Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation |
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| | | Genetta genetta | Ecéchappé | Acaccidentel | Rarare | NEnon évalué | |
La longue queue annelée de la genette ainsi que son pelage moucheté de noir caractérisent ce carnivore au premier coup d'oeil. Seules de rares observations ont été faites en un peu moins d'un siècle en Belgique. Elles pourraient être le fruit d'animaux échappés de captivité. Sources : Libois, 2006. |
| | | Glis glis | Orindigène | Rereproduction | Rarare | STstabilité | |
Ce petit mammifère arboricole est le plus grand de nos trois Gliridé et se distingue par son pelage gris uniforme du corps et de la queue qui est touffue et longue. Masse corporelle de 80 à 250 grammes et longueur du corps sans la queue de 14 à 20 cm pour les animaux adultes. Espèce largement distribuée en Europe moyenne mais actuellement absente des Régions flamande et de Bruxelles-Capitale et limitée en Région wallonne à quelques localités de Gaume. Ecologie stricte: milieu de vie limité aux vieilles forêts caducifoliées, hêtraies et/ou chênaies, aux strates fournies et diversifiées. Fréquente aussi les parcs et les vergers proches de massifs forestiers et peut gîter dans les cabanes et les maisons forestières. |
| | | Lepus europaeus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | RGrégression | |
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| | | Lutra lutra | Orindigène | Ponon observé mais possible | CRen situation critique | RGrégression | |
La loutre est une espèce emblématique devenue particulièrement rare en Région wallonne. La qualité et la continuité des habitats disponibles le long des cours d'eau ainsi que la présence de proies sont essentielles à sa préservation. Une reconnexion avec des populations venant de France ou d'Allemagne est imaginable, à terme, mais nécessite l'aménagement de corridors écologiques pour favoriser l'espèce. Un projet LIFE impliquant la Belgique et le Luxembourg a visé la restauration des habitats de la loutre entre 2005 et 2011 (www.loutres.be). |
| | | Lynx lynx | | Hihivernant | REéteinte régionalement | NOnouvelle | |
Le lynx est un des trois grands prédateurs sauvages recolonisant progressivement plusieurs régions d'Europe, parfois grâce au concours de réintroductions organisées par les autorités. Si quelques individus sont réapparus de façon improbable dans l'Est de la Belgique dans les années 90, leur présence ne semblait toutefois pas due à une recolonisation naturelle. Chez cette espèce en effet, la dispersion des jeunes s'effectue de proche en proche, les nouveaux espaces occupés par des individus en dispersion apparaissant à la frange d'un noyau de population existant ou dans un ancien territoire inoccupé de la population. Les observations d'il y a 20 ans dans l'Est de la Belgique ont fini par s'étioler, ramenant le lynx au rang des espèces absentes en Région wallonne. Depuis le printemps 2020, un individu semble cependant présent dans la vallée de la Semois. L'origine de ce lynx est pour l'instant indéterminée mais sa localisation est très éloignée des premiers foyers connus de cette espèce (Rhénanie-Palatinat ; 250 km). Des investigations sont en cours pour connaître sa provenance. Prédateur spécialisé du chevreuil, pouvant toutefois se contenter de plus petites proies (lièvres, campagnols...), c'est un chasseur à l'affût. Sa discrétion est son atout majeur et sa quiétude essentielle, ce qui rendent rares ses rencontres avec l'homme. Il ne représente, par ailleurs, aucun danger pour celui-ci. |
| | | Martes foina | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
Anthropophile, ce mustélidé de taille moyenne fréquente avant tout les zones urbanisées, jusqu'à l'intérieur des villes. Souvent peu appréciée pour ses courses effrénées dans les greniers et pour les crottiers qu'elle y laisse, la fouine joue pourtant un rôle important dans la régulation des populations de micromammifères. Elle occupe également les parcs, vergers, tas de bois, vieilles granges, cabanes, haies, carrières abandonnées, ... On peut aussi la rencontrer en forêt, le plus souvent à proximité des lisières. |
| | | Martes martes | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
La martre est un mustélidé typiquement forestier. Son agilité lui permet, entre autres, de chasser les écureuils ou les oiseaux dans les houppiers avec une aisance déconcertante. Si elle ressemble physiquement à la fouine, elle s'en distingue néanmoins par de nombreux critères. Elle est régulière au sud du pays, là où les massifs forestiers sont bien développés. |
| | | Meles meles | Orindigène | Rereproduction | DDdonnées déficientes | STstabilité | |
La population wallonne de blaireau a été particulièrement fragilisée au cours des années '80 (rage) mais, depuis lors, et grâce à l'utilisation de la vaccination antirabique des renards en lieu et place du gazage systématique des terriers, les effectifs de ce mustélidé se sont progressivement reconstitués. Des comptages sont en cours (ULg) afin d'évaluer le niveau de population, suivre son évolution dans le temps et déterminer les facteurs limitants sa progression. |
| | | Micromys minutus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Le plus petit rongeur d'Europe. Dos roux-orangé, ventre blanc, queue nue, légèrement prenante, à peu près aussi longue que la longeur tête + corps; pavillons des oreilles assez petits; poids de 6 grammes environ. Distribution : Partout. Ecologie : Milieux à végétation herbacée haute (ourlets forestiers, roselières, champs de céréales, mégaphorbiaies diverses, prairies de fauche). Tisse un nid aérien sphérique fait d'un entrelacs de feuilles de graminées finement découpées. Sources : Libois (1997). |
| | | Microtus agrestis | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos brun foncé, ventre grisâtre, queue courte nettement bicolore; pavillons des oreilles velus, relativement dissimulés dans la fourrure; poids allant le plus souvent de 20 à 50 grammes. Distribution : Partout. Ecologie : Milieux herbacés ouverts, de préférence humides et avec une végétation haute, friches à pseudoligneux, lisières forestières, tourbières. Sources : Libois (1997). |
| | | Microtus arvalis | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos brun clair, ventre grisâtre, queue courte d'une seule couleur; pavillons des oreilles bien visibles, peu velus; poids allant le plus souvent de 15 à 35 grammes. Distribution : Partout. Ecologie : Milieux herbacés ouverts et non humides à végétation plutôt rase, champs cultivés et leurs bordures, jardins. Sources : Libois (1997). |
| | | Microtus subterraneus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos brun foncé tirant vers le noir, ventre gris, queue courte nettement bicolore; pavillons des oreilles velus, relativement dissimulés dans la fourrure; oeil petit; poids allant le plus souvent de 15 à 25 grammes. Distribution : Partout. Ecologie : Champs cultivés, prairies, bois de feuillus, parfois dans des prairies humides.Vit en petits groupes assez localisés. Mode de vie essentiellement souterrain. Se nourrit des parties souterraines des végétaux. Sources : Libois (1997). |
| | | Mus domesticus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos gris, ventre blanc grisâtre, queue nue,à peu près aussi longue que la longeur tête + corps; pavillons des oreilles grands couverts de poils très courts, yeux de taille moyenne; poids allant le plus souvent de 10 à 15 grammes. Distribution : Partout. Ecologie : Essentiellement dans et autour des habitations humaines et de leurs dépendances: entrepôts, granges, étables, greniers, fenils... Sources : Libois (1997). |
| | | Muscardinus avellanarius | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Le muscardin fait partie de la famille des Gliridés. De petite taille (6 à 9 cm), il présente une couleur roux doré, plus claire sur le ventre et le menton, des oreilles arrondies peu poilues et de gros yeux noirs caractéristiques de cette famille. Sa queue équivaut à la taille de son corps. Elle est touffue sur toute sa longueur. Agile, il grimpe très bien aux arbres grâce à ses coussinets plantaires bien développés. Le muscardin hiberne d'octobre-novembre à avril dans un nid situé entre 1 et 5 mètres de haut, blotti dans un terrier, une souche, une fente d'écorce, un buisson, un nichoir ou un arbre creux. On enregistre une à deux portées annuelles de deux à sept petits qui naissent surtout fin juin, début juillet et début août. S'il n'est pas victime d'un de ses prédateurs (chouettes hulotte, effraie ou de Tengmalm, belette, martre), le muscardin peut espérer vivre environ 4 ans. Le muscardin est un animal typique des forêts feuillues mais apprécie particulièrement les lisières forestières bien denses et les secteurs boisés comportant au moins deux strates arborées ainsi qu'une végétation abondante au sol. Il se rencontre parfois dans les massifs de ronce ou de framboisier à hauteur d'homme, ou encore dans les roselières, des parcs, des plantations basses ainsi que le long des rivières, dans des aulnes. Source: Schockert & al. (2007) |
| | | Mustela erminea | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Petit mustélidé au pelage changeant suivant les saisons, l'hermine habite des milieux très variés mais principalement ouverts, là où elle pourra trouver sa proie de prédilection : le campagnol terrestre. On la rencontre ainsi dans les champs cultivés, prairies, haies, jardins, landes et tourbières, marais et lisières forestières mais elle évite en général l'intérieur des massifs boisés de même que les grandes étendues cultivées. Pour établir son gîte, elle choisira des pierriers, éboulis, vieux murets, tas de bois, voire les berges de cours d'eau. Sources : Libois (2006) |
| | | Mustela lutreola | | Exéteint | | REéteinte régionalement | |
Le vison européen n'est pas présent sur notre territoire. L'effondrement de ses populations en Europe au cours du dernier siècle a abouti a la fragmentation de son aire de répartition avec une population très isolée entre le sud de la France et le nord de l'Espagne et une aire de distribution plus vaste et mieux conservée en Europe de l'Est. Cette espèce menacée figure sur la liste rouge de l'UICN. Sources : Maran et al., 2008. |
| | | Mustela nivalis | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Le plus petit carnivore de notre faune sauvage est la belette. Son menu se compose principalement de petits campagnols. Son corps fusiforme muni d'une courte queue est coloré de brun-roux sur le dos et de blanc sur le ventre. Elle habite des habitats très variés ce qui implique qu'on la rencontre à peu près partout en Belgique. Sources : Libois (2006) |
| | | Mustela putorius | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Le putois, au corps allongé et bas sur pattes, présente un masque facial clair qui contraste avec le pelage sombre de son corps et le distingue des autres petits mustélidés. On peut le rencontrer dans des habitats variés mais il apprécie particulièrement les milieux humides, et notamment les fonds de vallées. Sources : Libois (1997). |
| | | Mustela vison (Neovison vison) | Ecéchappé | Acaccidentel | | DDdonnées déficientes | |
Mustélidé de taille moyenne, le vison d'Amérique est, comme son nom l'indique, une espèce exotique. Il a été introduit en Europe pour la production de fourrure. Des individus se sont ensuite échappés d'élevages ou/et ont été relâchés dans l'environnement. Considérée comme envahissante, cette espèce constitue aujourd'hui un sérieux facteur de déclin pour le vison d'Europe dans l'aire de répartition de celui-ci. En Belgique, ce sont surtout des observations sporadiques d'individus isolés qui ont été renseignées. Sources : Libois, 2006 ; Mitchell-Jones et al., 1999. |
| | | Myocastor coypus | Inintroduit | Rereproduction | | EXextension | |
Morphologie : Rongeur d'assez grande taille (les adultes pèsent parfois près de 10 kg). au pelage brun foncé. Museau camus, oreilles courtes, corps trapu, palmure des pattes postérieures laissant le doigt externe entièrement libre. Queue cylindrique munie de longs poils raide Distribution : Introduite en Europe au début du XXè S. Les populations actuelles se sont établies suite à l'évasion de spécimens élevés pour leur fourrure et à de nombreux lâchers clandestins. Ecologie : Rivières, étangs, marais. Se nourrit de plantes aquatiques sauvages ou aux dépens des cultures (maïs, betteraves). Creuse des terriers dans les berges qu'il contribue à effondrer. Ne s'éloigne jamais beaucoup de l'eau. Sources : Libois (1997). |