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Surface : | 80.51 ha |
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Coordonnées : | X Lambert : 281036 - Y Lambert : 132221 Voir la carte du site (statique) ou sa localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
A compléter
A compléter
Site non classé.
Défense nationale.
Privé(s)
ONG
Communes
Région
Autres publics
Service public de Wallonie, Département de la Nature et des Forêts, Cantonnement d'Elsenborn, 5, Unter den Linden, 4750 Elsenborn (Tél. : 080/41.01.70 -Fax: 080/44.61.96).
Commission Consultative de gestion des réserves naturelles domaniales des Hautes Fagnes.
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
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D2.3H | Communautés de tourbes dénudées |
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Arnica montana | ||||||||
Carex canescens | ||||||||
Dactylorhiza maculata | ||||||||
Dactylorhiza sphagnicola | ||||||||
Drosera rotundifolia | ||||||||
Erica tetralix | ||||||||
Eriophorum vaginatum | ||||||||
Gentiana pneumonanthe | ||||||||
Limosella aquatica | ||||||||
Lycopodiella inundata | ||||||||
Lythrum portula | ||||||||
Menyanthes trifoliata | ||||||||
Vaccinium uliginosum | ||||||||
Vaccinium vitis-idaea | ||||||||
Viola palustris | ||||||||
Plantes - Mousses | ||||||||
Sphagnum spp. |
Présence de l'avifaune typique des Hautes Fagnes.
Nidification de Gallinago gallinago.
Présence de Lanius collurio, L. excubitor, Saxicola rubetra, Falco subbuteo.
Jadis Asio flammeus et Tetrao tetrix.
Le chat sauvage y chasse.
* Espèces protégées : Menyanthes trifoliata, Arnica montana, Lycopodiella inundata, Drosera rotundifolia, Dactylorhiza sphagnicola, D. maculata, Gentiana pneumonanthe, Erica tetralix.
* Espèce intéressante : Limosella aquatica.
* Espèces menacées : Viola palustris, Eriophorum vaginatum.
A compléter
A compléter
Installation militaires.
Le camp militaire d'Elsenborn est actuellement trop petit, surtout après le rapatriement des militaires casernés en Allemagne. La pression sur le site a donc considérablement augmenté.
Il faudrait rapidement protéger toute la Richelsvenn (zone humide et zone sèche) et gérer par fauchage la zone humide.
A compléter
Accès limité à la période du 15 juillet au 15 août, sur autorisation.
Le site se trouve dans le camp militaire d'Elsenborn, et au nord de celui-ci. Il est traversé par de petits ruisseaux tributaires du bassin de la Rur. A l'est du site existent plusieurs palses. Au centre, se trouve une zone un peu bombée, nettement plus sèche, exclue de la zone humide, mais non dépourvue d'intérêt cependant.
Divers aménagements ont été apportés par les militaires : des tranchées drainent certaines palses et les assèchent; une très large tranchée de plus de 1 km de longueur coupe la Richelsvenn en deux, grosso modo, d'est en ouest. C'est à ce niveau que les groupements les plus intéressants ont été trouvés.
Géologie : le plateau d'Elsenborn se trouve sur Gedinnien et Siegenien.
1. Les palses
Plusieurs palses existent à l'est du site. Bien que plusieurs d'entre elles soient plus ou moins asséchées, on y observe encore notamment, sur une épaisse couche de sphaignes et de Polytrichum strictum, Eriophorum angustifolium, Erica tetralix, Drosera rotundifolia, Calluna vulgaris, Vaccinium oxycoccos, Molinia caerulea, Dactylorhiza cf. sphagnicola, Carex echinata,...
Sur le bourrelet qui les entoure, c'est la molinie qui domine, accompagnée de Vaccinium uliginosum et parfois Vaccinium vitis-idaea.
2. Les prairies humides
On peut y observer, notamment le long des ruisselets :
- des cariçaies à Carex nigra;
- des bas-marais à Menyanthes trifoliata, Comarum palustre, Viola palustris ;
- des tourbières à Erica tetralix, Eriophorum angustifolium, Carex nigra, C. canescens, C. echinata avec des tapis de sphaignes où se développent plusieurs pieds de Dactylorhiza sphagnicola et Vaccinium oxycoccos ;
- des landes humides plus ou moins tourbeuses, sur des zones étrépées jadis, au voisinage de cibles avec Erica tetralix, Calluna vulgaris, Eriophorum vaginatum, Eriophorum angustifolium, Carex nigra, Molinia caerulea, Juncus squarrosus et Dactylorhiza sphagnicola sur l'épaisse couche de sphaignes ;
- des cariçaies fragmentaire à Carex rostrata;
- des bourbiers à Equisetum fluviatile;
- des jonchaies acutiflores ;
- des jonchaies à Juncus effusus ;
- des moliniaies riches en Eriophorum vaginatum et Senecio hercynicus ;
- de vastes prairies à angélique, très hétérogènes, formées d'espèces assez communes des Molinietalia (Angelica sylvestris, Cirsium palustre, Molinia caerulea, Juncus acutiflorus, Succisa pratensis, Persicaria bistorta, Deschampsia cespitosa, Lotus pedunculatus, Caltha palustris, ...), des Molinio-Arrhenatheretea (Rumex acetosa, Holcus lanatus, Festuca nigrescens,...) et des Caricetalia nigrae (Agrostis canina, Epilobium palustre, Carex nigra, Comarum palustre, Menyanthes trifoliata, Viola palustris) ainsi que Dryopteris carthusiana, Potentilla erecta, Equisetum fluviatile, Dactylorhiza maculata, etc. Certaines de ces espèces (voir plus haut) forment localement faciès.
- de prairies à Deschampsia cespitosa qui couvrent des surfaces assez importantes dans des zone un peu moins humides.
Il s'agit ici d'anciens prés de fauche abandonnés depuis de nombreuses années ou, comme sur le Plateau des Tailles (DE SLOOVER et LEBRUN, 1976), de zones détourbées dont la végétation évolue vers un stade de recolonisation forestière par Salix aurita et Salix x multinervis.
3. La lande humide sur zone anciennement étrépée
Au niveau de la large tranchée créée jadis, existe un ensemble de landes dont certaines, très humides, sont d'un intérêt exceptionnel. On y recense en effet : Erica tetralix 3.3, Genista anglica 2.2, Calluna vulgaris 2.2, Juncus squarrosus 1.2, Molinia caerulea 1.2, Drosera rotundifolia +, Nardus stricta +, Carex panicea +, Pedicularis sylvatica, Sphagnum sp. 2.2 et surtout le rarissime Lycopodiella inundata dont quelques stations seulement sont connues en Wallonie.
4. Les groupements des sols secs
Un bel ensemble de groupements des sols secs existe sur la zone bombée située au centre de la Richelsvenn. Il présente une intéressante mosaïque de prairies sèches à Festuca nigrescens, de nardaies, de landes, de prés à Meum athamanticum, ...
Un relevé dans la prairie sèche montre la composition suivante : Festuca nigrescens 5.5, Deschampsia flexuosa 3.3, Agrostis capillaris 2.2, Festuca filiformis 2.2, Galium saxatile 3.3, Meum athanticum 2.2, Vaccinium vitis-idaea 1.2, Calluna vulgaris 1.2,... On y trouve également Genista anglica, Stellaria holostea, Cytisus scoparius, Potentilla erecta, Danthonia decumbens, Anthoxanthum odoratum, Nardus stricta, Luzula multiflora subsp. congesta, Hypericum maculatum, Arnica montana, Hieracium umbellatum, Polygonatum verticillatum, Campanula rotundifolia, etc.
Des sarothamnaies se développent çà et là. Des cépées de chêne et de sorbier des oiseleurs rompent la monotonie de la fagne.
Les ornières laissées par le charroi militaire sont fort intéressantes. On y note un groupement à Limosella aquatica, Lythrum portula, Callitriche cf. stagnalis, Alisma plantago-aquatica, Gnaphalium uliginosum, Juncus bulbosus, ...; un groupement à Juncus bufonius, J. tenuis; et enfin un groupement à Glyceria declinata.
Aucun monument.
Aucun monument.
En 1976, toute la Richelsvenn a brûlé, ce qui a provoqué le reboisement par les saules ou les bouleaux. Jadis les militaires brûlaient de grandes surfaces. Actuellement seuls des feux spontanés ont encore lieu.
D'après Ferraris, le site était occupé jadis par des prairies situées au milieu de landes.
ZHIB
SAINTENOY-SIMON, J. (1994).