Go to content
Go to main menu
Go to additional information
Communes : | Bertogne, La Roche-en-Ardenne |
---|---|
Cantonnements DNF : | La Roche |
Surface : | 21.06 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 240549 - Y Lambert : 88647 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
A compléter
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Bertogne | 6.33 ha | BERTOGNE | LUXEMBOURG |
Flamierge | 2.8 ha | BERTOGNE (partim ???) | LUXEMBOURG |
Ortho | 11.93 ha | LA ROCHE-EN-ARDENNE | LUXEMBOURG |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
La Roche | 21.06 ha | Marche-en-Famenne |
A compléter
Site non classé.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Code du site | Nom du site | Surface |
---|---|---|
125 | La Roche-en-Ardenne et Ortho | 21,06 ha |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
C3.52 | Végétation pionnière nitrophile des grèves humides | |||
D5.2 | Magnocariçaies et cladiaies | |||
G1.8 | Chênaies acidophiles |
44.913
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Carex acuta | ||||||||
Menyanthes trifoliata | ||||||||
Myriophyllum alterniflorum |
Les renseignements concernant la faune nous ont été communiqués par le conservateur.
Capreolus capreolus, Sus scrofa, Vulpes vulpes, Mustela erminea, M. nivalis, Martes foina, Muscardinus avellanarius, Ondatra zybethica (qui n'est pas chassé ici) sont présents de même que Pipistrellus pipistrellus.
Buteo buteo, Accipiter gentilis, A. nisus, Pernix apivorus, Strix aluco sont fréquents. Pandion haliaetus est un visiteur occasionnel observé en automne. Bonasa bonasia est présent, mais cette espèce était plus abondante jadis. On observe tous les oiseaux des bois dont : Dryocopus martius, Dendrocopos major, D. minor, Parus major, P. palustris, Nucifraga caryocatactes, (qui s'est maintenu après l'invasion de 1971),Muscicapa striata,...
Au bord de l'eau peuvent être rencontrés Alcedo atthis, Cinclus cinclus, Anas platyrhynchos, Trachybaptus ruficollis, Actitis hypoleucos, Motacilla cinerea, M. alba,... Ixobrychus minutus, Aythya ferina ont été aperçus pour la première fois en 1976.
Parmi les reptiles et les batraciens retenons : Rana temporaria, Triturus vulgaris, T. alpestris, Salamandra salamandra, Natrix helvetica, Anguis fragilis.
L'Ourthe voit passer Salmo trutta trutta fario, Thymallus thymallus, Perca fluviatilis, Leuciscus cephalus,...
Données à compléter.
Quercus rubra
Protection de la faune et de la flore.
Un projet de barrage à construire en aval devait noyer toute la vallée. Ce projet est pour le moment abandonné, mais il pourrait resurgir. En amont se trouvent des campings et lorsque les eaux sont basses, elles sont polluées. De nombreux kayaks passent en mars, avril, mai. Leurs occupants débarquent n'importe où, dérangent les animaux de la réserve (en particulier le martin-pêcheur), piétinent les plantes.
Etude botanique complète du site souhaitable.
Gestion assurée par le propriétaire, en suivant les conseils d'un ami forestier. Les chênaies à bouleau sont traitées de manière à obtenir de beaux chênes, les bouleaux étant destinés à fournir du bois de chauffage. Des hêtres, des tsugas ont été plantés à certains endroits comme bouche-trou. Les maigres taillis de chêne (2-3ha) qui poussent sur les rochers sont laissés à eux-mêmes. Des plantations sont faites sur les berges de manière à décourager le débarquement de kayaqueurs (Alnus glutinosa, par exemple).
Accès interdit.
Le site se trouve dans une région au relief ondulé dont les sommets sont généralement boisés et les dépressions occupées par des prairies et dans une moindre mesure des cultures. Il s'étend dans la vallée de l'Ourthe occidentale, sur Siegenien moyen et supérieur, au sud du bassin de Laroche et au pied de l'anticlinal de Serpont-Bastogne. Les roches sont surtout des quartzophyllades zonaires, des phyllades quartzophylladeux avec des bancs fossilifères, dans le Siegenien moyen; des phyllades, des grès quartzophylladeux, des quartzophyllades, des quartzites parfois fossilifères, dans le Siegenien supérieur (d'après ASSELBERGHS). La vallée de l'Ourthe est ici profondément enfoncée dans le plateau et comporte un versant concave très abrupt et un versant convexe en pente plus douce. La plaine alluviale est très étroite du côté concave, un peu plus large au pied du versant convexe. Le site inclut le confluent du ruisseau de Givroule et de l'Ourthe.
Le site comprend près de 15 ha de plantations diverses (épicéas, sitkas, douglas, mélèzes, tsugas,...). Les plantations d'épicéas les plus récentes ne dépassent pas trente ans d'âge. Ces plantations occupent soit les versants, soit la plaine alluviale.
Une partie du site (celle qui est la plus proche de l'habitation) est plantée de diverses espèces ornementales, principalement des conifères (bleus, dorés, pleureurs,...), mais également de Fagus sylvatica Cv. atropunicea, Quercus rubra, Aesculus x carnea, Populus alba, Sorbus aria, S. aucuparia, Salix div.sp.,... et de divers arbustes Rhododendron sp., Cornus alba, Arundinaria sp., Juniperus sp., etc. Les biotopes sont variés dans la réserve et on y distinguera une végétation des berges, des parties marécageuses de la plaine alluviale, des anciennes prairies pâturées redevenues sauvages, des bas de versant et des lisières forestières, des aulnaies alluviales, des forêts de versant, de rochers, etc.
D'après nos observations du 10 août 1990, le cours de l'Ourthe dont le niveau à cette époque de l'année est très bas est agrémenté de touffes de Ranunculus fluitans et Myriophyllum alterniflorum (Ranunculion fluitantis).
Le long des berges, sur les graviers et les vases on peut observer : Rorippa amphibia, Bidens frondosa (Bidention),Glyceria declinata, Sparganium erectum (Glycero-Sparganion), mais aussi des éléments épars de diverses associations comme : Menyanthes trifoliata, Carex vesicaria, Scutellaria galericulata, Persicaria hydropiper, Isolepis setacea, Mentha arvensis, Carex acuta et diverses espèces du Filipendulion ou du Phragmition. Des fourrés bordées de Salix aurita poussent çà et là.
Le marécage établi dans la plaine alluviale en amont du moulin groupe une magnocariçaie (Magnocaricion) à Carex cf. acuta, une jonchaie à Juncus effusus, Iris pseudacorus et Lysimachia vulgaris, une phalaridaie à Phalaris arundinacea. En bordure de ce marais, d'accès difficile et que le conservateur préfère laisser en paix, nous avons noté principalement : Stachys palustris, Filipendula ulmaria, Stellaria nemorum, Valeriana repens, Galium mollugo, Myosotis scorpioides, Achillea ptarmica, Alisma platago-aquatica, Scutellaria galericulata, Equisetum fluviatile, Ranunculus flammula, Scirpus sylvaticus, Galium palustre, Caltha palustris, etc.
Les anciennes prairies pâturées, maintenant à l'abandon, sont surtout occupées par la filipendulaie. Des zones sans doute fauchées de temps en temps, rassemblent les espèces du Filipendulion mais aussi des espèces prairiales ou de coupes. Un relevé fait à cet endroit permet de noter Epilobium angustifolium, Lotus pedunculatus, Filipendula ulmaria, Linaria vulgaris, Holcus lanatus, Angelica sylvestris, Stellaria graminea, Ranunculus repens, Cruciata laevipes, Galium mollugo, Veronica chamaedrys, Rumex acetosa, Deschampsia cespitosa, Persicaria bistorta, Potentilla erecta, etc.
A l'extrémité sud de la réserve, au confluent de la Givroule et de l'Ourthe, sur la rive droite, existe une très belle aulnaie formée de vieilles et hautes cépées d'Alnus glutinosa. Elle est parcourue par des chenaux asséchés. Elle surmonte un taillis lâche de Corylus avellana 22, Sorbus aucuparia +, Acer pseudoplatanus +, Crataegus laevigata +. Les ronces y sont abondantes. Au sol, les espèces hygrophiles, mésophiles et nitrophiles se mélangent : Deschampsia cespitosa 22, Stellaria holostea 12, Milium effusum 11, Geum urbanum 11, Geranium robertianum 11, Oxalis acetosella 12, Lamium galeobdolon subsp. montanum +, Festuca gigantea 12, Impatiens noli-tangere 11, Galium aparine 12, Urtica dioica 12 à 33, Persicaria bistorta 12 à 22, Athyrium filix-femina 11, Solanum dulcamara +, Stellaria nemorum 12 et, dans les chenaux, Chrysosplenium oppositifolium 22. (Stellario-Alnetum glutinosae 44.32). Latéralement apparaissent les espèces du Filipendulion. Localement, au contact de la chênaie acidophile de bas de pente, se développe une belle population de Poa chaixii. Sur la rive gauche, une plantation de mélèzes qui occupe la place de l'aulnaie, un chenal montre également Chrysosplenium oppositifolium mais aussi Crepis paludosa, Cardamine flexuosa, Carex remota, Lychnis flos-cuculi, Ajuga reptans, Glyceria fluitans,...(Carici remotae-Alnetum 44.913).
Sur les deux rives, les pentes les moins raides des versants sont occupées par des chênaies à bouleau. Sous les Quercus pedunculata 33 et Betula pendula 22, poussent quelques Corylus avellana 12, Frangula alnus 11, Sorbus aucuparia 12, Cytisus scoparius 11 et Rubus sp. 22. La strate herbacée est tout à fait caractéristique avec Holcus mollis 33, Deschampsia flexuosa 33, Teucrium scorodonia 22, Galium saxatile 22, Melampyrum pratense 12 à 22, Lonicera periclymenum 22, Hypericum pulchrum +, Maianthemum bifolium 12, Carex pilulifera +, Stellaria holostea +, etc.(Quercion robori-petraeae 41.5). Vaccinium myrtillus peut devenir très abondant sur le sommet des rochers.
Les affleurements rocheux portent des taillis rabougris de chêne et de bouleau sur une strate herbacée dominée par des tapis de Deschampsia flexuosa accompagnée de diverses fougères Athyrium filix-femina, Polypodium vulgare subsp. vulgare, Dryopteris filix-mas, D. carthusiana, D. dilatata, sur les rochers exposés au nord-est; de Calluna vulgaris sur les zones les plus sèches. Quelques pieds de Sorbus aria couronnent un affleurement exposé au sud. Malus sylvestris subsp.sylvestris est également présent.
Petits affleurements rocheux.
Plusieurs moulins sont disséminés le long du cours de l'Ourthe. Ce sont généralement d'anciens moulins à farine mais parfois il s'agit d'anciennes forges.
Au XVIIIe siècle, la vallée était occupée par la haute futaie. Le site se trouve aux alentours d'un ancien moulin transformé en résidence secondaire par le propriétaire. L'Ourthe est coupée par un barrage oblique qui amène de l'eau au bief de l'ancien moulin. Ce site a été choisi jadis pour établir un moulin, car il présentait une plaine alluviale relativement large et bien plate. Le moulin a peu à peu perdu ses fonctions de moulin et a été loué par un fermier. C'est ainsi que pendant la dernière guerre encore, la plaine alluviale et les bas de versants étaient occupés par des prairies 'à vaches'. A ce moment le barrage était à demi détruit par l'usure des ans, le manque d'entretien, etc. Le moulin a alors changé de propriétaire. Celui-ci (Mr. Boisson) a reconstruit le barrage, les vannes, etc., de manière à assurer l'alimentation en électricité du moulin, devenu résidence secondaire. Cette remise en état a provoqué l'apparition d'un large plan d'eau et l'inondation d'une partie de la plaine alluviale, deux éléments importants pour les plantes et les animaux. En cas de fortes pluies, l'eau passe par dessus le barrage qui peut même devenir complètement invisible lors des crues de la rivière.
RESNAT
SAINTENOY-SIMON, J. (1994)