Le raton laveur

Le raton laveur est un mammifère originaire d'Amérique du Nord et importé en Europe après la seconde guerre mondiale. C'est un animal a priori charmeur et intelligent mais avec lequel toute cohabitation est impossible. Il s'attaque aux volailles et aux nichées d'oiseaux, vandalise les poubelles, pille les garde-mangers, s'installe dans les greniers et génère du tapage nocturne. Il est aussi porteur de maladies qu'il peut transmettre à l'homme et aux animaux domestiques.

Ecologie

Carte d'identité

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Nom:

Origine:

Dispersion:

Habitat:

Alimentation:

Statut:

Règlement:

raton laveur (Procyon lotor)

Amérique du Nord (Nord-Est du continent)

les mâles se dispersent davantage que les femelles (parfois à plus de 20 km)

forêts feuillues; s'adapte aux milieux ouverts, humides et urbains

fruits, graines, champignons, petites proies (invertébrés, amphibiens, œufs),...

très répandu au sud du sillon sambro-mosan (Ardenne et Gaume)

figure dans la liste d'espèces préoccupantes pour l'Union européenne

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Crédits photos : © Sean McCann, Katty Leclere et Greg Schechter.

Habitat en Belgique

Le raton laveur a une préférence pour les bords de cours d'eau et les forêts feuillues riches en cavités arboricoles, où il s'abrite volontiers. Il utilise souvent des couloirs boisés pour se déplacer. Cependant, il s'adapte aisément à d'autres environnements et prospère dans les milieux urbanisés.

Cycle de vie

En Europe, les femelles n'ont en principe qu'une seule portée par an. L'accouplement a lieu entre janvier et mars, la mise-bas en avril-mai après 63 jours de gestation. Les portées comptent en général entre deux et cinq jeunes. Ils restent avec leur mère pendant leur premier hiver et deviennent indépendants au début du printemps suivant. La maturité sexuelle survient souvent avant l'âge d'un an chez les femelles et à deux ans chez les mâles. Les femelles ont tendance à rester à proximité de leur mère même après la maturité sexuelle, tandis que les mâles s'éloignent, parfois de plus de 20 km et étendent fréquemment leur domaine vital. La durée de vie moyenne d'un raton laveur à l'état sauvage est de 5 ans.

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Crédits photos : © Jason Crotty, Danny Barron et Andy Langager.

Ailleurs sur le Web :

Système d'information Harmonia

Observations

Identification

Le raton laveur est un mammifère gris de la taille d'un gros chat (40 à 60 cm de long sans la queue et 2,5 à 9kg). Son masque noir et sa truffe sombre contrastent avec son visage blanc. Sa longue queue épaisse (20 à 40 cm) porte 5 à 7 anneaux noirs. Les empreintes de ses pattes antérieures, aux cinq longs doigts mobiles, ressemblent à des mains d'enfant.

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Crédits photos : © Isselee (Dreamstime.com), James Michael DuPont, CiEi

Ne pas confondre

Il existe plusieurs espèces de carnivores de taille moyenne qui présentent un masque facial en Wallonie. Ils se distinguent les uns des autres par leur taille et le type de faciès

Encodage des observations

Les analyses scientifiques concernant l'évolution des populations ne sont possibles que grâce au suivi des animaux dans le temps et dans l'espace.

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Distribution en Wallonie

Le raton laveur est une espèce originaire d'Amérique du Nord, introduite en Europe pour la chasse et la fourrure à la sortie de la seconde guerre mondiale. Elle est désormais largement répandue en Europe de l'Ouest, tout particulièrement en Allemagne.

Observé pour la première fois en 1986 en Belgique, le raton laveur s'est propagé en Wallonie à partir de la frontière allemande et luxembourgeoise. Son expansion s'est fortement accélérée depuis les années 2010. En 2020, les densités d'observation sont particulièrement élevées au sud de la Wallonie (notamment dans le massif ardennais et en Gaume). Les densités en zone Atlantique semblent pour le moment beaucoup plus faibles mais devraient augmenter dans un futur proche du fait de l'arrivée d'un nouveau front de colonisation en provenance du nord de la France.

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Crédits photos : © Katty Ledere et Philippe Son

Ailleurs sur le site :

Fiche d'identification (PDF-1997 ko)

Dépliant CiEi « Les mammifères non indigènes rencontrés à la chasse »

Dommages à la biodiversité

Alimentation

Le raton laveur est un animal essentiellement nocturne, qui est à la fois un excellent grimpeur et un très bon nageur même s'il préfère chasser dans les eaux de faible profondeur.

C'est un ramasseur cueilleur opportuniste, qui se nourrit principalement de végétaux (fruits et céréales) et d'invertébrés (insectes, écrevisses, vers de terre...) mais qui chasse également des amphibiens et des poissons ainsi que des oiseaux et des micromammifères. Il consomme la ressource la plus disponible et la plus accessible et investit du temps dans la collecte de nourriture, au fil de ses pérégrinations nocturnes.

little-raccoon-peeking-our-hole-tree-baby-head-paws-sticking-out-86762946nids de colonie d'hirondelle de rivage prédatés par raton laveur - Denis Colartbaby-raccoon-licking-black-mussel-dark-sandy-beach-ocean-shore-eating-124366660

Le raton laveur peut occuper les cavités dans les arbres, causer des dégâts de prédation dans les nids d'hirondelles de rivages (ici une colonie installée dans une sablière abandonnée) ou consommer des batraciens, des écrevisses et des moules d'eau douce.

Crédits photos : © DSSimages (Dreamstime.com), Marc Paquay et Landshark1 (Dreamstime.com).

Prédation

Le raton laveur est plutôt un collecteur et un cueilleur qu'un véritable prédateur. Comme il est très adaptable et opportuniste, il a tendance à consommer la nourriture la plus abondante. Il est pratiquement végétarien durant l'été, période durant laquelle les fruits et les graines sont abondants ; généralement, il mange plus de végétaux que d'animaux et prélève beaucoup plus d'invertébrés que de vertébrés.

S'il a longtemps été considéré comme une addition relativement inoffensive à la faune européenne, de plus en plus d'études montrent que ce prédateur opportuniste peut constituer une menace sérieuse pour la survie de populations d'espèces menacées en Europe (moules, écrevisses, reptiles, oiseaux, chauve-souris, etc.). Dans son aire d'origine, des impacts importants sur les oiseaux d'eau sont également régulièrement mis en évidence ; enfin, en Wallonie, un nombre croissant d'observations de terrain tendent à montrer que le raton laveur exerce localement une pression de prédation importante sur plusieurs espèces d'oiseaux menacées, comme le cincle plongeur, l'hirondelle de rivage ou le gobemouche noir.

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Les nichoirs installés pour les chouettes hulottes sont très attractifs pour les ratons laveurs.

Crédits photos : © Edwin Butter (Dreamstime.com) et Marc Paquay.

Compétition

Le raton laveur utilise les cavités arboricoles comme gîte nocturne ou abris pour les mises bas et peut ainsi entrer en compétition avec d'autres espèces utilisant cette ressource peu fréquente dans les forêts pauvres en vieux arbres (chouette hulotte, pigeon colombin, chat forestier, écureuil roux, martre des pins, etc.).

Pour en savoir plus

"Les mammifères prédateurs en Wallonie : une menace pour la chouette hulotte?" (Perrine Renard, Etienne Branquart et Vinciane Schockert, Forêt.Nature, 2022) (PDF-2787 ko)

Maladies

Réservoir de maladies

Le raton laveur est aussi reconnu comme un réservoir potentiel de maladies pouvant être transmises à l'homme (zoonoses), incluant différents virus, des bactéries et des vers parasites. Du fait de sa tendance à fréquenter les hommes, il présente un risque sanitaire plus important que d'autres animaux exotiques installés en Wallonie.

La transmission d'agents pathogènes peut s'effectuer par le biais de la consommation de fruits ou de légumes souillés par de l'urine ou par des excréments ainsi que par contact direct avec les animaux.

Pour éviter la contamination :

  • ne pas toucher ou s'approcher d'un raton laveur, qu'il soit vivant, malade ou mort ;

  • fermer les bacs à sable quand ils ne sont pas utilisés, surveiller les enfants pour éviter la consommation de terre ;

  • bien se laver les mains après les activités de jardinage ;

  • tenir les chiens en laisse dans les milieux forestiers, les vermifuger régulièrement et ramasser leurs excréments, conformément à la loi ;

  • éviter d'approcher, de toucher, de caresser ou de nourrir des animaux inconnus, errants ou sauvages, même s'ils ont l'air inoffensif ;

  • cueillir les baies sauvages à plus de 50 cm du sol, laver systématiquement les fruits et les légumes, cuire les aliments provenant de champs, de forêts ou de jardins potentiellement accessibles aux renards ou aux ratons laveurs.

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Crédits photos : © Matthias Barby, Alexander Dummer 4dgraphic et Adoscam.

Baylisascariose

Pathologie causée par un ver parasite du raton laveur, Baylisascaris procyonis , transmis par l'ingestion d'œufs excrétés dans les matières fécales. Occasionnellement, les chiens peuvent également héberger des vers adultes et excréter des œufs. Rarement, la baylisascariose peut être transmise à l'homme, en particulier chez les jeunes enfants qui sont les plus susceptibles d'ingérer de la terre. Les signes cliniques chez l'homme incluent une encéphalite (parfois mortelle) et des troubles oculaires.

Actuellement, la maladie est présente en Allemagne et aux Pays-bas. De plus la population de ratons laveurs est en pleine expansion chez nous. Ce ver parasite a été officiellement détecté dans 6 localités ardennaises en juillet 2024.

Rage

La rage est causée par un virus, le Lyssavirus , dont il existe plusieurs formes, presque toutes transmissibles à l'homme par la salive (lors d'une morsure, d'une griffure ou d'un léchage notamment). La rage est l'une des plus graves maladies transmissibles aux humains, car elle est mortelle et il n'existe aucun traitement à partir du moment où une personne présente des symptômes (troubles neurologiques). Des mesures préventives sont toutefois possibles avant l'apparition des symptômes, durant la période d'incubation, qui peut durer de deux semaines à plusieurs mois.

Les rages du renard et du chien ont été éliminées de Belgique depuis le début des années 2000 grâce à des campagnes de vaccination. Toutefois, le risque de retour du virus depuis des zones encore infectées n'est pas nul. Les ratons laveurs peuvent également être porteurs de la rage et nous la transmettre, comme les canidés ou les chauves-souris.

Pour en savoir plus

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Crédits photos : © Dennis Church, Png Nexus et TNS Sofres.

Leptospirose

Les leptospires sont des bactéries se développant préférentiellement dans les milieux chauds et humides (eaux douces, sols boueux) où elles peuvent survivre durant plusieurs mois.

La maladie est peu fréquente en Belgique mais constitue un problème de santé publique dans les zones chaudes et humides. Elle touche les personnes pratiquant une activité nautique (baignade, pêche d'eau douce...) ainsi que les professionnels au contact des animaux infectés (vétérinaires, éleveurs, personnel des abattoirs) ou de l'eau contaminée (égoutiers). Le parasite se développe dans le foie où il peut former une tumeur. Dans une faible proportion de cas, une forme grave peut se développer et conduire à une hospitalisation et un traitement sous antibiotique.

Le réservoir animal est très diversifié : outre les rongeurs (rats) et les petits mammifères sauvages (blaireaux, hérissons) qui ne sont pas malades mais uniquement transmetteurs de la bactérie, il y a également des animaux excréteurs et susceptibles d'être malades : espèces domestiques (chiens, chats, bovins, caprins, chevaux, porcs...) et nombreux mammifères de la faune sauvage (renard, chevreuil, sanglier...), ainsi que le raton laveur.

Echinoccocose

Chez l'homme, l'échinococcose est une maladie assez rare mais grave, difficile à diagnostiquer et soigner, potentiellement mortelle. L'échinocoque ( Echinococcus multilocularis ) est un petit ver plat qui parasite habituellement l'intestin du renard, mais aussi du chien ou du chat, sans entraîner de troubles particuliers.

La contamination de l'homme a lieu par l'ingestion involontaire d'œufs lors de la consommation d'aliments souillés par les déjections ou le contact avec un animal porteur, même mort. Sans provoquer de symptômes, les larves se développent pendant plusieurs années dans le foie pour former une tumeur. Elles peuvent aussi “coloniser” d'autres organes (poumons, cerveau...).

A l'instar d'autres carnivores, les ratons laveurs pourraient devenir des vecteurs de l'échinococcose. Il est donc important de ne pas les toucher, même morts.

Pour en savoir plus

Nuisances domestiques

Autour de la maison

Le raton laveur est très anthropophile . Il s'accommode de la présence humaine pour profiter des ressources alimentaires (dont les déchets) et en gîtes qui lui sont associées. De ce fait, les densités de ratons laveurs peuvent être entre trois et vingt fois plus élevées en zone urbanisée que dans les milieux naturels.

Evitons de nourrir les ratons laveurs! Le nourrissage du raton laveur est vivement déconseillé. Lui fournir de la nourriture l'attire près des habitations et entraîne sa prolifération. Or la surpopulation est propice au développement de maladies infectieuses, dont plusieurs peuvent être transmises à l'homme. De plus, l'alimentation proposée n'est souvent pas adaptée et peut lui causer des troubles digestifs.

Sa nature charmante et familière séduit facilement les humains. Mais une fois habitué à la présence des hommes, voire apprivoisé, il n'hésitera plus à utiliser ses talents de grimpeur, son intelligence et sa dextérité pour s'introduire dans les maisons et y causer des dommages. Ses incursions deviendront de plus en plus audacieuses, il sera bientôt accompagné par un nombre grandissant d'animaux, et leur présence va rapidement devenir une nuisance.

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Crédits photos : © Landschark1, Ahkenahmed et Dave Shea (Dreamstime.com).

En soirée et pendant la nuit jusqu'à l'aube (ses heures actives), il pénètre dans la maison par les portes et fenêtres ouvertes, par les chatières, et fouille armoires et frigos en quête de nourriture. Il peut également rentrer dans le grenier pour se mettre au chaud durant les périodes froides ou s'installer dans les cheminées pour y nicher (fréquent aux Etats-Unis).

Le raton peut ainsi causer différents dommages – dégrader le toit ou l'isolation d'une maison, boucher une cheminée, souiller le grenier avec ses excréments... Il dérange également par son tapage, que ce soit par des cris perçants dans le jardin ou par des grognements, des aboiements ou des ronronnements provenant de l'intérieur de la maison.

Autour de l'habitation, il visite les poubelles, le poulailler (il mange les œufs et les poules) et consomme toute nourriture laissée à sa disposition - la gamelle pour le chien ou le chat, les graines pour les oiseaux ainsi que les fruits dans les arbres (cerises, prunes...).

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Crédits photos : © Landschark1 (Dreamstime.com), Andrew Brownsword et Sergey Lavrentev (Dreamstime.com).

Eviter les nuisances

Le principe de base pour éviter les nuisances du raton laveur est de ne pas le familiariser ou le nourrir en laissant des aliments à sa disposition, volontairement ou involontairement, ni de lui laisser accès à un abri potentiel (grenier, cabane de jardin, etc.).

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Actions :

1. Poulaillers

enfermer les poules pour la nuit

2. Branches d'arbre

élaguer pour maintenir un écart à l'habitation de plus de 1 mètre

3. Lucarnes et fenêtres

durant la nuit, limiter l'ouverture des fenêtres et autres entrées d'accès facile à un entrebâillement (oscillo-battant)

4. Gouttières

installer un dispositif pour empêcher l'escalade et l'accès au grenier

5. Fruits et nichoirs

apposer sur le tronc un dispositif empêchant d'y grimper (ex : manchon en plastique d'au moins 60 cm de haut, cloche de treillis de poule, ...)

6. Chatières

bloquer la chatière durant la nuit : privilégier un modèle avec contrôle par puce électronique

7. Poubelles et compost

empêcher l'accès aux déchets alimentaires en prévoyant un contenant hermétique et sécurisé

8. Nourriture

ne pas laisser de nourriture pour oiseaux ou animaux domestiques accessible à l'extérieur de la maison durant la nuit

9. Bacs à sable

les couvrir lorsqu'ils ne sont pas utilisés

10. Proximité

ne jamais toucher ni apprivoiser les ratons laveurs

Astuces :

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  • POUBELLES : Ne sortir vos poubelles que le matin du ramassage, fermer le couvercle à clé ou avec un mousqueton, les attacher pour éviter qu'elles ne soient renversées.... Dans certaines Intercommunales, il existe des systèmes de fermeture à clé que l'on peut rajouter au conteneur de base. Renseignez-vous !

  • MANGEOIRES : Accrocher les mangeoires pour oiseaux à des fils suspendus entre deux arbres ou au sommet d'une tige fine à laquelle le raton laveur ne sait pas grimper.

  • POULAILLER : sur les portes du poulailler, installer des loquets et des serrures complexes , fermant par exemple avec une clé ou avec un mousqueton à vis ; le toit doit être solidarisé avec les murs, afin de ne pas pouvoir être soulevé; prévoir un grillage suffisamment serré pour condamner toutes les ouvertures (e.a. fenêtres).

  • FRUITIERS : Couper les branches basses à moins d'un mètre du sol et placez au moins temporairement, au moment où les fruits atteignent leur maturité, un système empêchant les animaux de grimper dans l'arbre, telle qu'un anneau en plastique lisse, un système « stop minou », un cône anti-prédateur...

Dommages aux productions agricoles

Les ratons laveurs apprécient les fruits et les céréales, principalement le maïs. Ils peuvent avoir un impact dans les vergers ou les champs, même si les dégâts sont généralement insignifiants en grande culture.

Ailleurs sur le site :

Dépliant : le raton laveur, éviter ses nuisances domestiques (PDF-1493 ko)

Source : http://biodiversite.wallonie.be/