Portail Wallonie.be| Portail Environnement| Fédération Wallonie-Bruxelles

2462 - Terril de l'Espérance

Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB)

Synonymes :Espérance 3
Communes :Saint-Nicolas
Cantonnements DNF :Liège
Surface :10.52 ha
Coordonnées :X Lambert : 231882 - Y Lambert : 148515
Voir la localisation avec la cartographie dynamique
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué.

Intro

Brève description

Situé dans une zone fortement urbanisée de la Hesbaye liégeoise, à Saint-Nicolas, le terril de l'Espérance présente une diversité floristique et faunistique non négligeable malgré la dominance des bois de robiniers, généralement très pauvres en biodiversité. Plusieurs espèces de plantes vulnérables ou menacées en Région wallonne s'y maintiennent comme le jonc des chaisiers (Schoenoplectus lacustris) et l'épilobe lancéolé (Epilobium lanceolatum). La mise en place de mesures de gestion pourrait permettre de restaurer des conditions favorables aux communautés liées aux pentes mobiles ensoleillées et favoriser le retour de certaines espèces disparues.

Carto

Régions naturelles

  • E0 - Sillon sambro-Mosan

Limites administratives

Ancienne(s) commune(s)SurfaceNouvelle(s) commune(s)Province(s)
Montegnée10.52 haSAINT-NICOLASLIEGE

Cantonnements DNF

Cantonnement(s)SurfaceDirection(s)
Liège10.52 haLiège

Mentions dans d'autres inventaires de sites

A compléter

Site classé

A compléter

Propriétaire(s)

A compléter

Privé(s) Non  ONG Non  Communes Non  Région Non  Autres publics Non

Gestionnaire

Réserves Naturelles RNOB-Natagora, Rue du Wisconsin, 3, 5000 Namur.

Biotopes

Espèces

Espèces de valeur patrimoniale

TaxonStatut de protectionListe rougeStatutAnnéeRep*ProtectionSource
Animaux - Vertébrés - Oiseaux
Accipiter nisusOuiNon1 canton2006Natagora - Interreg Pays des Terrils
Animaux - Vertébrés - Amphibiens
Alytes obstetricansOuiNonPrésence actuelle à confirmer2006Natagora - Interreg Pays des Terrils
Rana temporariaOuiNonabondant2006Natagora - Interreg Pays des Terrils
Triturus cristatusOuiOuiIncertain2006Natagora - Interreg Pays des Terrils
Invertébrés - Insectes - Coléoptères
Lucanus cervusOuiOui2019V. Fievet, S. Denil, V. Mollers
Invertébrés - Insectes - Coléoptères - Coccinelles
Adalia bipunctata1 ind.2006Natagora - Interreg Pays des Terrils
Coccinella quinquepunctata1 ind.2006Natagora - Interreg Pays des Terrils
Invertébrés - Insectes - Orthoptères
Oedipoda caerulescensPrésence actuelle à confirmer2006Natagora - Interreg Pays des Terrils
Plantes - Plantes supérieures
Allium vineale2006Natagora - Interreg Pays des Terrils
Epilobium lanceolatum2006Natagora - Interreg Pays des Terrils
Epipactis helleborine2006Natagora - Interreg Pays des Terrils
Schoenoplectus lacustris2006Natagora - Interreg Pays des Terrils

Commentaires sur la faune

Oiseaux (données Natagora-Interreg Pays des Terrils, 2006): Accipiter nisus, Aegithalos caudatus, Buteo buteo, Certhia brachydactyla, Columba palumbus, Corvus corone, Dendrocopos major, Erithacus rubecula, Fringilla coelebs, Garrulus glandarius, Parus caeruleus, Parus major, Parus palustris, Phylloscopus collybita, Pica pica, Prunella modularis, Regulus ignicapillus, Sitta europaea, Streptopelia decaocto, Sylvia atricapilla, Troglodytes troglodytes, Turdus merula, Turdus philomelos, Turdus viscivorus.

Reptiles (données Natagora-Interreg Pays des Terrils, 2006): Anguis fragilis (?).

Amphibiens (données Natagora-Interreg Pays des Terrils, 2006): Alytes obstetricans, Bufo bufo, Rana temporaria.

Lépidoptères rhopalocères (données Natagora-Interreg Pays des Terrils, 2006): Aglais urticae, Anthocharis cardamines, Araschnia levana, Celastrina argiolus, Inachis io, Lasiommata megera, Leptidea sinapis, Maniola jurtina, Papilio machaon, Pararge aegeria, Pieris brassicae, Pieris napi, Pieris rapae, Polygonia c-album, Polyommatus icarus, Pyronia tithonus, Vanessa atalanta, Vanessa cardui.

Orthoptères (données Natagora-Interreg Pays des Terrils, 2006): Chorthippus brunneus, Chorthippus parallelus, Chrysochraon dispar, Leptophyes punctatissima, Phaneroptera falcata, Pholidoptera griseoaptera, Tettigonia viridissima

Coccinelles (données Natagora-Interreg Pays des Terrils, 2006): Adalia bipunctata, Calvia decemguttata, Calvia quatuordecimgutata, Coccinella quinquepunctata, Coccinella septempunctata, Brumus quadripustulatus, Halyzia sedecimguttata, Harmonia axyridis, Propylea quatuordecimpunctata, Psyllobora vigintiduopunctata

Autres (données Natagora-Interreg Pays des Terrils, 2006): Pyrochroa coccinea, Cercopis vulnerata, Graphosoma italicum.

Commentaires sur la flore

Plantes (données Natagora-Interreg Pays des Terrils, 2006): Acer campestre, Acer platanoides, Acer pseudoplatanus, Achillea millefolium, Agrostis gigantea, Alliaria petiolata, Allium vineale, Alnus incana, Anthriscus sylvestris, Arctium lappa, Arrhenatherum elatius, Artemisia vulgaris, Arum maculatum, Athyrium filix-femina, Betula pendula, Bolboschoenus maritimus (planté), Bromus sterilis, Bryonia dioica, Calystegia sepium, Capsella bursa-pastoris, Castanea sativa, Chaerophyllum temulum, Chelidonium majus, Chenopodium album, Cirsium arvense, Cirsium vulgare, Clematis vitalba, Cornus sanguinea, Corylus avellana, Cotoneaster horizontalis, Cotoneaster xwatereri, Crataegus monogyna, Cyperus longus, Dactylis glomerata, Dryopteris filix-mas, Echium vulgare, Elymus repens, Epilobium angustifolium, Epilobium lanceolatum, Epilobium roseum, Epilobium sp., Epipactis helleborine, Equisetum arvense, Fagus sylvatica, Fallopia japonica, Fraxinus excelsior, Galeopsis tetrahit, Galium aparine, Geranium robertianum, Geum urbanum, Glechoma hederacea, Hedera helix, Heracleum sphondylium, Hieracium lachenalii, Hieracium laevigatum, Hieracium sabaudum, Hippuris vulgaris, Holcus lanatus, Hordeum murinum, Hypericum perforatum, Ilex aquifolium, Juglans regia, Juncus inflexus, Lactuca serriola, Lamium album, Lapsana communis, Lemna sp., Lolium sp., Lonicera periclymenum, Lythrum salicaria, Malus sylvestris subsp. mitis, Matricaria maritima subsp. inodora, Myriophyllum sp., Papaver dubium, Persicaria maculosa, Picris hieracioides, Plantago lanceolata, Plantago major, Poa annua, Poa nemoralis, Poa pratensis, Poa trivialis, Polygonum aviculare, Populus tremula, Potentilla sterilis, Prunus avium, Prunus laurocerasus, Prunus serotina, Prunus spinosa, Pyrus communis, Quercus petraea, Quercus robur, Ranunculus ficaria, Ribes rubrum, Ribes uva-crispa, Robinia pseudoacacia, Rosa canina, Rubus idaeus, Rubus sp., Rumex obtusifolius, Rumex scutatus, Salix sp., Sambucus nigra, Schoenoplectus lacustris, Scrophularia nodosa, Senecio inaequidens, Sisymbrium officinale, Solanum dulcamara, Sonchus asper, Sonchus oleraceus, Sorbus aucuparia, Stellaria media, Tanacetum vulgare, Taraxacum sp., Taxus baccata, Tragopogon pratensis, Trifolium dubium, Tussilago farfara, Typha latifolia, Ulmus glabra, Ulmus minor, Urtica dioica, Veronica hederifolia, Viola odorata.

Champignons (données Natagora-Interreg Pays des Terrils, 2006): Astraeus hygrometricus.

Espèces exotiques

Plantes: Bolboschoenus maritimus (planté), Cotoneaster horizontalis, Cotoneaster xwatereri, Cyperus longus (planté), Fallopia japonica, Prunus laurocerasus, Prunus serotina, Robinia pseudoacacia, Senecio inaequidens, Taxus baccata.

Animaux: Harmonia axyridis.

Conservation

Objectifs de conservation

A compléter

Menaces

A compléter

Recommandations

A compléter

Plan de gestion

Afin de favoriser le développement de la biodiversité sur ce terril actuellement réduite, les principales mesures recommandées sont :
1. La restauration de l'alimentation des mares ou imperméabilisation artificielle des mares existantes (bâches…) afin d'assurer le maintien de la zone humide existante ;
2. La gestion de restauration des mares par curage, débroussaillage des berges, élagage des arbres ceinturant les mares et réalimentation hydrique de la zone humide ;
3. La gestion de restauration des pentes mobiles, où l'oseille à feuilles d'écusson et l'épilobe lancéolée ont été signalées, par déboisement et débroussaillage des arbres et arbustes ;
4. La gestion de restauration de la friche jouxtant la boulaie pionnière sur pente par débroussaillage régulier avec exportation du foin ;
5. Le maintien d'une gestion en taillis des fourrés et lisières longeant les lignes électriques ;
6. La gestion de restauration de la zone à clématite des haies (ancienne zone déboisée il y a quelques années) près du sommet par débroussaillage régulier afin de remettre en lumière les pentes mobiles favorables aux espèces pionnières ;
7. La réouverture du sommet par mise à blanc des robiniers (et des autres ligneux) afin d'assurer
une vision panoramique ;
8.La gestion de restauration des boisements à robiniers selon un plan de gestion de mise à blanc étalé et en rotation permettant de restaurer à terme un boisement d'essences indigènes alternant avec des zones plus ouvertes (friches) et des lisières arborées.

Accès du public

Présnce de sentiers aménagés, d'un parcours Vita, d'un parking, de mares aménagées et de panneaux informatifs.

Détails

Description physique

Cet ancien terril charbonnier d'une surface de plus de 10 ha s'étend dans la périphérie urbanisée de Liège, au nord-ouest de la ville. Il prend place sur la bordure méridionale du plateau de Hesbaye.

Il s'agit d'un ancien crassier de 82 m de hauteur, commencé au début 19ème siècle, qui appartenait au charbonnage de l'Espérance et Bonne-Fortune jusqu'en 1990, date à laquelle il devient propriété de la commune de Saint-Nicolas.

Il est classé en catégorie A par la Région wallonne, c'est-à-dire qu'il ne peut être exploité.

Description biologique

Le terril de l'Espérance a été étudié d'un point de vue biologique en 2006 dans le cadre du projet Interreg "Pays des Terrils" (Natagora-Interreg Pays des Terrils 2006).

Les relevés ont permis de dénombrer près de 124 espèces de plantes sur le terril de l'Espérance. La majorité des espèces sont des espèces forestières nitrophiles très communes en Wallonie. Cette flore relativement banale s'explique par le caractère artificiel des boisements qui sont dominés par le robinier (Robinia pseudoacacia), largement naturalisé sur le site, comme en beaucoup d'autres endroits. Cette espèce, d'origine américaine, fut plantée initialement pour stabiliser les sols mais a tendance à banaliser la flore qui se développe en sous-bois.

Les essences qui arrivent à se développer à côté du robinier sont peu abondantes. On peut citer l'érable sycomore (Acer pseudoplatanus), le bouleau verruqueux (Betula pendula), l'orme champêtre (Ulmus minor), le sureau noir (Sambucus nigra) mais aussi le merisier (Prunus avium) et le cerisier à grappes (Prunus padus).

Le sous-bois est peu diversifié et compte principalement la ronce (Rubus sp.), la chélidoine (Chelidonium majus) et le lierre (Hedera helix). On rencontre régulièrement l'alliaire (Alliaria petiolata), la benoîte commune (Geum urbanum), l'épervière vulgaire (Hieracium lachenalii), le cerfeuil sauvage (Anthriscus sylvestris), le gratteron (Galium aparine), ... Des espèces plus intéressantes, sans pour autant être rares, sont notées comme l'épipactis à larges feuilles (Epipactis helleborine), l'ail des vignes (Allium vineale) ou le groseillier à maquereau (Ribes uva-crispa).

Notons tout de même que le site abrite un fragment de pente mobile colonisée actuellement par une boulaie claire, dans laquelle subsiste quelques espèces pionnières remarquables telles l'oseille à feuilles d'écusson (Rumex scutatus) et l'épilobe lancéolée (Epilobium lanceolatum). Ces espèces sont en passe de disparaître du site en raison du boisement trop important !

En s'approchant du sommet du site, on rencontre une large zone qui a été débroussaillée voici quelques années et qui est actuellement envahie par la clématite des haies (Clematis vitalba). Les espèces qui arrivent à pousser parmi la clématite sont peu nombreuses: surtout la morelle douce-amère (Solanum dulcamara) et l'achillée millefeuille (Achillea millefolium).

Le sommet est occupé par une mini pelouse très pauvre dominée par le raygrass (Lolium perenne) dans laquelle on rencontre l'armoise vulgaire (Artemisia vulgaris), le cirse commun (Cirsium vulgare), le plantain lancéolé (Plantago lanceolata), etc.

Enfin, au niveau des mares aménagées, plusieurs espèces de plantes aquatiques peu communes à rarissimes en Wallonie, mais plantées lors de la conception de la mare, sont signalées comme le scirpe maritime (Bolboschoenus maritimus) et le souchet long (Cyperus longus). On trouve également sur les berges des mares le jonc des chaisiers commun (Schoenoplectus lacustris), le jonc glauque (Juncus inflexus) ou encore la salicaire (Lythrum salicaria).

Parmi les autres organismes observés sur ce terril, on peut citer les mousses qui comptent 42 espèces, ainsi que l'astrée hygrométrique (Astraeus hygrometricus), champignon pionnier peu commun des zones désertiques, trouvé sur la portion de pente mobile colonisée par les bouleaux en compagnie de l'oseille à feuilles d'écusson et de l'épilobe lancéolé.

La faune du terril de l'Espérance n'est que partiellement connue.

Une seule espèce d'amphibien est régulièrement notée sur le site, il s'agit de la grenouille rousse (Rana temporaria). Elle est particulièrement abondante et facilement visible au sortir de l'hiver au niveau des mares où des dizaines d'individus viennent s'y reproduire. Des pontes de crapauds ont été observées par une naturaliste de la commune dans les mares mais l'espèce n'a pas été identifiée. Il est probable qu'il s'agit du crapaud commun ou du crapaud accoucheur. De même, le rare triton crêté (Triturus cristatus), signalé par des naturalistes de la commune, n'a pas été revu dans les mares. En fait, l'espèce n'aurait plus été observée à cet endroit depuis qu'une batterie de voiture a été jetée dans la mare il y a de cela trois années.

Les friches et fourrés en périphérie du terril ainsi que les taillis régulièrement taillés pourraient accueillir le discret orvet (Anguis fragilis), ce lézard sans patte en régression en Wallonie.

L'avifaune de l'Espérance est réprésentée par un cortège d'espèces forestières ou ubiquistes communes. Environ 25 espèces ont été observées durant la période de nidification. L'espèce la plus remarquable est l'épervier d'Europe (Accipiter nisus) qui a niché sur le site. Des nichoirs à mésanges sont installés sur le terril depuis plusieurs années et ils sont suivis chaque année par Daniel Rose. En 2007, la nidification fût très mauvaise suite aux conditions météorologiques défavorables aux mésanges (printemps froid et humide). Une mangeoire est également placée sur le site en hiver à des fins pédagogiques et pour le baguage.

Parmi l'entomofaune, trois groupes ont fait l'objet de relevés détaillés: les papillons de jour, les orthoptères et les coccinelles.

Dix-huit espèces de papillons de jour ont été vues sur le site dont cinq en périphérie près du parking. Il s'agit d'espèces pour la plupart communes à banales en Wallonie. Les espèces dominantes sont le tircis (Pararge aegeria), espèce forestière, et les piérides (Pieris spp.). L'azuré des nerpruns (Celastrina argiolus) est une espèce commune au printemps en particulier près du sommet dans la zone à clématite des haies mais aussi près des mares. Au sommet du terril, le machaon (Papilio machaon), la belle dame (Vanessa cardui) et la mégère (Lasiommata megera) sont observés en vol de parade profitant des ascendances thermiques du terril. Ces comportements ont également été observés sur les terrils du Hasard et de Blegny-Mine. Dans les boisements, certaines espèces sont observées en densités très faibles (souvent des individus isolés) faisant penser à des espèces égarées sur le site comme le myrtil (Maniola jurtina) ou l'aurore (Anthocharis cardamines). Plusieurs espèces des milieux ouverts sont rencontrées en vol autour du terril en fin d'été dont le vulcain (Vanessa atalanta), espèce migratrice, le paon du jour (Inachis io), espèce hibernant durant l'hiver.

Peu d'espèces d'orthoptères sont observées sur le site car le boisement ne se prête pas à ces insectes surtout héliophiles. En tout, sept espèces sont recensées mais il est probable que d'autres soient présentes. Ainsi, on s'étonnera de ne pas trouver le méconème varié (Meconema thalassinum), espèce forestière commune quoique discrète. Les criquets du genre Chorthippus sont communs sur le site surtout sur les sentiers et les zones ouvertes (taillis, mise à blanc, pelouse et friche). La sauterelle la plus commune est la decticelle cendrée (Pholidoptera griseoaptera). Cette espèce aptère se trouve en abondance dans les ronciers et les fourrés. Nous signalerons la présence de la sauterelle ponctuée (Leptophyes punctatissima), espèce des lisières pas rare mais très discrète. Le criquet à ailes bleues (Oedipoda caerulescens), signalé dans le passé sur le site, n'a pas été retrouvé. Il a probablement disparu suite au boisement du site.

Les coccinelles sont représentées par à peine dix espèces, toutes communes à très communes en Wallonie. Ce sont essentiellement des espèces forestières. Comme sur beaucoup de terrils, les deux espèces dominantes sont la coccinelle à 7 points (Coccinella septempunctata) et la coccinelle asiatique (Harmonia axyridis), espèce exotique invasive prédatrice de nos espèces indigènes. Les autres espèces communes sont des espèces forestières comme la grande coccinelle orange (Halyzia sedecimguttata) observée surtout au printemps sur les bouleaux et la coccinelle à 14 points blancs (Calvia quatuordecimguttata) plutôt observée en été sur les feuillus. La coccinelle à 22 points (Psyllobora vigintiduopunctata) est très commune sur les plantes du sous-bois attaquées par l'oïdium qui se développe en fin d'été. Nous signalerons la présence de la peu commune coccinelle à 5 points (Coccinella quinquepunctata) qui a été observée sur une berce le long d'un sentier. Cette espèce est réputée fréquente dans les milieux ouverts thermophiles. Sa présence sur le site démontre donc sa capacité à coloniser les milieux pionniers comme les ouvertures créées par les coupes forestières.

D'autres insectes ont été observés sur le site. Sur les ombellifères poussant le long des sentiers, le cardinal (Pyrochroa coccinea) a été noté en compagnie du cercope vulnérant (Cercopis vulnerata) et de la punaise rayée (Graphosoma italicum).
Enfin, animal omniprésent, le renard (Vulpes vulpes) fréquente régulièrement le site. Il est observé très souvent par les habitants jouxtant le terril.

Monument naturel

A compléter

Monument historique

A compléter

Histoire du site

Activité minière de 1679 à 1973.

Divers

Sources

Natagora - Interreg Pays des Terrils

Répondants de l'information

P. HAUTECLAIR (Interreg Pays des Terrils - Natagora) Rue du Wisconsin, 3, 5000 Namur.

Date de la dernière modification de la fiche

2013-03-01