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Communes : | Baelen, Jalhay |
---|---|
Cantonnements DNF : | Verviers |
Surface : | 68.36 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 267768 - Y Lambert : 139383 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
A compléter
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Jalhay | 24.33 ha | JALHAY | LIEGE |
Membach | 44.03 ha | BAELEN | LIEGE |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Verviers | 68.36 ha | Liège |
A compléter
Site non classé.
Région wallonne
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
R. Schlesinger, Feldstrasse, 53, 4701 Kettenis/Eupen. Tél. : 087/74.20.14.
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
G1.8 | Chênaies acidophiles |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
41.11 | Hêtraies à luzule |
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Corrigiola litoralis | Abondant sur la grève du lac | 1982 | D'Hose & De Langhe (1983) | |||||
Viola palustris | ||||||||
Plantes - Mousses | ||||||||
Sphagnum spp. |
Les vallées de l'Hertogenwald sont très importantes pour le pic cendré (Picus canus). En outre, on note Accipiter gentilis, Certhia familiaris, C. brachydactyla, Dryocopus martius, Loxia curvirostra.
D'énormes fourmilières sont construites deci, delà.
Espèce protégée : Sphagnum div. sp.
A compléter
A compléter
Enrésinement
Très grand intérêt géomorphologique. Extirpation des épicéas arrivés à maturité dans la plaine alluviale et sur les terrasses et reconstitution des groupements naturels.
A compléter
Accès du public sur les chemins forestiers.
La Gileppe coule au nord et en contrebas de la Grande Fange. Elle est formée par la confluence de six ruisseaux, descendant d'une sorte d'amphitéâtre, situé au sud du Pont Noir.
Des divergences existent entre les données de la carte IGN et celles de la carte COLLARD et BRONOWSKI (1993). D'est en ouest on rencontre :
- un ruisselet sans nom qui prend naissance au sud-ouest de Drossart et qui coule sur quelques centaines de mètres parallèlement au chemin de Drossart au Pont Noir;
- un ruisselet appelé Gileppe sur la carte IGN et sans nom sur la carte COLLARD;
- un ruisseau plus long, né à la Croix Mockel appelé Gileppe par COLLARD et Ruisseau Noir ou Noir Ru sur la carte IGN. Ce ruisseau reçoit les eaux du Fossé Bouvy et les eaux de la dérivation du Fossé d'Eupen;
- un ruisseau sans nom sur la carte COLLARD, appelé Ruisseau de Place en Trou sur la carte IGN;
- un ruisseau sans nom sur la carte IGN mais appelé ruisseau de Piace à Tré sur la carte COLLARD.
Nour ferons partir le cours de la Gileppe de la source la plus méridionale, c'est-à-dire celle proche de la Croix Mockel.
A partir du Pont Noir, la direction générale de la rivière est le nord-ouest. Elle se jette dans l'anse sud du lac de la Gileppe. Du Pont Noir au lac, elle reçoit encore divers petits affluents dont le ru des Huttes qui prend naissance au sud de Hestreux.
Géologie et géomorphologie : la Gileppe coule principalement dans les assises du Cambrien. Dans son cours inférieur, elle rencontre le Salmien puis l'Eodévonien. En contrebas du bois de Mofé existe un pierrier, sans doute très important jadis, dont les blocs rocheux (quartzite du Révinien) ont été exploités jadis. Le profil de la vallée montre des terrasses bien dessinées.
1. Au Pont Noir, site remarquable du point de vue paysager, des torrents pierreux et des combes confluent. La hêtraie domine ici. Au sol Vaccinium myrtillus, Molinia caerulea abondent. De belles accumulations de fougères occupent le pied des versants très ombragés. Dryopteris carthusiana, D. dilatata, Pteridium aquilinum, Oreopteris limbosperma, Blechnum spicant, Athyrium filix-femina y voisinent avec Calamagrostis arundinacea, Luzula sylvatica, Senecio ovatus,... et des coulées de sphaignes. Ce genre de groupement est très fréquent dans les vallées de l'Hertogenwald.
2. Comme ailleurs dans l'Hertogenwald, ce sont des pessières, des hêtraies ou hêtraies-chênaies qui occupent la banquette alluviale.
On observe dans la chênaie-hêtraie Deschampsia flexuosa 3.3, Vaccinium myrtillus 2.2, Holcus mollis 2.2, Agrostis capillaris 1.2, Carex echinata 1.2, Galium saxatile 1.2, Molinia caerulea 1.1, Pteridium aquilinum 1.2, Dryopteris carthusiana 1.2, Polygonatum verticillatum 1.1, Luzula luzuloides 1.2, Luzula sylvatica +, Teucrium scorodonia +, Calamagrostis arundinacea +, Juncus effusus +, Carex pillulifera +, C. pallescens +, Athyrium filix-femina + et des plantules de Acer pseudoplatanus, Fagus sylvatica.
Dans les zones déprimées peuvent s'établir des fragments d'aulnaies qui abritent, à côté de Pteridium aquilinum, Molinia caerulea, Luzula sylvatica qui dominent, Deschampsia cespitosa, Viola palustris, Lysimachia vulgaris, Calamagrostis canescens, cardamine amara, Ranunculus flammula, Stellaria alsine,...
Les bras temporaires hébergent Glyceria fluitans, Juncus bulbosus. De rares aulnes et érables sycomores se penchent sur la rivière. Quelques buissons de Frangula alnus, Viburnum opulus, Corylus avellana sont épars le long des berges.
3. - En aval, non loin du lac, au pied du versant exposé au sud, un suintement montre une aulnaie fragmentaire riche en Carex pendula, C. remota, Scutellaria minor, Valeriana repens, Cardamine amara, Stellaria alsine, Callitriche sp;,etc.
Plus en aval encore, une boulaie rassemble Calamagrostis arundinacea 3.3, Vaccinium myrtillus 1.2, Deschampsia cespitosa 1.2, D. flexuosa +, Luzula luzuloides +, Agrostis capillaris 1.2, Teucrium scorodonia 1.2, Convallaria majalis 1.2, Maianthemum bifolium +, Polygonatum verticillatum +, etc.
4. - Les zones exondées de l'anse sud du lac de la Gileppe montrent des populations d'Agrostis canina et de Glyceria fluitans ainsi que des éléments du Bidention (Bidens tripartita, B. frondosa, Persicaria lapathifolia). Une 'prairie' montre en outre des peuplements de Calamagrostis canescens accompagné de Scirpus sylvaticus et Lysimachia vulgaris.
Lac du barrage de la Gileppe, pierrier.
Barrage de la Gileppe.
Le barrage de la Gileppe a été construit entre 1867 et 1875 pour alimenter en eau la ville de Verviers et ses industries lainières. Déjà surhausé pendant les travaux de construction, le barrage fut encore relevé d'une vingtaine de mètres, après 1960. Sa capacité actuelle est de 26.430.000 m3. Une centrale hydro-électrique assure les besoins en électricité des installations du barrage et le surplus de sa production va au réseau de distribution. Des installations touristiques ont été construites près du barrage où se dresse le célèbre lion de F.A. Bouré.
ZHIB
SAINTENOY-SIMON, J. (1994).