Par commune
Synthèse des attaques sur proies domestiques
Ce tableau reprend l'ensemble des signalements d'attaques sur proies domestiques transmis au Réseau Loup en date du 03/05/2023, et faisant l'objet d'une suspicion d'attaque par un loup.
Chaque cas s'accompagne d'un diagnostic permettant d'objectiver la responsabilité du loup sur base des indices collectés. Les animaux attaqués incluent les individus tués et/ou blessés.
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Ovins
Impact sur les élevages ovins
- en cours
En Wallonie, l'attaque de loup la plus importante a concerné un élevage dans lequel 35 animaux ont été victimes au cours d'une seule et même attaque tandis que l'attaque la plus importante causée par un chien sur un élevage ovin a fait 17 victimes.
Caprins
Impact sur les élevages caprins
en cours
Bovins
Impact sur les élevages bovins
en cours
Quel prédateur ?
Le Gouvernement ayant pour volonté d'indemniser les éleveurs lésés par des attaques de loup, il est essentiel de redoubler d'efforts pour distinguer avec la plus grande certitude possible les attaques de chiens de celles de loup. Les conseils qui suivent ne permettent pas de se substituer à l'expertise des membres du Réseau Loup, qui sont les seuls habilités à opérer une autopsie, à prélever des échantillons, et/ou à intervenir en vue d'une éventuelle indemnisation. Ils permettent toutefois d'acquérir les bons réflexes avant de contacter le Réseau loup.
La première étape consiste à préserver les lieux afin de ne pas altérer la "scène du crime". Il convient dès lors de
ne pas piétiner excessivement la zone
d'isoler de la zone le reste du troupeau
de couvrir la carcasse sans la déplacer
de la stocker dans un lieu frais en cas de forte chaleur. Dans ce cas, des photos de la zone d'attaque doivent être prises avant le déplacement de la dépouille.
La deuxième étape vise à déterminer s'il y a eu prédation ou non. Pour ce faire, il est important d'analyser une dépouille fraîche et d'analyser l'environnement immédiat. La carcasse peut ensuite être analysée.
Analyser une dépouille fraîche | Analyser l'environnement |
En cas de mort naturelle, la cause du décès peut être brouillée très rapidement par la consommation exercée par les charognards (corvidés, renards, sangliers, mustélidés,...). Pour établir la prédation, il faut donc :
| Pour établir la prédation, il faut :
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Les trois premières étapes franchies, l' analyse de la carcasse peut débuter. Réalisée obligatoirement par un membre du Réseau Loup, elle permettra de déterminer si la prédation est avérée (en cas de présence de morsures avec hématomes), et la nature du prédateur. Certains critères sont typiques du loup, d'autres du chien. La combinaison de plusieurs facteurs permettra de faire pencher la balance vers l'un ou l'autre.
Les critères davantage « typés loup » | Les critères davantage « typés grand chien » |
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L' ultime étape consiste à collecter de l'ADN dans l'espoir d'identifier le prédateur.
Pour en savoir plus sur le sujet, lire l'article paru dans Forêt.Nature (www.foretwallonne.be) : " Entre chiens et loups (PDF-1773 ko) " (Référence complète : Fichefet, V., Della Libera, F., Licoppe, A., Schockert, V. (2018) Entre chiens et loups. Forêt.Nature n°146, 36-41 pp.)