des gisements de schiste ardoisier de la région d'Herbeumont. Ils se distinguaient par leur grande fissibilité et le rapprochement des plis, donnant des ardoises plus fines de petites dimensions.En 1929, la faible épaisseur de la couche, la présence d'ondulations annonçaient l'arrêt prochain de ce chantier.
2) WILBAUROCHE/ C'était une très bonne veine qui rejoignait même celle de la Goutelle Husson. Il est à remarquer que les phyllades donnaient de très nombreuses ardoises gauches ou courbes.
3) GOUTELLE HUSSON : Idem aux 2 précédentes.
4))ARDOISIERE DES COLLARD : La pierre y était de bonne qualité mais fortement ondulée.

5) BANDE DE LA FORTELLE : Dans la carrière à ciel ouvert de la Fortelle, on voit des phyllades régulièrement feuilletés inclinant au sud de 55°, sur laquelle reposent par l'intermédiaire d'une faille (découverte en 1921), des quartzophyllades calcareux, à élément phylladeux dominant, fortement plissotés, dont l'inclinaison moyenne est vers le S/E de 30°.L'ancienne partie d'exploitation, dont on voit l'entrée dans la partie méridionale, se trouve à la limite entre les phyllades et les quartzophyllades. Le puits d'extraction situé plus au sud, est creusé en plein dans les quartzophyllades plissotés. Il est donc possible que les travaux de l'ardoisière soient restés dans ces roches et n'aient pas atteint les phyllades ardoisiers proprement dits, à feuilletage régulier, qui passent plus au nord.L'ondulation de l'ardoise est une particularité aussi remarquable qu'indispensable, mais assez rare. Elle ne se rencontre qu'en certains bancs de la Fortelle. Il s'y trouve aussi un caillou marchant exactement dans la direction du riveau , mais fort mince vers la surface. Il est le seul que l'on connaît du genre. Ce caillou est blanc ou de nuance blanchâtre et ne forme pas corps avec le schiste.

N.B. :
Le pilier : est un massif, ordinairement de 3 à 4 m d'épaisseur, laissé comme support à des bancs supérieurs à la partie encavée. Ce massif de soutènement que l'on nomme aussi pilier longrain, a ses deux parois coupées verticalement. Les massifs horizontaux se nomment plutôt épontes plutôt que piliers .
Longrain : est le sens de la longueur ou du fil de la pierre ; les longrains sont les faces des piliers verticaux, mais le même terme s'applique aussi pour désigner le massif réservé.
Le riveau : est la vraie faille des ardoisières. Dans toutes les carrières du bassin d'aise, il marche dans une direction uniforme, le pied E.- S/E et la tête O.-N/O, de sorte qu'il oblique non seulement avec le fil de la pierre, mais encore avec la planche. Il est toujours de grande étendue ; non seulement, il traverse toute la veine, mais toute une montagne, et parfois même passe à la colline voisine en coupant le vallon qui les sépare (d'après J.M. Lamotte, comm. pers.)

Description biologique

Présence sur les sites de 10 espèces de chiroptères dont 6 appartenant à l'Annexe II de la directive ' Habitats '.

Monument naturel

A compléter

Monument historique

A compléter

Histoire du site

1) ARDOISIERE DU PETIT BABINAY
Située sur le territoire communal d'Herbeumont, elle était en activité depuis 1876. En 1913, le Petit Babinay produisait 4 millions d'ardoises par an. En 1930, elle occupait 86 ouvriers. L'exploitation fut interrompue pendant la première guerre au cours de laquelle, les bâtiments furent détériorés et quelques uns furent incendiés.L'année 1919 fut consacrée presque entièrement aux travaux d'exhaure et de rééquipement du siège. L'extraction se faisait par un plan incliné de 130 m de long établi dans la veine, près du mur.Les mineurs descendaient au fond par plusieurs échelles successives pour descendre à - 100 m. Cette ardoisière appartenait à W. HOLLAND de Bertrix et cessa toute activité fin 1935.
2) ARDOISIERE DU GRAND BABINAY
Cette ardoisière, située sur le territoire de la commune de Saint-Médard (act. Herbeumont), a été ouverte vers 1884. Il existe un puits profond de 100m, creusé suivant l'inclinaison et dans le mur de la couche. L'exploitation comporte une douzaine de chambres réparties sur 3 étages. Les chambres ont en moyenne 30 m de longueur sur 18 à 20 m de hauteur.En 1909, la demoiselle Léontine PIERLOT reprend ce chantier seule. De 1920 à 1938, ce fut Auguste PIERLOT qui prit la direction ; Puis il y eut un arrêt de 1938 à 1940. La direction est ensuite confiée à Alphonse WAUCQUE de Bruxelles en 1940 et 1941. Puis un nouvel arrêt jusqu'en 1946. A partir de 1946 jusqu'à la fermeture en 1956, Hubert PIERLOT reprit la succession d'Auguste pour un prix de location de 300frs/an. Notons qu'en 1929, 89 ouvriers y travaillaient.Ce chantier est de nouveau exploité par Benoît PIERLOT, depuis 1999, mais à ciel ouvert.
3) LA MOREPIRE
PERLOT J. d'Herbeumont vend la fosse de la Morépire en 1836 pour 20000 frs à Monsieur PIERLOT de Cugnon. Cette ardoisière est située sur le territoire de la commune de Bertrix. A partir de 1836, ce chantier a toujours appartenu à la famille PIERLOT jusqu'à sa fermeture en 1977.Notons qu'en 1946, pas moins de 108 ouvriers y travaillaient. Les travaux étaient atteints par un plan incliné d'environ 40° creusé dans le mur de la couche. Les étages exploités étaient situés à -25, -45, -60 m et comportaient 10 chambres réparties sur diverses profondeurs.La modernisation vint petit à petit : en 1961, le treuil fut employé dans la fosse ainsi que les aspirateurs à poussière, les foreuses pneumatiques, les débiteurs à disques, les fraiseuses-polisseuses semi- automatiques (avec injection d'eau contre la poussière).En 1947, le marteau vint remplacé l'utilisation du pic à main utilisé par les débiteurs de fond.
4) LES ANCIENNES CARRIERES :
Les Anciennes Carrières sont une série de fosses réparties sur une distance de 650 m, comprises entre 2 vallons latéraux. Elles étaient situées en forêt domaniale usagère d'Herbeumont. Certaines fosses existaient déjà au 17ème siècle.La première fosse existe depuis 1674, la seconde depuis 1685, les autres datent du début du 18ème siècle. La production annuelle était, en 1764, de 2 600 000 ardoises qui étaient produites par 78 ouvriers.Puis en 1840, la production atteignit 6 millions d'ardoises. C'étaient à lors les ardoisières les plus importantes de la Belgique.L'exploitation y a atteint 200 m de profondeur suivant l'inclinaison de la couche . A partir de 1885, le groupe des Anciennes Ardoisières où travaillaient auparavant une poignée d'ouvriers d'Herbeumont et de Bertrix, dans une dizaine de fosses, fut repris par la société PIERLOT et HEYNEN.
5) LES PRIGEAIS :
Cette fosse a été demandée en concession le 27/08/1836 et ce pour un bail de 9 ans par les nommés Boulanger, Gaillard et Leroy d'Herbeumont.L'exploitation a donc commencée en 1837.En avril 1885, les locataires étaient Léontine et Arthur Pierlot.En 1890, une centaine d'ouvriers travaillaient à ce chantier.En 1892, il ne restait plus en activité aux Anciennes Carrières que 2 fosses dont celles des Prigeais. L'exploitation s'est arrêtée en 1922. Ce chantier était situé sur le territoire de la forêt domaniale usagère d'Herbeumont.
6) LA MALJOYEUSE :
La Maljoyeuse était une grande carrière à ciel ouvert, où l'on fabriquait principalement des appuis de fenêtres, des seuils de portes, des croix, des éviers, et des tables de billards. Il y eut aussi une exploitation souterraine dont le plan incliné passe sous la route des ardoisières. Elle a été exploitée au 17ème siècle par les moines de l'abbaye de Saint-Hubert.Vers 1885, on dénombrait 55 ouvriers. Ce chantier était situé sur le territoire communal de Bertrix. Il a cessé toute activité vers 1920.
7) LINGLE OU CULMONT :
Située sur le territoire communal de Bertrix, des recherches eurent lieu dès 1862 près du confluent du ruisseau d'Aise et de la Semois. Elles aboutirent dès 1862 à la création de l'ardoisière de Linglé.En 1911, on dénombrait environ 80 ouvriers dont 6 jeunes de 13 à 16 ans. Les galeries souterraines ne descendait pas en dessous du niveau de la Semois. Linglé fut exploitée successivement par BONARDEAU de Bouillon, Mme Louis PIERLOT, Auguste PIERLOT, qui en assura l'exploitation jusqu'à sa fermeture en 1929.En 1898, 472 kg d'explosifs furent utilisés, car il y eut à ce moment des travaux de préparation importants.
8) WILBAUROCHE : ( Nouvelles Carrières).
Ce nom a été donné à l'ensemble des fosses ouvertes dans la côte de Wilbauroche lorsqu'elles furent reprises par Messieurs PIERLOT et HEYNEN. Cette ardoisière était situé sur le territoire d'Herbeumont. Les Nouvelles Carrières étaient échelonnées sur une distance de 400 m .En 1841, deux de ces fosses produisaient 100 000 ardoises par anEn 1849, les travaux atteignaient 25 m de profondeur sous le niveau du ruisseau d'Aise. Les Nouvelles Carrières sont abandonnées depuis 1909.
9) GOUTELLE HUSSON :P
etite ardoisière en activité dès 1837, située sur le territoire de la forêt domaniale usagère d'Herbeumont.Elle fut exploitée par Daniel PIERLOT de Bertrix sur 7 ha et sur 4 ha par Jean-Joseph LAMOTTE , Jean-Baptiste HENROTTE et Jean-Hubert LEROY d'Herbeumont. Une nouvelle demande de concession fut introduite par Gerard PIERLOT en1864.De nombreux différents surgirent entre l'Etat et les locataires, surtout à propos de la trop courte durée de bail.On descendait dans la fosse par un plan incliné ; une galerie d'une longueur d'environ 100 m aboutit à un petit ouvrage. (Galerie horizontale au niveau de l'entrée principale).Avant l'installation d'une machine à vapeur en 1907, la pierre était toujours remontée à la surface à dos d'homme. Cette ardoisière cessa toute activité en1919.
10) ARDOISIERE DES COLLARDS :
Ce chantier était également situé en forêt domaniale usagère.En 1839, l'exploitation y était déjà commencée. En 1842, MAHY ,MALVAUX et DUFOUR d'Herbeumont veulent être déchargés de la redevance annuelle de 35 francs.De 1864 à 1876, le nommé BONARDEAU , ingénieur de Bouillon, en assura l'exploitation. Celle-ci y a été intermittente, abandonnée en 1849, elle fut reprise plus tard, mais déjà en 1889, elle était abandonnée de nouveau, car en 1886, PIERLOT et HEYNEN avaient renoncé à leur bail de 1876.
11) BANDE DE LA FORTELLE :
L'ardoisière de la Fortelle est située le long de la route Mortehan-Herbeumont et installée dans les bois communaux d'Herbeumont. Ouverte en 1849 et exploitée par Jean-Baptiste ETIENNE de Florenville, elle était abandonnée en 1886, un éboulement ayant été provoqué par l'écrasement d'un pilier longrain. En 1862 et 1863, elle étai exploitée par Prudent LAMOTTE et occupait 25 ouvriers. L'exploitation fut reprise jusqu'en 1912, un immense éboulement ayant comblé la carrière (d'après J.M. Lamotte, comm. pers.)

Biblio

Divers

Sources

Convention A&G

Répondants de l'information

S. LAMOTTE (SPW/DGARNE/DNF/DN B-5000 Namur).