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Actualités et agenda

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L'Info du mois

Juillet et août 2014

Pour la clôture du projet, un rallye pédestre a été organisé le samedi 2 août. Ce fut un véritable succès : 424 personnes y ont participé ! Ils ont pu découvrir les enjeux du projet et les actions réalisées pendant 5 ans.

Rallye pédestre projet LIFE-Lomme (02/08/2014)

rallye nature du projet LIFE-Lomme (02/08/2014)

Juin 2014

L'heure est au bilan : des séances d'information relatives aux démarches entreprises par le projet LIFE-Lomme, aux travaux de restauration réalisés et aux premiers résultats sont organisées en juin :

- 17 juin à 18h30 : visite des prairies humides du Val de Poix (Saint-Hubert) - RDV à la salle communale de Saint-Hubert

- 17 juin à 20h00 : soirée d'information - RDV à la salle communale de Saint-Hubert

- 19 juin à 18h30 : visite des prés Chaulette (Libin) - RDV à l'Eglise de Libin

- 19 juin à 20h00 : soirée d'information - RDV à la salle du Loup Garou à Smuid

- 24 juin à 18h30 : visite de la Fagne mâ d'Eau (Tellin) - RDV au pont d'autoroute de la sortie Tellin (23a) sur la E411

- 24 juin à 20h00 : soirée d'information - RDV au foyer culturel de Bure

- 02 juillet à 18h30 : visite de la Fange des Anomalies (Libramont-Chevigny) - RDV à la salle communale de Libramont

- 02 juillet à 20h00 : soirée d'information - RDV à la salle communale de Libramont

Mai 2014

Durant tout le mois de mai, plusieurs sites LIFE ont été nettoyés une dernière fois, avant la fin du projet, de tous les semis d'épicéas qui réapparaissaient. Pour cela, de nombreuses heures de débroussaillage ont été nécessaires.

Avril 2014

Le 11 avril, s'est déroulé un atelier de rencontre entre chasseurs, naturalistes et le DNF afin d'échanger les différents points de vue de chacun concernant les « perturbations » liées aux travaux et restaurations des LIFE vis-à-vis de la grande faune sauvage. De cette rencontre, découlera une brochure traitant de ce sujet.

Atelier LIFE & Chasse - 11 avril 2014

Aterlier LIFE-Nature & Chasse - 11 avril 2014

Mars 2014

Depuis le début du projet, pas loin de 100 mares ont été creusées. Afin d'étudier la colonisation spontanée de ces mares par les amphibiens, avec l'aide d'une stagiaire, nous avons utilisé la technique des nasses. Cette technique nous a permis de constater la présence de 4 espèces (triton alpestre, triton palmé, triton ponctué et grenouille rousse) en plus de 2 autres espèces (grenouille verte et crapaud commun) observées hors nasses. Les mares créées ne sont pas favorables qu'aux amphibiens, elles sont également fréquentées pas d'autres espèces (odonates, invertébrés, oiseaux,...).

Triton palmé - LIFE-Lomme - 2014

Monitoring amphibiens - RND du Pré des Forges - 2014

Février 2014

La restauration du Pré des Forges est pratiquement finalisée. Après l'exploitation des gros arbres en 2013, c'est au tour des recrus ligneux sans valeur marchande de partir par gyrobroyage. Le Pré est ainsi remis en lumière, ce qui devrait plaire aux espèces typiques des prairies alluviales.

Broyage Pré des Forges - 2014 - Cristofoli Sara

Janvier 2014

Des boutures de saules ont été plantées aux abords des fagnes restaurées. Les saules auront un rôle de refuge pour la petite faune, un rôle d'écran visuel entre les chemins et les fagnes (quiétude de la faune) et un rôle de coupe vent apprécié notamment par certains insectes.

ZHIB Troufferies (sud) - Bouture saule - 2014 - Projet LIFE-Lomme

Décembre 2013

L'équipe du Projet LIFE Lomme vous souhaite un Joyeux Noël et une Bonne Année 2014 !

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Novembre 2013

L'installation des clôtures de pâturage se poursuit avec la pose de 3 enclos aux sources du Bois de Tellin et 2 enclos sur la ZHIB des Troufferies de Libin. Ensemble, ils couvrent une superficie totale de 33 ha. Ces surfaces feront l'objet du pâturage extensif par des vaches de races rustiques (Highland ou Galloway) dès l'été 2014, et cela, grâce à la collaboration d'agriculteurs locaux.

Enclos paturage

Ecnlos paturage Troufferies

Octobre 2013

La pose des exclos de diversification feuillue, installés dans le but de protéger la régénération naturelle feuillue et de protéger nos futures plantations des différentes essences prévues cet hiver, se termine. Ce ne sont pas loin de 9 km de treillis ursus qui ont été déroulés et qui protègent actuellement une surface de +/- 23 ha.

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Septembre 2013

Deux mises à blanc d'épicéas ont bénéficié d'un important travail du sol - destruction de souches et des rémanents et nivellement du sol - afin de permettre une gestion future à l'aide d'un tracteur-faucheur. La banque de graines était très appauvrie et aucune prairie de fauche en bon état de conservation n'était située dans les environs immédiats des sites. Pour accélérer le retour d'une végatation typique des milieux restaurés, des graines provenant du plateau voisin ont été récoltées cet été et épandues mécaniquement.

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Août 2013

Les prairies humides du Val de Poix ont subi un petit lifting. Ces praires abandonnées sont largement colonisées par une mégaphorbiaie témoignant des apports importants en nutriments lors de chaque crue du petit ruisseau qui les traverse. Pour améliorer l'état de conservation de ses prairies, une gestion par fauche avec exportation du foin va être initiée par un agriculteur local. Afin de s'assurer de la faisabilité de la fauche sur ces terrains, un entrepreneur a réalisé un test tout à fait concluant cet été, à l'aide d'un tracteur à roues jumelées.

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Juillet 2013

Dans les enclos de pâturage, nous prévoyons systématiquement des mares pour l' abreuvement du bétail . Afin que le piétinniement des sabots ne transforme pas les berges de la mare en un champs de boue, nous limitons l'accès des bêtes à maximum 25% du périmètre du plan d'eau. Le projet LIFE-Lomme se charge de protéger ainsi une mare. Si l'agriculteur sélectionné pour la gestion du site souhaite aller plus loin dans cette démarche il peut protéger également les autres petits plans d'eau présents sur le site. Il est généralement conseillé de laisser la mare accessible au bétail (i.e. partie non clôturée de la mare) du côté sud. Du fait du piétinnement par le bétail, les buissons ne pourront pas se développer sur cette partie de la berge. Cette pratique garantit un bon ensoleillement du plan d'eau.

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Juin 2013

Le Pont de Libin s'est recouvert d'un appétissant manteau vert. Cinq jeunes veaux de race Galloway sont arrivés mi- juin sur le site et y passent de paisibles journées. Leur enclos de pâturage a été divisé en trois parties, en fonction du gradient d'humidité du sol. En séparant les zones sèches des zones humides on évite de voir les premières supâturées et les secondes délaissées. Généralement, la saison de pâturage commence sur la partie sèche; les bêtes sont ensuite déplacées vers la partie humide (qui a toutefois pu s'assécher un maximum avec les beaux jours).

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Mai 2013

La restauration de la vallée de la Noire Eau se poursuit. Les sols gorgés d'eau y sont désensérésinés, notamment par gyrobroyage. On espère ainsi restaurer une lande tourbeuse formant un continum avec la RND des Troufferies de Libin. Ce continum devrait favoriser un retour rapide des espèces typiques de l'habitat. Une petite portion de la vallée était occupée par des épicéas de Sitka. Cette essence se montre récalcitrante sous les dents du broyeur, laissant par endroit un paysage de chandelles...

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Avril 2013

La Vipère péliade est une espèces rare et fortement menacée en région wallonne. Une petite population est connue au sein du périmètre du projet LIFE-Lomme. Pour évaluer la taille de cette population et pour éviter de détruire des individus lors des travaux de restauration, un réseau de plaques (toles et roofing) a été placé dans et aux abords du site concerné. Les vipères apprécient le micro-climat chaud que l'on retrouve sous ces plaques et s'y cantonneront volontiers. Des prospections intensives dans les mois à venir permettront de déplacer les individus observés sous les plaques, vers des lieux ne devant pas être remaniés par des machines.

Toles vipere

Roofing vipere

Mars 2013

Un canal d'abyssage a pu être rétabli au Pont de Libin (commune de Libin), dans son ancien tracé. Les débordements du canal permettront d'ennoyer la fange située entre ce canal et la Lomme.

canal d'abyssage Pont de Libin

Février 2013

La première clôture de pâturage est en cours d'installation, sur la Fagne de Wiaupont (Domaine provincial de Mirwart). L'enclos couvre environ 5 hectares et sera pâturé dès l'année 2013 par des vaches rustiques de race Highland.

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Janvier 2013

La Fange de Tailsus (Commune de Libin) a subi un léger lifting, via un petit étrépage dans une zone dégradée par la Molinie. Les zones étrépées ont très vite été ennoyées, grâce aux andains retenant l'eau.

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Décembre 2012

La Fange des Anomalies est située dans la petite vallée du ruisseau de la Barrière, sur la commune de Libramont. De superbes zones tourbeuses y subsistent malgré une colonisation des milieux ouverts par les semis naturels d'épicéas. Grâce à une collaboration avec la commune, la vallée est en cours de restauration. Ici, un broyeur sur chenille reouvre le milieu en gyrobroyant les jeunes épicéas.

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Novembre 2012

Malgré l'absence de tout bassin versant, l'étrépage réalisé cet été sur le site de Contranhez (cfr "juillet-août 2012") commence tout doucement à s'ennoyer grâce aux eaux pluviales. L'hiver devrait permettre d'augmenter la proportion de superficie ennoyée.

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Octobre 2012

La Fagne de Wiaupont a été déboisée en 2011 (cfr "Novembre 2011"). Après l'exportation des rémanents de coupe, des travaux hydriques ont été menés et résultent en trois types de plans d'eau. Deux plans d'eau de grande superficie mais de profondeur réduite, grâce à l'implantation de deux digues minérales. Cinq mares de superficie réduite. 54 mardelles créées par le colmatage du réseau de drainage.

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Septembre 2012

La restauration de prairies maigres sur le plateau de Recogne est confrontée à la forte densité de sangliers. La restauration d'une prairie (particulièrement le fraisage du sol) et la fauche de cette prairie rendent le terrain très attractif pour les sangliers. Ceux-ci retournent le sol à la recherche de bulbes, de vers de terre, etc. Lorsque les dégâts couvrent de grandes étendues, les conséquences peuvent être dommageables pour le milieu naturel.

Dans les zones à très forte densité de sangliers, il peut s'avérer essentiel de protéger la prairie à l'aide d'une clôture entravant le passage du sanglier. C'est ce qui a été réalisé en bordure de la Réserve naturelle domaniale des Troufferies de Libin : une prairie communale en cours de restauration a été clôturée. La restauration consiste à rendre le terrain fauchable en broyant la végétation. La fauche avec exportation de foin permettra de conserver la prairie sur le long terme.

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Juillet et Août 2012

Les travaux d' étrépage débutés ce printemps sur la Réserve Naturelle Domaniale des Troufferies de Libin se poursuivent.

La première image illustre le retour (très) rapide de la végétation sur une zone récemment étrépée (cfr "Avril 2012"). Cet été, cette zone a déjà attiré plusieurs espèces d'intérêt patrimonial, dont l'Orthétrum bleuissant et le Chevalier cul-blanc.

La seconde image concerne le lieu-dit Contranhez, une enclave de la réserve située entre la Noire Eau et le chemin de fer.

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Juin 2012

Quatre mares ont été créées ce printemps sur le Domaine Provincial de Mirwart , à proximité de la pisciculture. Les plans d'eau étaient déjà relativement nombreux dans les alentours mais la plupart sont très artificiels (bassins de pisciculture). Les mares créées par le projet LIFE-Lomme se caractérisent par une taille réduite, des pentes douces et une faible profondeur. Ces caractéristiques devraient rendre les mares attrayantes pour diverses espèces, dont les libellules. Le Domaine Provincial projette la mise en valeur des mares au travers d'un petit sentier didactique.

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Mai 2012

Les travaux de restauration, et tout particulièrement les travaux de broyage de jeunes épicéas, se déroulent en dehors des périodes les plus sensibles pour la faune et la flore locale. Les cahiers des charges soumis aux entrepreneurs stipulent classiquement une période d'arrêt des travaux entre la mi-avril et la fin juillet afin de ne pas perturber les nidifications.

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Avril 2012

Premiers travaux d'étrépage au sein de la Réserve Naturelle Domaniale des Troufferies de Libin. L'étrépage consiste à décaper la couche superficielle du sol, généralement dans des zones de landes dégradées par la Molinie (graminée). L'étrépage vise 2 objectifs :

(1) détruire le système racinaire de la Molinie. La Molinie est tellement expansive qu'elle empêche le développement des autres espèces.

(2) stimuler la 'banque de graines'. Il s'agit des graines accumulées dans le sol au fil des ans. Lorsque les graines sont encore viables, le fait de les exposer à nouveau à la lumière leur permet de germer.

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Mars 2012

Sur le terrain à présent dégagé des premières coupes de résineux, les drains sont facilement identifiables. Lorsque les drains sont encore actifs, leur localisation est relevée à l'aide d'un GPS afin de préciser la restauration à mettre en oeuvre. En fonction de la pente du terrain par exemple, on adaptera la manière de boucher les drains. Une pente forte demandant des bouchons d'argile minérale plus rapprochés qu'une pente faible. Les premiers chantiers de restauration hydrique sont en cours de préparation et concernent le Parfond Ri (commune de Saint-Hubert), le Pont-de-Libin (commune de Libin) et la vallée de la Lomme en aval de Bras (commune de Libramont).

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Février 2012

Les exploitations se poursuivent sur la commune de Libin. C'est ici la petite vallée du ruisseau de la Pierre au Charme qui bénéficie d'un dégagement de résineux. Les bois ont été coupés et attendent l'arrivée d'un broyeur. Une fois broyés, ils seront envoyés dans la filière bois énergie.

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Janvier 2012

Les peuplements résineux qui sont convertis en milieux naturels dans le cadre du projet LIFE-Lomme peuvent être classés en trois catégories, selon leur valeur marchande. On distingue ainsi :

- les bois présentant un diamètre suffisant pour être valorisés par la filière bois-classique (tranchage, piquets, trituration). La valeur marchande de tels bois est importante.

- les bois pouvant être valorisés via la filière bois-énergie (notamment pellets). D'une manière générale, il s'agit de bois âgés de 15 à 23 ans. La valeur marchande de tels bois est médiocre voire nulle.

- les bois ne présentant aucune valeur marchande du fait de leur trop jeune âge ou leur trop faible densité ne permettant pas une valorisation via la filière bois-énergie. Dans ce dernier cas, il n'y a aucun bénéfice sur la coupe des résineux; au contraire il est nécessaire de conclure un marché avec un entrepreneur rémunéré.

Actuellement, de nombreux peuplements appartenant à la seconde catégorie (bois-énergie) sont exploités par deux marchands de bois sur la commune de Libin.

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A gauche, semis naturels de jeunes épicéas sans valeur marchande (Ri Le Glan - Commune de Libin). Le broyage de ces arbres nécéssite de faire appel à des entrepreneurs. A droite, coupe de jeunes résineux ayant une taille suffisante que pour être transformés et valorisés en tuteurs (Abords de la RND des Troufferies de Libin - Commune de Libin).

Décembre 2011

Des travaux de gyrobroyage ont été réalisés en décembre dans la RND des Troufferies de Libin et ses abords. Ces travaux consistent en l'élimination de semis naturels d'épicéas, encore trop jeunes que pour être valorisés sur le marché du bois. La superficie couverte est de 28,75 hectares, dont 0,65 hectares ont été préservés en tant que remises pour le gibier. Vu la faible portance de ces sols humides, les engins étaient systématiquement équipés de larges chenilles. La forte densité des résineux dans certaines zones, et donc l'épaisseur importante du broyat, rendra probablement nécessaire le raclage de la matière afin de mettre en lumière le sol.

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Novembre 2011

La Fagne de Wiaupont est située aux sources d'un petit ruisseau forestier, le Parfond Ri (commune de Saint-Hubert). Les terrains constituant la fange appartiennent au Domaine provincial de Mirwart qui a décidé de collaborer avec le projet LIFE-Lomme pour la restauration de milieux naturels humides. Trois zones enrésinées de la Fange seront restaurés en milieux ouverts. La première zone -environ 6 hectares- vient d'être déboisée. Les rémanents d'exploitation ont à nouveau pu être valorisés dans la filière bois-énergie.

Exploitation Parfond RiNouveau document

Octobre 2011

Les travaux se poursuivent au Pont-à-Libin. Les rémanents d'exploitation ont été mis en tas (andains) et ont été exportés afin d'être valorisés dans la filière bois-énergie . Le site se prêtait particulièrement bien à une telle valorisation : accès aisé par chemin forestier, conditions météo très favorable (temps sec), rémanents encore frais, distance réduite par rapport à l'entreprise de valorisation en bois-énergie.

La valorisation des rémanents est une opportunité pour les projets de restauration. Afin d'accélerer le retour de la végétation dans les anciens peuplements résineux, les rémanents d'exploitation sont souvent andainés. La rémunération d'entrepreneur pour ce travail est prise en charge par le projet LIFE. Mais lorsqu'il est possible de valoriser les rémanents, les entrepreneurs réduisent leur facture pour le travail d'andainage. On peut ainsi considérer que leur rémunération se fait en partie par le projet LIFE et en partie par l'entreprise rachetant les rémanants.

Nouveau documentNettoyage coupes Pont-à-Libin 2011

Septembre 2011

Le lieu-dit du Pont-à-Libin est situé sur les communes de Libin et de Saint-Hubert à proximité immédiate d'Hatrival gare. Il s'agit du lit majeur de la Lomme. On y rencontre encore de belles prairies alluviales mais la majeure partie du site a été enrésinée. Le projet LIFE-Lomme a pu y racheter 10ha d'un seul tenant, sur lesquels les épicéas ont été coupés l'été 2011. Quel futur pour cette zone? Elle bénéficiera à l'avenir du statut de Réserve Naturelle Domaniale. L'accès aisé et la grande superficie en font par ailleurs un site idéal pour une gestion par pâturage extensif avec du bétail rustique.

Déboisement de résineux au Pont à Libin (Libin)

Juillet-Août 2011

Des tests de fauche par hippo-traction ont été réalisés cet été au Pré des Forges (RND). Les principales difficultés rencontrées par l'entrepreneur étaient la hauteur et la densité de végétation (entraînant un bourrage régulier de la barre de fauche) mais également le mirco-relief du sol (la barre rebondissant sur chaque petite butte de terre). L'avantage de l'hippo-traction réside notamment dans la légèreté du matériel, convenant tout particulièrement aux terrains humides. Il faudra évaluer les possibilités d'amélioration de ces premiers tests.

Fauche au Pré des Forges

Juin 2011

Les premiers travaux de restauration ont débuté ! La réserve naturelle des Troufferies de Libin et une partie de la Fange de Tailsus ont été dégagés de leurs semis naturels d'épicéas. 75 ha ont été parcouru méticuleusement par un bucheron équipé d'une tronçonneuse et d'une débroussailleuse. Le travail a été réalisé en 13 jours.

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Mai 2011

Enquête publique concernant les arrêtés de désignation des sites Natura 2000 - En Région wallonne, 240 sites Natura 2000 ont été délimités afin de contribuer au réseau écologique européen. Pour donner une valeur légale à ces sites, ils doivent faire l'objet d'un "arrêté de désignation". L'arrêté de désignation précise quels habitats naturels et quelles espèces d'intérêt communautaire sont rencontrés au sein du site. Il précise également les mesures de gestion à respecter pour maintenir le bon état écologique de ces habitats naturels ou maintenir des populations d'espèces viables. Avant d'être publiés au Moniteur belge, les arrêtés de désignation seront soumis à une enquête publique. Toute personne concernée (propriétaire, gestionnaire, riverain, naturaliste, etc ) peut remettre un avis sur les projets d'arrêtés de désignation. Ceux-ci seront consultables du 1 juin au 15 juillet dans les administrations communales et dans les directions du Département de la Nature et des Forêt. La direction du DNF compétente sur le périmètre de travail du LIFE-Lomme est la direction de Neufchâteau.

Avril 2011

La commune de Libin a décidé à l'unanimité de collaborer avec le projet LIFE-Lomme pour la restauration d'habitats naturels sur une superficie de 110ha . Les zones visées se concentrent sur les sols les plus humides de la commune (sols tourbeux, hydromorphes et alluviaux) : abords de la Réserve Naturelle des Troufferies de Libin, Fange de Tailsus, Fange Mariette et vallée de la Pierre au Charme. Dans ces zones, les peuplements de résineux exotiques pourront être convertis essentiellement en landes humides à tourbeuses et en forêts feuillues naturelles. Ce premier accord officiel d'un propriétaire publique constitue un grand pas en avant pour le projet LIFE-Lomme!

Mars 2011

A côté de l'achat de parcelles privées, le projet LIFE-Lomme peut également proposer la signature d'une convention trentenaire aux propriétaires. Il s'agit d'une convention officiellement enregistrée (comme un bail de chasse ou un bail à ferme), d'une durée de 30 ans et qui vise une gestion des terrains qui soit compatibles avec la restauration et la conservation d'habitats naturels de haute valeur biologique. Par exemple, un propriétaire possède 8 ha de résineux sur des terrains détrempés. Le projet LIFE-Lomme lui propose la coupe anticipée des résineux et le bouchage des drains en vue de restaurer des landes humides. En échange du bénéfice de ces travaux de restauration, le propriétaire s'engage à ne pas replanter de résineux pendant 30 ans et à respecter les ouvrages hydriques (bouchons de drains). Les conventions trentenaires sont une solution réservées aux grandes propriétés. En effet, il s'agit d'un travail conséquent que d'assurer la vérification de l'engagement du propriétaire pendant une si longue période.

Février 2011

Les tourbières, une histoire de sphaignes...

Les sphaignes sont des bryophytes, comme les mousses. Elles ont besoin pour se développer de milieu très humides et généralement acides. Une fois installées, leur manière particulière de puiser les nutriments dans leur environnement rend le sol encore plus acide. C'est cette acidité élevée et le manque d'oxygène dans les sols gorgés d'eau qui empêchent une bonne dégradation des végétaux morts. La matière organique peu décomposée s'accumule petit à petit pour constituer ce qu'on appelle la tourbe. Il s'agit d'un processus très lent! On considère qu'il peut se former 1mm de tourbe par an; il faut donc 1000 ans pour obtenir 1m. Les sphaignes sont également de grands réservoir d'eau. Elles possèdent deux types de cellules : des cellules vivantes et des cellules mortent, capables de sotcker 20 fois le poids de la sphaigne en eau. Beaucoup de spécialités pour une si petite plante...

Janvier 2011

Le protocole d'accord a été signé ce 15 décembre 2010 par les partenaires du Contrat rivière Lesse (www.contratderivierelesse.net). Ce protocole est l'aboutissement de trois années de travail visant à inventorier l'ensemble des atteintes (ou "points noirs") aux cours d'eau du Bassin de la Lesse. Ont ainsi été listés et cartographiés les obstacles de nature diverse qui entravent la circulation des espèces aquatiques, les dépôts d'immondice, les plantes invasives, les problèmes d'érosion, les résineux plantés à moins de 6m des berges des cours d'eau, etc. Par la signature du protocole d'accord, les gestionnaires des cours d'eau concernés s'engagent à réfléchir à des solutions pertinentes pour éliminer ces points noirs.

Décembre 2010

Le projet LIFE-Lomme collabore tant avec les propriétaires privés que les propriétaires publiques (communes, province, fabriques d'église, etc). En fond de vallée, les propriétés privées sont le plus souvent de taille très réduite suite à de nombreuses successions par héritage qui ont morcellé les terrains. Pour rassembler à nouveau ces parcelles, afin d'en constituer des blocs suffisamment grands que pour y restaurer des habitats naturels, le projet LIFE-Lomme s'oriente généralement vers une proposition de rachat du fond des parcelles .

De telles proposisitons ont été réalisée auprès des propriétaires jouxtant la future réserve naturelle domaniale de la Fange de Tailsus (Libin) et les propriétaires de la Grande Fange (Bras). Fin 2010, ce sont près de 6 ha qui ont pu être rachetés. Cette superficie bénéficiera très probablement, dès 2011, des premiers travaux de restauration. RDV dans quelques mois...

Octobre 2010

Qu'est-ce que l' abissage ? L'alimentation hivernale du bétail reposait autrefois presqu'uniquement sur les foins produits par les praires de fauche localisées dans les vallées. Partout où le relief le permettait, ces prairies étaient irriguées grâce à la technique de l'abissage. Une partie des eaux du ruisseau était déviée de son cours principal par un canal muni souvent d'un système complexe de vannes et de retenues diverses. L'eau était ainsi acheminée assez haut sur les prés secs des versants des vallées. De petits barrages réalisés au moyen de pierres ou de planches étaient établis en travers du canal. Ils permettaient à l'eau de s'écouler sur la prairie en fines lames, par simple gravité. L'abissage permettait de réchauffer le sol au printemps et d'apporter des éléments fertilisants à la prairie à une époque où les engrais chimiques n'existaient pas. (Source : Philippe et al; "Prairies traditionnelles d'ardenne")

Septembre 2010

La majeure partie des habitats naturels visés par les actions de restauration projet LIFE-Lomme sont des habitats de type ouverts. D'une façon générale, en Ardenne, ces habitats ont subi de fortes dégradations par la plantation massive de résineux. L'une des actions de restauration développée par le projet est la coupe ou le broyage de ces résineux.
Les propriétaires possédant des terrains enrésinés, sur des sols présentant un potentiel pour la restauration des habitats visés par le projet, seront contactés par l'Equipe LIFE. Allant de paire avec la proposition de coupe anticipée des résineux (avant maturité complète des arbres), une indemnité sera calculée. Cette indemnité correspond à la "perte sur la valeur d'avenir", autrement dit, à la différence entre le prix de vente des bois à l'heure actuelle et le prix de vente que les bois auraient eu à maturité.