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Communes : | Lontzen |
---|---|
Cantonnements DNF : | Eupen |
Surface : | 4.18 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 266434 - Y Lambert : 152209 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Situé dans le pays de Herve, en pays germanophone (Commune de Lontzen), le site de Rabotrath est particulièrement intéressant par la présence de prairies calaminaires et calcaires. Les pâtures extensives et semi-intensives permettent le maintien d'une flore et d'une faune remarquable. On y retrouve donc les espèces types inféodées à ce genre de milieu. A savoir, la pensée calaminaire (Viola calaminaria), le gazon de l'Olympe (Armeria maritima subsp. halleri), la fétuque calaminaire (Festuca ovina guestfalica), le tabouret calaminaire (Thlaspi caerulescens subsp. calaminare) et le silène enflé calaminaire (Silene vulgaris subsp. vulgaris var. humilis). Cette flore extêmement rare abrite entre-autres une petite population de petit nacré (Issoria lathonia), espèce protégée en Wallonie. Au niveau de l'aulnaie et dans les environs, on peut apercevoir trois espèces d'amphibiens (Rana temporaria, Bufo bufo, Alytes obstetricans) et au niveau de la mégaphorbiaie on peut rencontrer la Rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris).
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Walhorn | 4.18 ha | LONTZEN (partim ???) | LIEGE |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Eupen | 4.18 ha | Malmédy |
A compléter
A compléter
A compléter
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Réserves Naturelles RNOB-Natagora, Rue du Wisconsin, 3, 5000 Namur.
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Animaux - Vertébrés - Mammifères | ||||||||
Lepus europaeus | Non | Non | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | ||||
Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Acrocephalus palustris | Oui | Non | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | ||||
Emberiza citrinella | Oui | Non | 1 canton | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | |||
Falco subbuteo | Oui | Non | nicheur à proximité | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | |||
Falco tinnunculus | Oui | Non | nicheur possible | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | |||
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
Alytes obstetricans | Oui | Non | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | ||||
Bufo bufo | Oui | Non | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | ||||
Rana temporaria | Oui | Non | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | ||||
Invertébrés - Insectes - Papillons diurnes | ||||||||
Issoria lathonia | Oui | Non | 5 ind. | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | |||
Invertébrés - Insectes - Coléoptères - Coccinelles | ||||||||
Adalia bipunctata | 1 | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | |||||
Subcoccinella vigintiquatuorpunctata | 5 à 10 (Aulnaie) | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | |||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Armeria maritima subsp. halleri | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | ||||||
Carex rostrata | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | ||||||
Carex vesicaria | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | ||||||
Epilobium palustre | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | ||||||
Festuca ovina subsp. guestfalica | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | ||||||
Silene vulgaris | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | ||||||
Thlaspi caerulescens subsp. calaminare | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils | ||||||
Viola calaminaria | 2006 | Natagora Interreg Pays des Terrils |
Avifaune (données Natagora - Interreg Pays des Terrils, 2006):
Accenteur mouchet, Bruant jaune, Canard colvert, Corneille noire, Chouette effraie, Etourneau sansonnet, Fauvette à tête noire, Fauvette des jardins, Geai des chênes, Grimpereau des jardins, Grive musicienne, Linotte mélodieuse, Merle noir, Mésange à longue queue, Mésange bleue, Mésange charbonnière, Moineau domestique, Moineau friquet, Pie bavarde, Pigeon ramier, Pinson des arbres, Pouillot véloce, Rougequeue noir, Rousserolle verderolle, Tarin des aulnes.
Herpétofaune (données Natagora - Interreg Pays des Terrils, 2006):
Rana temparia, Bufo bufo, Alytes obstetricans.
Papillons (données Natagora - Interreg Pays des Terrils, 2006):
Aglais urticae, Aphantopus hyperantus, Colias hyale, Inachis io, Issoria lathonia, Lasiommata megera, Lycaena phleas, Maniola jurtina, Pararge aegaria, Pieris napi, Pieris rapae, Polygonia c-album, Polyommatus icarus, Vanessa atalanta, Vanessa cardui.
Orthoptères (données Natagora - Interreg Pays des Terrils, 2006):
Chorthippus biguttulus, Chorthippus brunneus, Chorthippus paralellus, Chrysochraon dispar, Omocestus viridulus, Tettigonia veridissima.
Coccinelles (données Natagora - Interreg Pays des Terrils, 2006):
Adalia bipunctata, Coccinella septempunctata, Harmonia axyridis, Psyllobora vigintiduopunctata, Subcoccinella vigintiquatuorpunctata.
Autres (données Natagora - Interreg Pays des Terrils, 2006):
quarante-quatre espèces de mousses, Andrenia cineraria, Colletes cunicularius, Nothochrysta capitata, Cicindella campestris, Polyporus sulfureus, Lepus europaeus.
Achillea millefolium, Aegopodium podagraria, Agrostis capillaris, Alliaria petiolata, Alnus glutinosa, Anemone nemorosa, Angelica sylvestris, Anthoxantum odoratum, Anthriscus sylvestris, Arenaria serpyllifolia, Armeria maritima halleri, Arrhenatherum elatius, Arum maculatum, Avenula pubescens, Barbarea vulgaris, Bellis perennis, Brachypodium sylvaticum, Bromus hordeaceus, Caltha palustris, Calystegia sepium, Campanula rotundifolia, Capsella bursa-pastoris, Cardamine hirsuta, Cardamine pratensis, Carex caryophyllea, Carex flacca, Carex ovalis, Carex paniculata, Carex rostrata, Carex vesicaria, Carpinus betulus, Centaurea gr. jacea, Cerastium fontanum vulgare, Cirsium arvense, Cirsium palustre, Cirsium vulgare, Colchicum autumnale, Corylus avellana, Crataegus monogyna, Crepis capillaris, Cynosurus cristatus, Dactylis glomerata, Daucus carota, Deschampsia flexuosa, Dryopteris carthusiana, Dryopteris dilatata, Epilobium hirsutum, Epilobium palustre, Epilobium parviflorum, Epilobium tetragonum, Equisetum fluviatile, Fagus sylvatica, Festuca altissima, Festuca ovina guestfalica, Festuca sp., Filipendula ulmaria, Frangula alnus, Fraxinus excelsior, Galeopsis tetrahit, Galium aparine, Galium mollugo, Galium palustre, Galium verum, Geranium dissectum, Geranium molle, Geranium pusillum, Geranium robertianum, Geranium rotundifolium, Geum urbanum, Glechoma hederacea, Hedera helix, Heracleum sphondylium, Hieracium bauhinii, Hieracium pilosella, Holcus lanatus, Hypochaeris radicata, Juncus acutiflorus, Juncus effusus, Juncus inflexus, Knautia arvensis, Lamium purpureum, Lapsana communis, Leontodon autumnalis, Leontodon hispidus, Leucanthemum vulgare, Linum catharticum, Lolium sp., Lotus corniculatus, Lotus pedunculatus, Lycopus europaeus, Malva neglecta, Ononis repens, Origanum vulgare, Persicaria hydropiper, Phleum nodosum, Pimpinella saxifraga, Plantago lanceolata, Plantago major, Plantago media, Poa compressa, Poa trivialis, Polygonum aviculare, Potentilla sterilis, Primula veris, Prunella vulgaris, Prunus avium, Quercus robur, Ranunculus auricomus, Ranunculus ficaria, Ranunculus repens, Ribes rubrum, Rubus sp., Rumex acetosa, Rumex conglomeratus, Salix sp., Sambucus nigra, Sanguisorba minor, Scirpus sylvaticus, Scrophularia nodosa, Scutellaria galericulata, Senecio inaequidens, Senecio jacobaea, Silene dioica, Silene vulgaris humilis, Sisymbrium officinale, Solanum dulcamara, Sorbus aucuparia, Stellaria media, Taraxacum sp., Thlaspi caerulescens calaminare, Thymus pulegioides, Trifolium pratense, Trifolium repens, Trisetum flavescens, Urtica dioica, Valeriana repens, Verbena officinalis, Veronica arvensis, Vicia sativa, Vicia sepium, Viola arvensis, Viola calaminaria, Viola hirta, Viola reichenbachiana, Viola sp.
Harmonia axyridis, Hieracium bauhinii, Senecio inaequidens.
A compléter
-L'intensification du pâturage
-La qualité physico-chimique du Fontenebach traversant l'aulnaie et la mégaphorbiaie.
A compléter
Les principales recommandations qui ressortent de ce plan de gestion sont :
1. L'épuration du ru eutrophisé alimentant l'aulnaie et la mégaphorbiaie ;
2. La gestion de restauration de la mégaphorbiaie par fauchage extensif afin de limiter les espèces nitrophiles. On procédera par une fauche en rotation tous les 3 ou 4 ans avec exportation du foin. On veillera à ne faucher que la moitié de la mégaphorbiaie lors de chaque passage en alternant les deux moitiés afin de conserver une partie de la mégaphorbiaie qui servira de refuges aux insectes ;
3. La réouverture (mise en lumière) de la mare embroussaillée dans l'aulnaie ;
4. La régulation minutieuse du pâturage pratiqué sur les zones de pelouses calaminaires et calcaires en évitant toute intensification des pratiques. Il est important de ne pas amender le site et d'assurer une mobilité optimale du bétail afin d'éviter un surpâturage et un surpiétinement ;
5. La plantation de haies basses à moyennes denses et touffues (cornouiller, viorne obier, fusain, bourdaine, nerprun…) favorables à l'entomofaune. Ces haies pourraient être financées en partie par les mesures argi-environnementales et placées comme éléments de séparation des parcelles et intégrées dans un plan de gestion agronomique ;
6. La sensibilisation et l'intégration de l'agriculteur propriétaire du terrain afin de l'impliquer directement dans la gestion du site et de lui faire comprendre les enjeux.
Présence de panneaux informatifs et de sentier de promenade.
Ancien terril charbonnier.
(Données provenant de Natagora - Interreg Pays des Terrils, 2006)
Flore de Rabotrath:
Les espèces observées se répartissent en plusieurs groupes écologiques :
- le groupe des espèces métallophytes liées aux pelouses calaminaires ;
- le groupe des espèces pseudométallophytes présentes sur l'ensemble du site ;
- le groupe des espèces des friches rencontrées dans les pâtures et dans la pelouse calcaire ;
- le groupe des espèces des zones humides rencontrées dans l'aulnaie et la mégaphorbiaie.
L'intérêt majeur du site réside dans sa pelouse calaminaire (Habitat Natura 2000) composée d'espèces métallophytes et pseudométallophytes. Cette pelouse calaminaire abrite plusieurs pseudométallophytes des pelouses calcaires en raison de l'affleurement de roches calcaires à proximité de la zone calaminaire.
Les espèces métallophytes sont représentées par cinq espèces que sont la pensée calaminaire (Viola calaminaria), le gazon de l'Olympe calaminaire (Armeria maritima subsp. halleri), le silène enflé calaminaire (Silene vulgaris humilis), le tabouret calaminaire (Thlaspi caerulescens subsp. calaminare) et la fétuque calaminaire (Festuca ovina subsp. guestfalica). Contrairement à la halde du Casino, la fétuque calaminaire, espèce indigène de la liste rouge des plantes menacées de Belgique, bien que dominante sur le site, n'élimine pas les autres espèces métallophytes. Cela pourrait s'expliquer par la pression de pâturage qui freine la graminée envahissante.
De nombreuses pseudométallophytes souvent calcicoles sont notées dans la pelouse calaminaire. Les principales espèces rencontrées sont l'oseille sauvage (Rumex acetosa), le petit boucage (Pimpinella saxifraga), la campanule à feuilles rondes (Campanula rotundifolia), l'agrostis stolonifère et capillaire (Agrostis stolonifera et A. capillaris), l'euphraise glanduleuse (Euphrasia officinalis), espèce semi-parasite du thym serpolet (Thymus pulegioides) très commun sur le site, ou encore la petite pimprenelle (Sanguisorba minor).
Au nord-ouest du site, affleure un petit massif calcaire sur lequel une pelouse diversifiée se développe. Celle-ci est particulièrement riche en espèces dont pas mal de calcicoles qui, dans le projet Pays des Terrils, n'ont été trouvées que sur ce site. On peut citer comme espèces typiques de ce milieu le plantain moyen (Plantago media), l'arrête-boeuf (Ononis repens), la laîche glauque (Carex flacca), la laîche printanière (Carex caryophyllea), le lin purgatif (Linum catharticum), le thym serpolet commun (Thymus pulegioides), la petite pimprenelle (Sanguisorba minor), le léontodon variable (Leontodon hispidus)…
Au sud du site, de l'autre côté de la route, se développe une petite aulnaie et une mégaphorbiaie alimentées par un ru eutrophisé avec pour conséquence la prolifération d'espèces nitrophiles dominées par l'ortie (Urtica dioica).
L'aulnaie est dominée par l'aulne glutineux (Alnus glutinosa) et secondairement le frêne (Fraxinus excelsior). La bourdaine (Frangula alnus) et le sorbier (Sorbus aucuparia) sont des arbustes communs dans ce boisement. En sous bois, on rencontre surtout des espèces nitrophiles comme le podagraire (Aegopodium podagraria), le compagnon rouge (Silene dioica), le gratteron (Galium aparine), la benoîte commune (Geum urbanum), le galeopsis tetrahit (Galeopsis tetrahit)… Ici et là, des espèces différentielles de l'aulnaie et de la mégaphorbiaie sont notées comme la scutellaire toque (Scutellaria galericulata), qui pousse sur les boues fraîches en compagnie du gaillet des marais (Galium palustre).
La mégaphorbiaie, située en pointe sud du site, est particulièrement eutrophisée avec une prolifération de l'ortie (Urtica dioica) et du gratteron (Galium aparine). La reine des prés (Filipendula ulmaria), espèce typique de cet habitat, est sous représentée car éliminée par les espèces nitrophiles. Malgré cette eutrophisation marquée, on rencontre ponctuellement quelques plantes intéressantes moins communes comme l'épilobe des marais (Epilobium palustre), qui se développe plutôt dans les sites non eutrophisés, l'oseille agglomérée (Rumex conglomeratus), la laîche vésiculeuse (Carex vesicaria), la laîche à bec (Carex rostrata), le lotier des fanges (Lotus pedunculatus).
Herpétofaune de Rabotrath:
Trois espèces d'amphibiens sont recensées sur le site. La grenouille rousse (Rana temporaria) est l'espèce la plus commune. Elle est rencontrée dans l'aulnaie. Des pontes sont comptées dans la mare à l'intérieur du boisement et des jeunes sont observés en sous-bois en fin de saison.
Le crapaud commun (Bufo bufo) est signalé par E. Graitson en périphérie du site.
Enfin, des crapauds accoucheurs (Alytes obstetricans), appelés également alytes, reconnaissables à leurs pupilles verticales, sont entendus au printemps à proximité du site. Les chanteurs semblent être localisés dans la carrière située au nord-ouest.
Avifaune de Rabotrath:
24 espèces ont été comptées sur le site en période de nidification. Ce sont essentiellement des oiseaux des bocages (linotte mélodieuse, bruant jaune, moineau friquet…) et des oiseaux ubiquistes (mésanges charbonnières et bleues, pie bavarde…). Trois espèces de rapaces ont aussi été observées autour du site. Nous supposons qu'elles le fréquentent aussi. Ces rapaces sont le faucon hobereau (1 nichée de 3 jeunes à 200 mètres du site), la buse variable (nicheuse à quelques centaines de mètres du site) et la faucon crécerelle (nicheur possible dans la carrière).
Le moineau friquet niche dans un nichoir placé à son intention. Deux nichoirs à chouette chevêche se trouvent aussi en périphérie des pelouses mais ils ne semblent pas occupés. L'effraie des clochers niche dans la ferme et utilise certainement les prairies comme terrain de chasse.
L'aulnaie abrite de temps en temps des tarins des aulnes qui viennent y reprendre des forces lors de leur migration.
Papillons:
Quinze espèces ont été observées sur le site. Toutes ces espèces sont des espèces communes. Toutefois, on peut souligner la présence du petit nacré (Issoria lathonia), espèce protégée en Wallonie. Ce papillon est lié aux pelouses calaminaires de notre pays en raison de l'abondance de la pensée, plante nourricière de sa chenille. L'espèce ne semble pas abondante sur le site car la pensée est y assez peu commune.
Trois espèces sont particulièrement communes sur le site. Il s'agit de l'azuré de la bugrane (Polyommatus icarus), ce petit papillon bleu rencontré abondamment sur la plupart des sites du projet Pays des Terrils. Le cuivré commun (Lycaena phleas), ce joli petit papillon brun, est observé abondamment sur le site en fin de saison. Le papillon trouve en abondance sur le site l'oseille sauvage, la plante nourricière de sa chenille. La piéride de la rave (Pieris rapae) est courante partout sur le site au printemps et en été.
Dans l'aulnaie, quelques espèces forestières sont notées comme le tircis (Pararge aegeria), le tristan (Aphantopus hyperantus) et le Robert-le-diable (Polygonia c-album).
En fin de saison, des espèces migratrices fréquentent le site comme le vulcain (Vanessa atalanta), la belle dame (Vanessa cardui) et le soufré (Colias hyale).
Orthoptères de Rabotrath:
Les relevés en orthoptères ont permis d'identifier six espèces dont le criquet verdelet (Omocestus viridulus), espèce à écologie multiple rencontrée aussi bien dans les zones humides que dans les zones plus thermophiles.
Etonnement, le criquet à ailes bleues (Oedipoda caerulescens) n'est pas observé sur le site alors que le faciès ras de la pelouse et les affleurements rocheux pourrait être favorable à l'espèce.
Tout comme sur la plupart des terrils, les espèces les plus communes sont les criquets du genre Chorthippus avec le criquet duettiste (Chorthippus brunneus) et le criquet des pâtures (Chorthippus parallelus) comme espèces phares.
La seule sauterelle observée est la grande sauterelle verte (Tettigonia viridissima) mais il est probable que le phanéroptère commun (Phaneroptera falcata), espèce commune des friches, la decticelle cendrée (Pholidoptera griseoaptera) et le méconème varié (Meconema thalassinum), espèces des lisières forestières et des bois, fréquentent le site.
D'une manière générale, on s'étonnera de la faible représentativité du groupe sur le site qui d'un point de vue des habitats est susceptible d'accueillir un nombre plus élevé d'espèces !
Coccinelles de Rabotrath:
Cinq espèces sont recensées sur le site ; ce qui fait de Rabotrath un des sites qui compte le moins d'espèces. La plupart des espèces sont localisées dans l'aulnaie. Les pâtures semblent évitées par les coccinelles probablement en raison de la pression du piétinement engendrée par le bétail et de la structure trop homogène de la végétation.
Il est probable que d'autres espèces fréquentent le site. On s'étonnera ainsi que dans l'aulnaie et les arbres isolés dans la pâture peu d'espèces forestières aient été observées. Il est probable que des espèces communes comme la grande coccinelle orange (Halyzia 16-guttata), la coccinelle à 10 points blancs (Calvia 10-guttata), la coccinelle à échiquier (Propylea 14-punctata) ou encore la coccinelle à 14 points blancs (Calvia 14-guttata) fréquentent le site.
Malgré ce nombre limité d'espèces, une d'elles mérite une attention particulière. Il s'agit de la coccinelle à 24 points (Subcoccinella 24-punctata) rencontrée en abondance sur les compagnons rouges de l'aulnaie. Cette espèce est habituellement commune dans les pelouses calaminaires (Ile aux Corsaires, Plombières…) où elle fréquente les silènes enflés calaminaires.
On rencontre sur le site la coccinelle asiatique (Harmonia axyridis) qui constitue à terme une menace pour toutes les autres espèces indigènes en raison de la prédation qu'elle réalise sur les autres coccinelles indigènes. Toutefois sur le site, ses densités semblent assez limitées.
La coccinelle à 22 points (Psyllobora 22-punctata) est l'espèce qui en été est la plus
prolifique. Elle est rencontrée dans les végétations attaquées par le champignon du genre
oïdium sur les bords de route et de l'aulnaie.
Autres:
Parmi les autres observations réalisées, on peut citer les mousses qui comptent 44 espèces.
La pelouse rase et les talus de terre nue encadrant le sentier d'accès constituent des habitats prisés par les abeilles solitaires qui y trouvent un sol meuble pour creuser leurs terriers. Les principales espèces identifiées sont Andrena cineraria et Colletes cunicularius.
Dans l'aulnaie, une espèce de chrysope, observée une seule fois en Belgique depuis 1950, a été retrouvée sur le site. Il s'agit de l'espèce Nothochrysa capitata dont l'identification a été confirmée par G. San Martin
La cicindèle champêtre (Cicindela campestris) n'est pas rare dans la pelouse calaminaire.
Le polypore soufré (Polyporus sulfureus), ce joli champignon jaune, se développe sur les vieux merisiers délimitant le site à l'est.
Dans les pâtures, le lièvre (Lepus europaeus) peut être aperçu.
A compléter
A compléter
Exploitation minière de 1847 à 1852
Natagora - Interreg Pays des Terrils
P. HAUTECLAIR (Interreg Pays des Terrils - Natagora) Rue du Wisconsin, 3, 5000 Namur.