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LIFE Vallées ardennaises

 
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BE33029 Basse vallée de la Lienne (389, 797 ha)

Le site comprend à la fois des milieux forestiers (forêts de versant, essentiellement 9110 et 9180*) et des prairies humides (prairies de fauche à bistorte, ...), établies dans la vallée de la Lienne, entre Chevron et Pont de Targnon.

Il présente de nombreux milieux humides de fond de vallée de grande qualité tels que des forêts alluviales (91E0*), une lande humide à Erica tetralix et une boulaie tourbeuse ainsi qu'une zone tourbeuse à Drosera rotundifolia et une juniperaie.

Les berges vives de la Lienne hébergent régulièrement des nichées de Martin-pêcheur ( Alcedo atthis ) tandis que des forêts de versant au sud de Chession abritent occasionnellement une nichée de Milan royal ( Milvus milvus ) et plus régulièrement celle du Pic noir ( Dryocopus martius ). Les espèces d'intérêt communautaire sont également représentées par deux chauves-souris : le Grand murin ( Myotis myotis ), le Murin de Daubenton ( Myotis daubentonii ), mais aussi par le Castor ( Castor fiber ), la Petite lamproie ( Lampetra planeri ) et le Chabot ( Cottus sp .).

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Au nord du site, les 3 parcelles de réserves forestières intégrales sont situées dans un versant sur la Lienne, à l'est du village de Chession et sont composées de hêtraies acidophiles. Deux anciens sites d'extraction de quartzophyllades, à flancs de coteaux sur la Lienne, l'un au nord de Rahier, l'autre au lieu-dit Les Forges, montrent dans leur partie basse des éboulis instables et colonisés par Galeopsis segetum . Bien exposés, ces pierriers hébergent le Lézard des murailles ( Podarcis muralis ). La réserve naturelle agréée du Ry d'Oneux comporte des habitats à haute valeur biologique sur sols hydromorphes.

Le site comprend des surfaces de hêtraies acidophiles (9110 – 19 ha), des forêts alluviales (91E0* – 4 ha) et quelques forêts de pente (9180* – 3 ha), mais la plupart des stations de ces habitats ont été enrésinées (41 ha de résineux sur pentes fortes, 14 ha sur sols alluviaux). Le site possède donc un important potentiel de restauration de ces habitats. Au sein du périmètre du projet, ce site présente la plus grande surface d'éboulis siliceux (8150 – 1,43 ha) et une portion significative de végétation des rochers siliceux (8220 – 0,71 ha).

Le Grand murin a été observé en hivernage au sein de rares cavités souterraines artificielles.

Dans les réserves forestières intégrales, le travail de restauration pourra être envisagé sans devoir négocier. Les propriétaires privés concernés par des habitats ciblés par le projet seront démarchés, en vue d'acheter des parcelles (action B1) ou de signer des conventions trentenaires (action B2). Pour les propriétés communales de Stoumont un accord de principe a été donné pour la participation au projet LIFE.

Les actions qui sont visées dans ce site sont :

  • C1 : restauration des forêts naturelles via l'élimination des semis

  • C2 : nettoyage des coupes

  • C3 : plantations de feuillus indigènes et protections

  • C4 : restauration du lit majeur

  • C5 : lutte contre les exotiques envahissantes

  • C7 : 1445 mètres potentiels de linéaire pour des aménagements du lit mineur

  • C10 :pose de gîtes artificiels en forêt et aménagement d'ouvrages d'art en faveur des chauves-souris (3 infrastructures potentielles)

  • B3 : abandon de la sylviculture résineuse