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Synonymes : | Réserve de Ghlin |
---|---|
Communes : | Mons |
Cantonnements DNF : | Mons |
Surface : | 9.87 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 115546 - Y Lambert : 132045 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Située en 'Campine hennuyère' au nord-ouest de Mons, le site comprend le vallon du ruisseau de la Briserie et une partie du ruisseau d'Erbisoeul, au sein du vaste massif forestier constitué des bois de Baudour et de Ghlin. On y trouve en particulier une remarquable aulnaie oligotrophe à sphaignes (Sphagnum spp.) et violette des marais (Viola palustris), ainsi qu'une lande à bruyères en voie de restauration renfermant l'hydrocotyle (Hydrocotyle vulgaris) et la bruyère quaternée (Erica tetralix...). Le lézard vivipare (Zootoca vivipara) et la grenouille rousse (Rana temporaria) sont très présents sur l'ensemble du site.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Mons | 9.87 ha | MONS | HAINAUT |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Mons | 9.87 ha | Mons |
A compléter
Site non classé.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Code du site | Nom du site | Surface |
---|---|---|
106 | Les Burettes | 9,87 ha |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
C2.wc | Ruisseaux limoneux à pente moyenne - eutrophe | Dupriez P. | ||
D5.11 | Roselières sèches | Dupriez P. | ||
E5.3 | Ptéridaies | Dupriez P. | ||
F3.11 | Fourrés sur sols neutroclines à acidoclines, frais | Dupriez P. | ||
F4.11a | Landes humides à [Erica tetralix] sur sable humide | Dupriez P. | ||
F4.2 | Landes sèches | Dupriez P. | ||
G1.21 | Aulnaies-frênaies alluviales | Dupriez P. | ||
G1.41a | Aulnaies marécageuses sur substrat eutrophe | Dupriez P. | ||
G1.52 | Aulnaies marécageuses acidophiles | Dupriez P. |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
31.2 | Landes sèches | |||
31.831 | Ronciers | |||
37.3 | Prairies humides oligotrophes | |||
44.91 | Aulnaies marécageuses | |||
53.11 | Phragmitaies |
44.9111
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Accipiter nisus | Oui | Non | ||||||
Acrocephalus palustris | Oui | Non | ||||||
Asio otus | Oui | Non | ||||||
Dryocopus martius | Oui | Non | ||||||
Emberiza schoeniclus | Oui | Oui | ||||||
Locustella naevia | Oui | Non | ||||||
Luscinia svecica | Oui | Non | ||||||
Pernis apivorus | Oui | Non | ||||||
Phylloscopus sibilatrix | Oui | Non | ||||||
Scolopax rusticola | Non | Non | ||||||
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
Bufo bufo | Oui | Non | 2010 | P. Dupriez | ||||
Ichthyosaura alpestris | Oui | Non | 2010 | P. Dupriez | ||||
Lissotriton helveticus | Oui | Non | 2010 | P. Dupriez | ||||
Lissotriton vulgaris | Oui | Non | 2006 | P. Dupriez | ||||
Pelophylax lessonae | Oui | Non | 2006 | P. Dupriez | ||||
Rana temporaria | Oui | Non | 2010 | P. Dupriez | ||||
Salamandra salamandra | Oui | Non | 2006 | P. Dupriez | ||||
Animaux - Vertébrés - Reptiles | ||||||||
Anguis fragilis | Oui | Non | ||||||
Zootoca vivipara | Oui | Non | 2010 | Dupriez P. | ||||
Invertébrés - Insectes - Libellules | ||||||||
Calopteryx virgo | Non | Non | 2006 | P. Dupriez | ||||
Cordulegaster boltonii | Non | Non | 2006 | P. Dupriez | ||||
Lestes sponsa | Non | Non | 2006 | P. Dupriez | ||||
Libellula quadrimaculata | Non | Non | 2006 | P. Dupriez | ||||
Invertébrés - Insectes - Coléoptères - Carabidés | ||||||||
Bembidion doris | 2006 | P. Dupriez | ||||||
Bembidion unicolor | 2006 | P. Dupriez | ||||||
Dyschirius aeneus | 2006 | P. Dupriez | ||||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Carex canescens | 2010 | P. Dupriez | ||||||
Carex nigra | 2010 | Dupriez P. | ||||||
Erica tetralix | 2010 | P. Dupriez | ||||||
Hyacinthoides non-scripta | 2010 | P. Dupriez | ||||||
Juncus squarrosus | 2010 | P. Dupriez | ||||||
Thelypteris palustris | 2006 | P. Dupriez | ||||||
Viola palustris | 2010 | P. Dupriez | ||||||
Plantes - Mousses | ||||||||
Sphagnum spp. | 2010 | P. Dupriez |
Nombre d'espèces confidentielles en plus de celles citées ci-dessus : 1
Herpétofaune : Lacerta vivipara, Anguis fragilis, Rana lessonae, R. temporaria, R. arvalis, Bufo bufo, Triturus vulgaris, T. helveticus, T. alpestris, Salamandra salamandra. La présence de la grenouille oxyrhine (Rana arvalis) est tout à fait remarquable, car d'après PARENT (1979) cette espèce est cantonnée aux tourbières et bruyères humides de la Campine. Cette donnée est confidentielle et ne doit pas être diffusée.
Avifaune : bondrée apivore (Pernis apivorus), autour des Palombes (Accipiter nisus), bécasse des bois (Scolopax rusticola), hibou moyen duc (Asio otus), chouette hulotte (Strix aluco), pic épeiche (Dendrocopos major), pic noir (Dryocopus martius), pic vert (Picus viridis), pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix), locustelle tachetée (Locustella naevia), rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris), bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus), gorge bleue (Luscinia svecica), etc.
Entomofaune : diversifiée, avec plus de 120 recensées à ce jour (ANONYME, 1991).
- Odonates : Pyrrhosoma nymphula, Ischnura elegans, Coenagrion puella, Lestes sponsa, Calopteryx virgo, Cordulegaster boltonii, Anax imperator, Aeshna cyanea, Libellula quadrimaculata, Libellula depressa, Gomphus pulchellum.
- Carabidae : Bembidion doris, Bembidion unicolor et Dyschirius aeneus (source : P. Anrys, in dossier de demande d'agrément, 1998).
Espèce protégée : Erica tetralix, exceptionnelle dans la région !
Autres espèces intéressantes : Carex acutiformis, Hyacinthoides non-scripta, Juncus squarrosus, Sparganium erectum (source : dossier de demande d'agrément, 1998).
A compléter
Intérêt ornithologique au départ. Intérêt biologique (tourbière et aulnaie oligotrophe), entomologique et herpétologique.
Conservation d'un ensemble d'habitats caractéristiques de la Campine hennuyère (landes, bas-marais acides, aulnaie oligotrophe).
Abandon de la gestion traditionnelle extensive : prolifération de la mégaphorbiaie au détriment des communautés vivantes des landes humides et des bas-marais acides, fermeture paysagère due à une prolifération d'arbustres...
Pollution organique de la rivière traversant le site
A compléter
Etrépages (dans l'espoir de faire réapparaître les droséras et les bruyères quaternées jadis présentes sur le site).
Dans le cadre de la gestion du site des Burettes, priorité est donnée au maintien et à la restauration des milieux oligotrophes caractéristiques de la 'Campine hennuyère'. Les objectifs prioritaires du plan de gestion de la réserve sont :
- le contrôle et à la limitation des apports eutrophisants du ruisseau d'Erbisoeul sur tous les milieux à caractère oligotrophe de la réserve
- le développement des zones humides oligotrophes
- la restauration des éléments de landes (lande sèche et lande humide)
- le maintien de l'aulnaie oligotrophe en réserve intégrale
Les eaux courantes eutrophisées du ruisseau d'Erbisoeul ont perdu une grande part de leur intérêt. Il est essentiel d'en limiter les débordements dans la réserve en dégageant systématiquement les barrages qui peuvent se former en travers du ruisseau et le faire sortir de son lit. Toute intervention contribuant à éviter le passage de l'eau dans les milieux oligotrophes en période de crues est utile.
Afin d'accélérer l'élimination de la pollution par les micro-organismes présents dans la rivière, cette dernière sera maintenue au maximum en lumière par le recépage des aulnes et bouleaux présents le long de sa berge.
L'importance des sources et mares ayant conservé leur qualité oligotrophe est capitale pour la flore et la faune de la réserve. Les interventions de gestion réalisées à cet égard jusqu'à présent ont consisté au colmatage de certains drains et à l'approfondissement de mares.
Les landes sèches et humides sont actuellement très réduites en superficie. Deux plantes particulièrement envahissantes, la fougère aigle d'une part (qui forme actuellement un vaste peuplement quasi monospécifique) et la molinie d'autre part, se sont particulièrement développées au détriment des autres espèces et la gestion suivie consiste donc à en limiter l'extension. Deux méthodes sont utilisées pour cela :
- l'étrépage. Cette technique particulière consiste à enlever la couche superficielle du sol, sur une faible épaisseur, de façon à en éliminer la couche organique. L'étrépage convient particulièrement à la restauration des landes fortement dégradées. Il permet aux graines des espèces caractéristiques des milieux pauvres en éléments nutritifs, parfois conservées depuis fort longtemps dans le sol, de retrouver les conditions adéquates pour germer.
Après plusieurs essais d'étrepage manuel, un étrépage mécanique à plus grande échelle (1 ha) a été entrepris dans le cadre du programme LIFE 'Landes et nardaies' mené actuellement par les RNOB.
- le fauchage. Pratiquée généralement en fin d'été ou au début de l'automne, avec évacuation de la végétation coupée hors de la parcelle, cette opération permet de maintenir la végétation basse en diminuant la vitalité des deux espèces envahissantes. Elle convient donc particulièrement à l'entretien de la lande en bon état ou en voie de restauration.
Le maintien de la roselière implique de conserver le milieu ouvert par un débroussaillage régulier des espèces ligneuses (saules, bouleaux, aulnes) qui tendent à s'y réinstaller. Afin de favoriser le rajeunissement de la roselière, des fauchages peuvent être organisés occasionnellement en hiver, de préférence par temps de gel. Le produit de la fauche doit bien sûr être évacué (tas ou brûlage).
L'accès au public de la réserve naturelle sera limité dans le cadre de visites guidées, lors des chantiers de gestion ou toute autre activité organisée dans le site et avalisée par la commission de gestion.
Les véhicules motorisés et vélos tout terrain ne seront pas admis dans la réserve, à l'exception des engins agricoles et autres destinés à la gestion du site (fauche, débroussaillage, ...).
Les études scientifiques seront suscitées et menées après accord de la commission de gestion.
Pour des motifs de sécurité publique, de protection d'espèces ou de travaux de gestion, la commission de gestion peut interdire temporairement certains accès.
Le site appartient au territoire de la commune de Mons.
Le site se trouve au confluent du ruisseau de la Briserie et du ruisseau d'Erbisoeul, lesquels font partie des affluents de la Haine. Il est longé par la voie de chemin de fer de Bruxelles-Mons.
C'est une zone marécageuse située à 1km en aval de l'étang d'Erbisoeul et juste en amont des étangs de Ghlin, entre le bois de Baudour et le bois de Ghlin.
Les terrains concernés ici appartiennent au district phytogéographique brabançon et plus particulièrement à la Campine Hennuyère. L'altitude est de 60 m.
Le site est inclu dans la Zone de Protection spéciale de la Vallée de la Haine.
Ce site comprend le vallon du ruisseau de la Briserie et une partie de la vallée du ruisseau d'Erbisoeul
Le ruisseau de la Briserie est un cours d'eau propre et acide (pH 4,5 à 5). Il s'écoule au nord-est du massif forestier composé par le bois de Baudour et le bois de Ghlin, localisé dans la 'Campine hennuyère' au nord-ouest de Mons. Dans la partie nord-ouest du vallon, se développe une aulnaie oligotrophe adulte pratiquement indemne de taillis, dont la strate herbacée est dominée par des plages de sphaignes mélangées à Viola palustris, Carex canescens, Glyceria sp., Scirpus fluitans, Lythrum portula... Les nombreux méandres du ruisseau forment des mares attirant une grande population de grenouilles rousses au printemps. Au sud-est du vallon, se trouve la réserve naturelle RNOB de Ghlin (Les Burettes). Ce site se divise en plusieurs types de végétation. Une aulnaie oligotrophe, suite de l'aulnaie adulte, renfermant la même strate herbacée mais avec un taillis dense de bouleaux pubescents. A la confluence du ruisseau de la Briserie et du ruisseau d'Erbisoeul (ruisseau pollué organiquement ) l'aulnaie s'eutrophise et on y voit apparaître en sous-bois des tapis de Carex acutiformis, d'Iris pseudoacorus... et directement au bord du ruisseau d'Erbisoeul une végétation dominée par l'ortie. De l'autre coté du ruisseau d'Erbisoeul se développent : une aulnaie méso- à eutrophe avec notamment Cardamine amara, une lande sèche à humide en voie de restauration (abritant de belles plages de Calluna vulgaris, mais aussi Hydrocotyle vulgaris, Erica tetralix...), une roselière en partie sur sphaignes et Viola palustris. Le lézard vivipare et la grenouille rousse sont très présents sur l'ensemble de la réserve. (Texte : P. Dupriez)
Le site des Burettes à Ghlin est localisé dans la 'Campine hennuyère'. Plusieurs unités de végétation caractéristiques y sont encore identifiables en tant que telles à l'état de lambeaux plus ou moins bien constitués : lande à bruyère sèche, lande à bruyère tourbeuse (lande à bruyère quaternée), bas-marais acides, aulnaie oligotrophe.
A coté de ces milieux, on peut y noter également la présence de quelques unités beaucoup moins caractéristiques de la 'Campine hennuyère': roselière à Phragmites australis, aulnaie eutrophe, éléments de mégaphorbiaie rudérale,... L'installation de ces unités est liée aux perturbations dûes à la construction de la voie ferrée qui borde le site mais surtout à la contamination d'une partie du site par les eaux hypertrophes du ruisseau d'Erbisoeul. Des débordements périodiques de ce ruisseau déposent des quantités considérables d'éléments nutritifs et de polluants qui ont provoqué une eutrophisation des zones qui y sont soumises avec une évolution de la végétation vers des unités plus 'eutrophes'.
D'après DUPRIEZ (1990) et nos observations du 25 juin 1992, on peut observer dans le site :
- une aulnaie (couvrant la moitié de la superficie totale de la réserve) dans laquelle on distingue Alnus glutinosa, Betula pubescens et quelques arbustes disséminés (Prunus padus, Sambucus nigra) dans lequel se hissent Humulus lupulus et Solanum dulcamara). La strate au sol est exubérante et formée de hautes herbes (Lysimachia vulgaris, Valeriana repens, Iris pseudacorus, Cirsium palustre, Scirpus sylvaticus, Scrophularia cf. umbrosa, Lythrum salicaria, Phalaris arundinacea, Calamogrostis epigeios, Juncus effusus parmi lesquelles divers Carex dont Carex acutiformis et C. paniculata. Mentha aquatica, Caltha palustris, Ranunculus repens, Cardamine pratensis, C. amara, Scutellaria galericulata, Lychnis flos-cuculi, Athyrium filix-femina, Dryopteris carthusiana, Ajuga reptans, etc. sont présents également.
Phalaris arundinacea et Calamagrostis apigeios sont particulièrement abondants dans les clairières de l'aulnaie (CORINE 44.9111).
Cette belle aulnaie présente des zones rudéralisées dominées par Urtica dioica et Galium aparine.
- Une aulnaie riche en Sphagnum sp., Viola palustris, Carex canescens, C. pseudocyperus, C. pendula,...
- Des roselières à Phragmites australis et quelques pieds de Typha latifolia dans laquelle on retrouve la plupart des hautes herbes de l'aulnaie. On y observe également Viola palustris, Hydrocotyle vulgaris (CORINE 53.11).
- Une frange de Carex paniculata et Rumex hydrolapathum, en bordure du ruisseau.
- Des moliniaies (CORINE 37.3).
- Des mares à Berula erecta, Chrysosplenium alternifolium, Alisma plantago-aquatica, Narturtium officinale, etc.
- Des fragments de tourbières à Sphagnum sp., Carex nigra, Calamagrostis canescens.
- Des peuplements de Pteridium aquilinum avec Deschampsia flexuosa, Potentilla erecta, Galium saxatile, etc. (CORINE 31.816).
- Des recolonisations forestières par Frangula alnus, Alnus glutinosa, Betula pubescens, Salix aurita, S. cinerea, S. x multinervis.
- Des pelouses sèches à Deschampsia flexuosa, Teucrium scorodonia, Senecio sylvaticus, Solidago virgaurea, Polytrichum juniperinum,...
- Des ronciers envahis par Lonicera periclymenum (CORINE 31.831).
- Des zones étrépées où se développent Calluna vulgaris, Juncus squarrosus, Luzula multiflora subsp. congesta.
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RESNAT
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