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Communes : | Erquelinnes |
---|---|
Cantonnements DNF : | Thuin |
Surface : | 3 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 130680 - Y Lambert : 113450 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Le Trou au Sable est une ancienne sablière située au nord d'Erquelinnes, à l'angle de la route nationale N40 et de l'ancienne ligne de chemin de fer reliant Erquelinnes à Mariemont, aujourd'hui transformée en piste cyclable. Le site s'étend en milieu agricole et occupe une surface d'environ 3 hectares. Il se présente comme une cuvette d'une profondeur maximale de 10 m délimitée par des talus modérément escarpés. Ces talus sont couverts par une prairie dominée par la grande marguerite (Leucanthemum vulgare), le fromental (Arrhenatherum elatius), l'achillée millefeuille (Achillea millefolium) et le lotier corniculé (Lotus corniculatus). Des fragments de pré maigre à petite oseille (Rumex acetosella) et luzule champêtre (Luzula campestris) apparaissent au sein de cette intéressante végétation. Le fond de la cuvette, au sol plus frais, est colonisé par une prairie nitrophile mais accueille aussi une petite zone humide au niveau d'une mare en assec. Contrairement à la réserve naturelle de la Fosse au Sable, localisée 400 m plus au sud, la colonisation arborée est ici très limitée et les quelques buissons présents sont favorables à la nidification de passereaux comme la fauvette grisette (Sylvia communis). Parmi la faune, on y observe notamment l'orvet fragile (Anguis fragilis), un reptile assez rare et localisé dans les paysages cultivés, tandis que l'entomofaune paraît particulièrement diversifiée.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
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Grand-Reng | ERQUELINNES | HAINAUT |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Thuin | Mons |
A compléter
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Acrocephalus palustris | Oui | Non | 2 chanteurs | 2012 | J.-Y. Baugnée | |||
Sylvia communis | Oui | Non | 3 chanteurs | 2012 | J.-Y. Baugnée | |||
Animaux - Vertébrés - Reptiles | ||||||||
Anguis fragilis | Oui | Non | 2012 | J.-Y. Baugnée |
Mammifères (données J.-Y. Baugnée 2012): Oryctolagus cuniculus, Vulpes vulpes.
Reptiles (données J.-Y. Baugnée 2012): Anguis fragilis.
Oiseaux (données J.-Y. Baugnée 2012): Acrocephalus palustris, Carduelis carduelis, Corvus corone, Emberiza citrinella, Garrulus glandarius, Parus major, Phasianus colchicus, Pica pica, Picus viridis, Prunella modularis, Sylvia atricapilla, Sylvia communis.
Coléoptères (données J.-Y. Baugnée 2012): Agapanthia cardui, Agapanthia villosoviridescens, Agrypnus murinus, Calvia quatuordecimguttata, Harmonia axyridis, Larinus planus, Malachius bipustulatus, Oedemera lurida, Oedemera nobilis, Oedemera virescens, Onthophagus joannae, Rhyzobius litura, Tytthaspis sedecimpunctata.
Odonates (données J.-Y. Baugnée 2012): Coenagrion puella, Coenagrion scitulum.
Lépidoptères (données J.-Y. Baugnée 2012): Acrolepia autumnitella, Aglais urticae, Bucculatrix nigricomella, Bucculatrix noltei, Camptogramma bilineata, Chrysoteuchia culmella, Coleophora paripennella, Crambus lathoniellus, Deltote bankiana, Dichrorampha petiverella, Eupithecia abbreviata, Lycaena phlaeas, Maniola jurtina, Micropterix aruncella, Ochlodes sylvanus, Polyommatus icarus, Stigmella hybnerella, Tyria jacobaeae.
Hyménoptères (données J.-Y. Baugnée 2012): Andrena flavipes, Anteon pubicorne, Bombus bohemicus, Bombus hypnorum, Bombus lapidarius, Bombus pascuorum, Bombus pratorum, Crossocerus cetratus, Formica fusca, Halictus tumulorum, Lasius niger, Myrmica scabrinodis, Nomada panzeri, Pontania bridgmanii, Psenulus concolor, Vespa crabro.
Névroptères (données J.-Y. Baugnée 2012): Chrysopa perla.
Orthoptères (données J.-Y. Baugnée 2012): Conocephalus fuscus, Leptophyes punctatissima, Pholidoptera griseoaptera, Tetrix undulata, Tettigonia viridissima.
Hémiptères (données J.-Y. Baugnée 2012): Anthocoris nemoralis, Aelia acuminata, Anoscopus albifrons, Anthocoris nemoralis, Aphrophora alni, Arthaldeus pascuellus, Atractotomus mali, Capsus ater, Cercopis vulnerata, Cicadella viridis, Cixius nervosus, Coreus marginatus, Craspedolepta nervosa, Cryptosiphum artemisiae, Eupelix cuspidata, Eupteryx atropunctata, Europiella artemisiae, Eurybregma nigrolineata, Gonocerus acuteangulatus, Himacerus mirmicoides, Javesella pellucida, Kybos perplexus, Liocoris tripustulatus, Lygocoris pabulinus, Lygus pratensis, Macropsis infuscata, Myrmus miriformis, Orthocephalus coriaceus, Philaenus spumarius, Podops inuncta, Rhaphigaster nebulosa, Ribautiana tenerrima, Stenocranus minutus, Stenodema laevigata, Tingis ampliata, Tingis cardui.
Diptères (données J.-Y. Baugnée 2012): Beris chalybata, Beris vallata, Caliprobola speciosa, Coremacera marginata, Dasineura aparines, Dasineura rosae, Dasineura cf serotina, Dasineura urticae, Dioctria atricapilla, Dioctria linearis, Dioctria rufipes, Dithryca guttularis, Eristalinus sepulchralis, Eristalis arbustorum, Eristalis lineata, Eristalis pertinax, Eristalis tenax, Euleia heraclei, Eumerus strigatus, Eupeodes corollae, Haematopota pluvialis, Helophilus pendulus, Helophilus trivittatus, Hemyda obscuripennis, Liriomyza amoena, Myathropa florea, Nemotelus pantherinus, Neoascia podagrica, Orthonevra nobilis, Oxyna parietina, Phytomyza fallaciosa, Pipizella viduata, Sphaerophoria scripta, Syritta pipiens, Tephritis neesii, Terellia serratulae, Urophora cardui, Urophora quadrifasciata, Xanthogramma pedissequum, Xylota segnis, Xyphosia miliaria.
Acariens (données J.-Y. Baugnée 2012): Cecidophyes galii, Phyllocoptes goniothorax.
Mollusques (données J.-Y. Baugnée 2012): Cepaea nemoralis, Succinea putris.
Plantes (données J.-Y. Baugnée 2012): Achillea millefolium, Alopecurus pratensis, Anthoxanthum odoratum, Arrhenatherum elatius, Artemisia vulgaris, Callitriche sp., Castanea sativa, Centaurea jacea sensu lato, Cerastium fontanum, Chaerophyllum temulum, Cirsium arvense, Cirsium palustre, Cirsium vulgare, Crataegus monogyna, Dactylis glomerata, Daucus carota, Epilobium hirsutum, Epilobium tetragonum, Equisetum arvense, Festuca pratensis, Festuca rubra, Fragaria vesca, Galeopsis tetrahit, Galium aparine, Geranium dissectum, Geum urbanum, Glechoma hederacea, Gnaphalium uliginosum, Heracleum sphondylium, Hieracium pilosella, Holcus lanatus, Hypericum perforatum, Hypochaeris radicata, Juglans sp., Juncus bufonius, Juncus conglomeratus, Juncus effusus, Lathyrus pratensis, Lathyrus sylvestris, Leucanthemum vulgare, Lotus corniculatus, Luzula campestris, Myosotis arvensis, Persicaria hydropiper, Persicaria sp., Phleum pratense, Plantago lanceolata, Poa trivialis, Prunella vulgaris, Prunus spinosa, Quercus robur, Ranunculus acris, Ranunculus repens, Ranunculus sceleratus, Rosa canina s.l., Rubus sp., Rumex acetosa, Rumex acetosella, Rumex conglomeratus, Salix caprea, Salix cinerea, Salix sp., Sambucus nigra, Senecio jacobaea, Silene dioica, Silene latifolia subsp. alba, Solanum dulcamara, Sonchus asper, Stellaria graminea, Tragopogon pratensis, Trifolium dubium, Trifolium pratense, Trifolium repens, Urtica dioica, Veronica arvensis, Veronica chamaedrys, Vicia sativa.
Cette ancienne sablière prend place dans un paysage d'agriculture intensive typique de la zone limoneuse hennuyère située au nord d'Erquelinnes. Elle est bordée au sud et à l'ouest par une terre de culture (froment en 2012), au nord par la route N40 Mons-Beaumont et plusieurs parcelles loties, et à l'est par une ancienne voie ferrée, transformée en piste cyclable (RAVeL), et un bois attenant.
Le site se présente comme une cuvette d'une profondeur maximale d'environ 7 m et délimitée par des talus modérément escarpés. Il est couvert d'une végétation essentiellement herbacée, avec une colonisation arbustive concentrée sur les pourtours.
Les pentes de l'excavation montrent une prairie apparaissant richement fleurie lors de la visite de juin 2012. Elle est composée de la grande marguerite (Leucanthemum vulgare), l'achillée millefeuille (Achillea millefolium), le lotier corniculé (Lotus corniculatus), la houlque laineuse (Holcus lanatus), le fromental (Arrhenatherum elatius), le pâturin des prés (Poa pratensis), l'oseille sauvage (Rumex acetosa), la berce commune (Heracleum sphondylium), le salsifis des prés (Tragopogon pratensis), le céraiste commun (Cerastium fontanum), la centaurée jacée (Centaurea jacea), la véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys), le séneçon jacobée (Senecio jacobaea), le dactyle aggloméré (Dactylis glomerata), la stellaire graminée (Stellaria graminea), le cirse des champs (Cirsium arvense), le trèfle rampant (Trifolium repens), le vulpin des prés (Alopecurus pratensis), le millepertuis perforé (Hypericum perforatum), la renoncule rampante (Ranunculus repens), le bouton d'or (Ranunculus acris), le myosotis des champs (Myosotis arvensis), etc. Ce cortège diversifié correspond en tout point à l'habitat d'intérêt communautaire 6510. La superficie occupée n'est pas négligeable puisqu'elle s'étend ici sur au moins 0,5 hectare (à préciser).
De petites zones accueillent en outre des fragments de prairie maigre pâturée à fétuque rouge (Festuca rubra), petite oseille (Rumex acetosella), luzule champêtre (Luzula campestris), petit trèfle jaune (Trifolium dubium), épervière piloselle (Hieracium pilosella), porcelle enracinée (Hypochaeris radicata), flouve odorante (Anthoxanthum odoratum), plantain lancéolé (Plantago lanceolata), etc. Cette végétation semble être maintenue en état par l'action des lapins.
Le fond de l'ancienne sablière est entièrement occupé par une prairie nitrophile sur sol frais, dominée par l'ortie dioïque (Urtica dioica), la fétuque des prés (Festuca pratensis), le gaillet gratteron (Galium aparine), le cirse des marais (Cirsium palustre), le pâturin commun (Poa trivialis), la fléole des prés (Phleum pratense), le compagnon rouge (Silene dioica), etc.
On y observe aussi une dépression d'une quinzaine de mètres de diamètre abritant une petite mare, assèchée au moment de la visite. La flore hygrophile comporte l'épilobe hirsute (Epilobium hirsutum), l'épilobe à tige carrée (Epilobium tetragonum subsp. tetragonum), le jonc épars (Juncus effusus), le jonc aggloméré (Juncus conglomeratus), l'ortie dioïque (Urtica dioica), le galéopsis tétrahit (Galeopsis tetrahit), la morelle douce-amère (Solanum dulcamara), la patience agglomérée (Rumex conglomeratus), etc. Quelques petites plages de vase exondée portent la renoncule scélérate (Ranunculus sceleratus), le jonc des crapauds (Juncus bufonius), une callitriche non identifiée (Callitriche sp.), la gnaphale des mares (Gnaphalium uliginosum), une persicaire (Persicaria sp.). La dépression est entourée de fourrés de saule cendré (Salix cinerea) et de saule marsault (Salix caprea) incluant sans doute aussi des saules hybrides.
Les pourtours du site sont colonisés par des arbustes isolés ou formant des fourrés, actuellement d'une étendue limitée. Cette colonisation préforestière est probablement favorisée par la proximité du bois situé de l'autre côté de l'ancienne voie ferrée. Elle est le fait des ronces (Rubus sp.), de l'aubépine à un style (Crataegus monogyna), de l'églantier (Rosa canina), du chêne pédonculé (Quercus robur), du sureau noir (Sambucus nigra), du prunellier (Prunus spinosa), plus ponctuellement du chataignier (Castanea sativa), du noyer (Juglans sp.) et du noisetier (Corylus avellana). En bordure de ces fourrés apparaissent notamment le lierre terrestre (Glechoma hederacea), la brunelle commune (Prunella vulgaris), la gesse des bois (Lathyrus sylvestris), le fraisier sauvage (Fragaria vesca), la benoîte commune (Geum urbanum), le cerfeuil penché (Chaerophyllum temulum). Un petit massif de framboisier (Rubus idaeus) s'étend par ailleurs sur un talus au sein de la prairie de fauche.
D'une manière générale, les pentes de la cuvette portent une végétation mésophile sur sol peu amendé, alors que le fond présente une végétation mésohygrophile nettement plus nitrophile. On notera par ailleurs la quasi absence de plantes exotiques ou à caractère invasif (uniquement un jeune noyer, Juglans sp.), situation qui devient presque l'exception en Hainaut !
La zone de contact entre le champ et la bordure du site, au niveau du talus de l'ancienne voie ferrée, est colonisée par la brunelle commune (Prunella vulgaris), la petite bardane (Arctium minus), la scrofulaire noueuse (Scrophularia nodosa), l'alchémille des champs (Aphanes arvensis), le pâturin annuel (Poa annua), l'épilobe à petites fleurs (Epilobium parviflorum), le mouron rouge (Anagallis arvensis), la lysimaque nummulaire (Lysimachia nummularia), le myosotis des champs (Myosotis arvensis), la renouée des oiseaux (Polygonum aviculare), la véronique à feuilles de serpolet (Veronica serpyllifolia), la menthe des champs (Mentha arvensis), le géranium herbe à Robert (Geranium robertianum), l'épiaire des bois (Stachys sylvatica), la pensée des champs (Viola arvensis), etc.
Une petite plage de linaire élatine (Kickxia elatine) est également présente sur talus argileux dénudé. La présence de cette petite plante messicole est intéressante car elle est rare et en forte régression dans toute la région limoneuse.