Aller directement au contenu de la page
Aller directement au menu principal
Aller directement aux informations additionnelles
Synonymes : | Français : Hespérie des potentilles, Armoricain Néerlandais : Bretons spikkeldikkopje Anglais : Oberthür's Skipper Allemand : Zweibrütiger Puzzlefalter |
---|---|
Groupe biologique : | Animaux / Invertébrés / Insectes / Papillons diurnes / Hesperiidés |
Jusque dans les années 1950, l'espèce était connue en Calestienne et en Haute-Meuse. Longtemps considérée comme éteinte, elle a de nouveau été observée en août-septembre 2013 dans un site de Gaume. Liée aux potentilles, elle fréquente les prairies maigres et les pelouses sèches.
Les Pyrgus sont relativement difficiles à identifier. Pyrgus armoricanus peut notamment être confondu avec Pyrgus alveus. Le dessus de Pyrgus armoricanus est gris-brun sombre ponctué de taches blanches. Une tache discale blanche est souvent marquée sur le dessus de l'aile postérieure. Le dessous des ailes postérieures est gris-jaune à gris-vert.
L'espèce se distingue des autre Pyrgus par une grosse tache ovale au revers de l'aile postérieure. Pour plus de détails, se référer à la clé de détermination du genre Pyrgus dans le livre "les Papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles", page 104.
Cette espèce est mentionnée dans l'Annexe 2b du décret du 6 décembre 2001 modifiant la Loi du 12 juillet 1973 de la Conservation de la Nature qui indique (Article 2) que cette espèce est intégralement protégée (espèces menacées en Wallonie). Cette protection implique l'interdiction :
Les interdictions visées aux points 1°, 2°, 5°, 6° et 7° de l'alinéa précédent s'appliquent à tous les stades de la vie des espèces animales visées par le présent article, y compris les oeufs, nids ou parties de ceux-ci ou des spécimens.
Voir aussi les modalités de déclaration de la capture accidentelle ou de la mise à mort accidentelle de spécimens d'une des espèces strictement protégées (Article 2 quater) et les modalités de déplacement à brève distance d'espèces, nids ou oeufs menacés d'un danger vital immédiat ou vers un centre de revalidation (Article 2 sexies).
Les Articles 5 et 5bis définissent les modalités de dérogations aux mesures de protection des espèces animales et végétales. Voir l'AGW du 20 novembre 2003 relatif à l'octroi de dérogations aux mesures de protection des espèces animales et végétales (M.B. 20.01.2004).
Distribution en Belgique : | Flandre, Wallonie Sources :Fichefet, V. et al (2008); Parmentier, L. et al. (2014) |
---|---|
Statut de présence : | Re : reproduction Sources :Fichefet, V. et al (2008); Parmentier, L. et al. (2014) |
Indigenat : | Or : indigène Sources :Fichefet, V. et al (2008); Parmentier, L. et al. (2014) |
Type de distribution : | Li : limitée Sources :Fichefet, V. et al (2008); Parmentier, L. et al. (2014) |
Distribution en Europe : | Toute l'Europe méridionale et essentiel de l'Europe centrale. La Wallonie se situe en limite nord d'aire. C'est le moins exigeant et le plus répandu des Pyrgus, après P. malvae. |
Distribution en Belgique : | Historiquement, l'espèce était localisée en Flandre aux dunes du littoral, et en Wallonie essentiellement à la Calestienne, la Haute-Meuse et la Lorraine. Elle n'a jamais été notée en Région bruxelloise. Les dernières observations connues en Belgique dataient des années 1950. Après une longue éclipse, de nouvelles observations ont été réalisées en 2013 dans le sud de la Wallonie (Parmentier et al., 2014). |
Distribution en Wallonie : | Autrefois, l'espèce était surtout observée en Calestienne et en Haute-Meuse, mais aussi en Lorraine. Elle a longtemps été considérée comme disparue de la région. En 2013, de nouvelles observations ont été réalisées dans un site gaumais. Depuis, cette hespérie est contactée annuellement sur ce site et a été observée ponctuellement sur d'autres stations de l'extrême sud du pays. |
Carte : | |
Ecologie : | L'espèce s'observe surtout dans les prairies maigres fleuries et les pelouses sèches xériques. Les oeufs sont déposés isolément sur le dessous des feuilles de différentes espèces de potentilles: Potentilla neumanniana, P. reptans, P. erecta, etc. La littérature renseigne également Helianthemum nummularium mais cette indication demande confirmation. L'espèce vole en deux (parfois trois) générations. Chez nous, l'espèce volait surtout de juin à fin septembre. Elle hiverne au stade chenille. |
---|
Tendance : | DD : données déficientes |
---|
Espèce menacée : | Oui |
---|---|
Statut : | DD : données déficientes |
Liste : | NE |
---|
Stratégie de conservation : | Cette espèce ne pourra réapparaître durablement en Wallonie que si elle y trouve des habitats favorables. Elle devrait donc directement tirer profit des futurs plans d'action "pelouses sèches" et "prairies maigres". |
---|