En gestion différenciée, on choisit des endroits où l'on favorise la biodiversité, par exemple en ne coupant l'herbe qu'une ou deux fois par an, en plantant des espèces adaptées aux conditions locales, plutôt que des espèces horticoles qui nécessitent plus d'eau et de soins. On fait appel aux connaissances plutôt qu'aux pesticides pour soigner les plantes. On essaye aussi d'aménager les espaces verts de façon réfléchie, pour éviter les problèmes d'entretien par la suite, comme des arbres plantés trop près d'un bâtiment ou d'une ligne électrique.
Une alternative à l'usage des herbicides et pesticides
Depuis 1984, il est interdit d'utiliser des produits herbicides sur certains lieux publics dont les bords de routes.
Plusieurs méthodes alternatives de désherbage peuvent être utilisée :
Les désherbeurs thermiques (désherbeur à flamme directe, à infrarouge, à eau chaude, à vapeur ou à mousse) qui, par la chaleur font éclater les cellules des végétaux.
Les désherbeurs mécaniques
Le désherbage manuel
La lutte biologique
La lutte biologique consiste à utiliser ce que la nature nous offre contre les ennemis des plantes que nous voulons soigner : coccinelles contre les pucerons par exemple ou piègeage des insectes avec des phéromones. Pour plus d'informations sur des solutions alternatives aux pesticides, l'ASBL Adalia informe les écoles, les particuliers et les professionnels qui désirent diminuer leur impact sur l'environnement.
La gestion raisonnée a abandonné le fauchage intensif au profit du fauchage tardif
- en fonction des objectifs de conservation de la nature,
- des contraintes liées à la sécurité routière,
- de l'entretien souhaité en rapport avec la localisation des sites.