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Communes : | Grez-Doiceau |
---|---|
Cantonnements DNF : | Nivelles |
Surface : | 34.3 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 169582 - Y Lambert : 161677 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Les friches de Pécrot-Chaussée jouxtent le site de l'étang de Pécrot, situé plus au nord (SGIB 262) et longent la Dyle à hauteur du village de Pécrot, sur la commune de Grez-Doiceau. Ponctuées de nombreuses zones de source et de petits ruisselets - le ruisseau de la Petite Marbaise y prend son cours - elles abritent une très intéressante mosaïque de milieux humides, allant des phragmitaies et mégaphorbiaies aux prairies humides, en passant par l'aulnaie-frênaie alluviale (habitat d'intérêt communautaire 91E0) et l'aulnaie marécageuse. Une telle diversité de milieux est bien sûr propice à l'observation d'une série d'espèces rares. L'avifaune est ainsi bien représentée, avec la présence régulière sur le site de la Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica), du phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus) ou encore de la bécassine sourde (Lymnocryptes minimus). Le castor (Castor fiber) fréquente également le site.
L'ensemble de la zone fait partie du site N2000 de la "Vallée de la Dyle en aval d'Archennes" (BE31004 ).
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Archennes | 0.9 ha | GREZ-DOICEAU | BRABANT |
Bossut-Gottechain | 39.73 ha | GREZ-DOICEAU (partim ???) | BRABANT |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Nivelles | 41.67 ha | Mons |
A compléter
Site non classé.
Commune de Grez-Doiceau
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Amis du Parc de la Dyle. Maison de Coullemont, 1390 Archennes (prendre contact avec Mr Capart, tél. 010/84.52.44).
Dr. Stenuit, rue de Perk 16, 1960 Sterrebeek, tél. 02/731.03.27.
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Animaux - Vertébrés - Mammifères | ||||||||
Castor fiber | Oui | Non | 2018 | C. Debois | ||||
Pipistrellus sp. | Oui | Non | 2010 | H. Paques & B. Nef | ||||
Plecotus austriacus | Oui | Oui | 2016 | Q. Smits | ||||
Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Acrocephalus schoenobaenus | Oui | Oui | 2014 | Divers observateurs | ||||
Alcedo atthis | Oui | Non | 2015 | F. Van Hove | ||||
Anas crecca | Non | Oui | 2010 | B. Nef | ||||
Dendrocopos major | Oui | Non | 2016 | T. Henneresse | ||||
Dryocopus martius | Oui | Non | 2015 | Divers observateurs (dont F. Van Hove) | ||||
Gallinago gallinago | Oui | Oui | 2015 | F. Van Hove | ||||
Lullula arborea | Oui | Oui | 2015 | F. Van Hove | ||||
Luscinia svecica | Oui | Non | 2015 | F. Van Hove | ||||
Lymnocryptes minimus | Oui | Non | 2015 | F. Van Hove | ||||
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
Bufo bufo | Oui | Non | 2010 | T. Kinet | ||||
Ichthyosaura alpestris | Oui | Non | 2007 | P. Dupriez | ||||
Lissotriton vulgaris | Oui | Non | 2007 | P. Dupriez | ||||
Pelophylax kl. esculentus | Oui | Non | 2007 | P. Dupriez, T. Kinet | ||||
Rana temporaria | Oui | Non | 2007 | P. Dupriez | ||||
Animaux - Vertébrés - Reptiles | ||||||||
Zootoca vivipara | Oui | Non | 2007 | P. Dupriez | ||||
Invertébrés - Insectes - Papillons diurnes | ||||||||
Carcharodus alceae | Non | Non | 2015 | J. Debras | ||||
Invertébrés - Insectes - Papillons nocturnes | ||||||||
Euplagia quadripunctaria | 2013 | M. Walravens | ||||||
Sesia apiformis | 2007 | P. Dupriez | ||||||
Invertébrés - Insectes - Libellules | ||||||||
Orthetrum brunneum | Non | Non | 2003 | M. Walravens | ||||
Invertébrés - Insectes - Coléoptères - Coccinelles | ||||||||
Anisosticta novemdecimpunctata | 2001 | G. San Martin | ||||||
Invertébrés - Insectes - Orthoptères | ||||||||
Conocephalus dorsalis | 2007 | P. Dupriez | ||||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Callitriche obtusangula | 2007 | P. Dupriez | ||||||
Cyperus fuscus | 1997 | A. Dekeyser | ||||||
Epipactis helleborine | 2009 | T. Paternoster |
Avifaune (autres sp.) : Anas crecca (2010), Ardea cinerea (2016), Ardea alba (2016), Certhia brachydactyla (2016), Ciconia ciconia (2014), Columba palumbus (2016), Corvus monedula (2016), Egretta garzetta (2015), Fulica atra (2016), Garrulus glandarius (2016), Grus grus (2014), Milvus migrans (2014), Motacilla cinerea (2016), Pernis apivorus (2015), Prunella modularis (2016), Sitta europaea (2016), Streptopelia decaocto (2016), Troglodytes troglodytes (2016).
Présence également de: Sciurus vulgaris (2017), Helix pomatia (2013). Gasterosteus aculeatus (2007).
Alopochen aegyptiacus, Fallopia japonica, Harmonia axyridis, Impatiens glandulifera, Prunus serotina, Psittacula krameri, Quercus rubra, Rana ridibunda, Robinia pseudoacacia, Senecio inaequidens, Solidago gigantea.
Rudéralisation généralisée.
D'après le PCDN de Grez-Doiceau (CIRCAETE 1997 ou 1999)(?):
L'ensemble du site a subi une forte détérioration ces dernières années.
Pour les eaux de surface, de nombreux rejets d'eau usée d'origine domestique en provenance des maisons de la rue Vanmeerbeek atteignent, directement ou via des drains, le cours de la Petite Marbaise qui traverse l'ensemble du site. Ce cours d'eau constitue en fait un drain qui parcourt le fond d'une cuvette de la plaine alluviale de la Dyle. De sa contamination résulte une eutrophisation néfaste pour le site. La pose du collecteur d'égouts amènera certainement une nette amélioration à ce propos. Cependant, l'implantation du collecteur autour de la partie nord du site devra être exécutée de manière à minimiser son impact sur le site.
Une ancienne décharge située au nord de la zone est constituée de déchets domestiques qui se sont accumulés sur une hauteur de 2,5 m. Les talus sont actuellement recouverts de végétation rudérale et arbustive (orties et saules).
Tout au sud du site, une zone remblayée en face des usines Tudor est recouverte par une végétation naturelle rudérale et arbustive (orties et saules). Celle-ci a été placée en zone de liaison sur la carte du réseau écologique. Cette végétation spontanée constitue en outre une zone tampon pour toute la partie sud du site de Pécrot Chaussée. En 1996, de nouveau dépôts de matériaux inertes ont été effectués à cet endroit. Il faudra soigneusement veiller à ce qu'ils ne menacent pas davantage les zones centrales situées au-delà de cette zone-tampon.
La préservation de l'intérêt du site serait assurée en augmentant l'humidité du sol et en réduisant les nuisances évoquées précédemment. Différentes pistes peuvent être envisagées :
· éviter de nouvelles plantations pour conserver le caractère ouvert du site;
· entretenir les alignements de saules têtards et envisager le remplacement progressif des rangées de peupliers par d'autres essences plus attractives;
· limiter l'extension des massifs arbustifs dans les milieux ouverts;
· faucher la roselière en hiver, en veillant à enlever le produit de fauchage et la litière;
· creuser quelques mares comme celle qui a déjà été creusée par les Amis du Parc de la Dyle le long de la rue A. Hoslet;
la Petite Marbaise, dont le lit a été modifié, constitue un drain qui parcourt tout le site; il faudrait établir une série de barrages pour rétablir une circulation de l'eau qui corresponde à ce qui existait auparavant; on pourra même envisager la possibilité d'utiliser le chemin est-ouest, constitué de remblai, comme appui à des barrages qui permettraient d'inonder le site. La mise en place d'une vanne sur l'un des barrages permettrait de jouer le rôle de trop-plein et de vidange. Une autre solution consisterait à combler les drains perpendiculaires à la Petite Marbaise et établir des barrages sur ceux qui ne sont pas perpendiculaires au cours d'eau;
Les pompages d'eau pourraient menacer cette zone, comme c'est le cas pour la Réserve du Bouly. Sur les terrains de la société qui exploite l'eau souterraine, une très belle cariçaie à laîches paniculées est située dans une cuvette alimentée en eau de source, juste au sud de la zone 1.6. Cette cariçaie a été reprise comme zone de développement en milieu ouvert sur la carte du réseau écologique. Sa protection, assurée en concertation avec le gestionnaire, en garantirait la sauvegarde et permettrait, à terme, de la faire passer en zone centrale.
Il y a des habitations à proximité immédiate du site. Leurs occupants devront être informés de manière à participer à sa préservation. Le site se prolonge en Région flamande et, ici encore, une concertation qui permettrait d'envisager globalement la gestion du site se révélerait certainement utile.
Accès libre sur les chemins.
Le site se trouve dans la plaine alluviale de la Dyle, sur la rive droite, en amont de l'étang de Pécrot. Il se trouve en contrebas des bois du Parc et de Saint-Bernard qui occupent une butte sableuse. Il est longé par une peupleraie rudérale fortement influencée par la proximité d'une rue. Des jardins s'étendent jusqu'à la plaine alluviale et différents aménagements y sont en cours : chemins, pompages, etc.
La plaine alluviale est très large à cet endroit. Elle est occupée par des prairies entrecoupées de haies de saules têtards, de rideaux de peupliers et de prairies abandonnées rudéralisées.
D'après SAINTENOY-SIMON, J. (1994):
Les anciennes prairies sont dans leur ensemble très nitrophiles. On y observe des vestiges de roselières, des bosquets d'aulnes et de saules.
Elles sont occupées par une végétation trés rudérale où dominent les orties et le gaillet gratteron. Deci, delà pointent des Iris pseudacorus, Primula elatior, Deschampsia cespitosa, Symphytum officinale est parfois très abondant.
Des fragments de roselières subsistent où l'on note Phragmites australis, Carex acutiformis, Galium aparine, Urtica dioica, Heracleum sphondylium, Angelica sylvestris, Epilobium angustifolium, Glyceria maxima, Epilobium hirsutum, Filipendula ulmaria, Cirsium palustre.
Des bouquets d'aulnes se dressent çà et là ainsi que des fourrés de Salix caprea et de très hauts Salix fragilis. Quelques Sambucus nigra et Prunus serotina sont disséminés.
Des vestiges de la végétation ancienne, ailleurs étouffée par les orties, se maintiennent dans les zones ouvertes comme les chemins. Lychnis flos-cuculi, Cirsium oleraceum, Juncus effusus, Scirpus sylvaticus, etc. s'y étendent.
Sparganium emersum, Cyperus fuscus ont été observés naguère dans le site.
Des aulnes ont été plantés à différents endroits au niveau d'anciennes friches.
D'après le PCDN de Grez-Doiceau (CIRCAETE. 1997 ou 1999)(?):
Site des « Friches de Pécrot Chaussée » (zones 1.3. à 1.6)
L'ensemble du site « Pécrot Chaussée » est situé entre la rue A. Hoslet et la rue de Florival. Il s'agit de biotopes combinant roselières et magnocariçaies avec une dominance du roseau, de la laîche aiguë, de la grande ortie, du gratteron, du cirse maraîcher,...
Le site couvre une surface de 10 hectares. Il se situe en contrebas des bois anciennement connus sous les noms de bois du Parc et bois Saint-Bernard.
Il est longé dans sa partie est par une peupleraie à sous-bois d'orties fortement influencée par la proximité de la rue Vanmeerbeek : des jardins s'étendent jusqu'à la plaine alluviale et différents aménagements ont eu lieu : chemins, station de pompage,...
Une partie importante du site consiste en des prairies abandonnées, rudéralisées et très nitrophiles. On y observe des vestiges de roselières et des bois d'aulnes et de saules. Au point de vue ornithologique, cette friche accueille la nidification d'une grande quantité de rousserolles verderolles. Le bruant des roseaux, le pouillot fitis, le coucou et le pic épeichette y sont régulièrement observés en période de nidification. Trois espèces de fauvettes y nichent également : les fauvettes des jardins, grisette et à tête noire. Elle constitue un lieu d'hivernage pour le râle d'eau. Le rossignol, la grive litorne, la locustelle tachetée, plus rares, y nichent peut-être.
Au Plan de secteur, le site est inclus dans une zone d'espace vert dont on a précisé la nature: zone naturelle d'intérêt scientifique et d'intérêt paysager. De plus, il est situé dans les limites du Parc Naturel Régional de la Dyle. Parallèlement, sa protection est renforcée du fait qu'il se trouve dans le périmètre de la Zone de Protection spéciale de l'Avifaune européenne.
On trouve, en bordure du site, une zone d'équipement communautaire et de services publics qui correspond à la zone de captage.
La roselière (zone 1.4) présente une prédominance du roseau et de la laîche aiguë. Elle est fortement rudéralisée et sa richesse florale est limitée par la concurrence d'espèces comme la grande ortie, les cirses, le gratteron,.... Elle s'étend sur une superficie d'environ 1,5 hectare. D'autres éléments typiques de milieu ouvert sont présents (zone 1.5) : une prairie humide à reine des prés située au nord et, au nord-est, une magnocariçaie à proximité des habitations. Toutes deux sont, elles aussi, fortement rudéralisées.
Localement, des arbustes envahissent le site au départ de massifs préexistants, c'est-à-dire à partir d'anciennes haies qui délimitaient des parcelles.
Au nord, une mare d'environ 500 m² en voie de comblement accueille de nombreuses espèces aquatiques. La massette a pris le pas sur d'autres espèces plus abondantes naguère, comme le plantain d'eau, le potamot et le jonc épars. A cette époque, les Amis du Parc de la Dyle y signalaient des pontes de crapauds communs, de grenouilles vertes et rousses, ainsi que de tritons.
Au sud, une aulnaie mésotrophe à laîches (zone 1.3) accueille les sources de la Petite Marbaise. L'aulne glutineux y est accompagné de saules et, au sol, on trouve essentiellement la laîche aiguë et la baldingère. On peut également noter la présence relativement abondante de la grande ortie et de ronciers.
A proximité, une magnocariçaie en cours de boisement présente encore une dominante de laîche aiguë.
Une aulnaie (zone 1.6), similaire à celle de la zone 1.3, est fortement dégradée. L'aulne glutineux y est accompagné en strate herbacée par la laîche aiguë et la grande ortie, comme espèces dominantes.
Aucun monument.
Aucun monument.
D'après Ferraris le site était jadis occupé par des bois et des prairies.
ZHIB
SAINTENOY-SIMON, J. (1994)