• L0 - Ardenne
• L2 - Ardenne septentrionale

A compléter

A compléter

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A compléter

L'enrésinement : des fagnes viennent d'être enrésinées et de petits épicéas pointent entre les molinies. Autour des trous de plantations subsistent des touradons de molinies tranchés et retournés.
Drainage : un drainage excessif pourrait compromettre les zones les plus marécageuses. Le curage de certains drains, avec rejet des terres sur les bords provoque des modification du tapis herbacé.
Dans les rares parties accessibles, le tourisme. Au Pont du Centenaire un beau suintement de narthécie et trèfle d'eau est très abîmé par le piétinement.

Arrêt des plantations d'épicéas.
Exclusion des plantations nouvelles.
Contrôle du drainage.
La grande coulée de narthécie se trouvant au sud du site doit être protégée prioritairement.

A compléter

Accès très difficile, pas de chemins.

Bel ensemble de fagnes situé au nord-est de Hockai, entre le ruisseau de Polleur, descendant de la fagne de Polleur, située immédiatement au sud du Mont-Rigi. Il est limité, au nord, par le ruisseau de Polleur, (appelé à cet endroit Hoëgne sur la carte topographique); à l'est, par des pessières; à l'ouest et au sud, par des prairies. le coin nord-ouest de ce site se trouve au 'Pont du Centenaire', là où le ruisseau de Polleur devient la Hoëgne.
Les fagnes proprement dites sont entrecoupées de plantations d'épicéas.
Géologie : Phyllades et quartzites du Revinien.

On observe dans le site :
- des prairies à Molinia caerulea, très étendues, où sont dispersées des touffes de Dryopteris carthusiana, Carex echinata, C. nigra, C. rostrata,... sur un lit de sphaignes;
- des landes fragmentaires à éricacées, dispersées dans la molinaie, à Vaccinium myrtillus, V. vitis-idaea, V. uliginosum, Calluna vulgaris, Erica tetralix;
- des jonçaies acutiflores parfois envahies par Angelica sylvestris, Succisa pratensis, Cirsium palustre; des cariçaies à Carex nigra; des suintements occupés par de magnifiques populations de Narthecium ossifragum accompagné d'Eriophorum vaginatum, E. angustifolium, Succisa pratensis, Potentilla erecta, Viola palustris, Carex panicea,...; des groupements à Menyanthes trifoliata;
- d'une lande plus ou moins fragmentaire à Erica tetralix ;
- des jonçaies à Juncus effusus 5incl. var. compactus°;
- des cariçaies à Carex rostrata ;
- des groupements à Polytrichum commune et Sphagnum sp. recouverts de Vaccinium oxycoccos;
- des recolonisations forestières à Rubus sp., Salix aurita et en périphérie par Sorbus aucuparia;
- une aulnaie-boulaie le long du ruisseau de Polleur où l'on note des fourrés de Salix aurita, Frangula alnus,...et, au sol, Molinia caerulea, Deschampsia cespitosa, Luzula sylvatica, Persicaria bistorta, Polygonatum verticillatum, Dryopteris carthusiana, Athyrium filix-femina, Blechnum spicant, Trientalis europaea,... et une couche plus ou moins discontinue de Sphagnum sp.;
- des groupements à Juncus bulbosus dans les drains.

Pierrier de la Polleur : au pont de la Vekée (voir ci-dessous), ' la Polleur (= la Hoëgne) se faufile dans un amoncellement de blocs rocheux de toutes tailles qui encombrent son lit. On devine d'ailleurs que cette accumulation pierreuse s'étend également sous les pessières de la rive droite, comme aussi en face, dans le bas de la fagne de Polleur, particulièrement marécageuse ' (COLLARD et BRONOWSKI 1992).

Au Pont du Centenaire passe la Vèkée, très ancien chemin, mentionné pour la première fois en 1569. Son nom de Vèkée (ou Vecquée) dérive de 'Vèke', mot de l'ancien wallon qui veut dire 'Evêque'. En effet, ce chemin longeait la limite sud de l'évêché de Liège. Un diverticule traversait la Hoëgne au gué de l'actuel 'Pont du Centenaire' (d'après COLLARD et BRONOWSKI, 1993).
Pont du Centenaire : nommé ainsi car il fut édifié à l'occasion du centenaire de l'indépendance de la Belgique, en 1930.

D'après Ferraris, le site est indiqué comme tourbière.

A compléter

P. Frankard - DEMNA - DNE