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Communes : | Frasnes-lez-Anvaing |
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Cantonnements DNF : | Mons |
Surface : | 16.33 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 100041 - Y Lambert : 154393 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
A compléter
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
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Frasnes-lez-Buissenal | 16.33 ha | FRASNES-LEZ-ANVAING | HAINAUT |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
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Mons | 16.33 ha | Mons |
A compléter
Site non classé.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Anthemis cotula | ||||||||
Centaurium erythraea | ||||||||
Dactylorhiza maculata | ||||||||
Drosera rotundifolia | ||||||||
Erica tetralix | ||||||||
Hyacinthoides non-scripta | ||||||||
Legousia speculum-veneris | ||||||||
Listera ovata | ||||||||
Myosurus minimus | ||||||||
Osmunda regalis | ||||||||
Succisa pratensis | ||||||||
Vaccinium uliginosum | ||||||||
Plantes - Mousses | ||||||||
Sphagnum spp. |
Avifaune : les données reprises ici nous ont été transmises par Mr M. Moncousin. Il signale la présence de la Buse variable (Buteo buteo), du Faucon crécerelle (Falco tinnunculus), de la Chouette hulotte (Strix aluco), du Hibou moyen-duc (Asio otus), du Pic vert (Picus viridis), du Pic épeiche (Dendrocopops major), du Rossignol (Luscinia megarhyncos), du Pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix), de la Sittelle torchepot (Sitta europaea), du Loriot (Oriolus oriolus) et du Bouvreuil (Pyrrhula pyrrhula).
Herpétofaune : selon Mr de Wavrin (com. pers.), les quatre espèces de tritons belges sont présentes à La Hamaide. La salamandre terrestre (Salamandra salamandra) et l'orvet (Anguis fragilis) sont certainement présents sur le site.
Entomofaune : les relevés réalisés en 1973 par Mr Bootsen au bois de La Hamaide et en lisière de bois signalent les coléoptères suivants : Scaphidium quadrimaculatum, Hololepta plana, Staphylinus olens, Necrophorus humator, Cetonia aurata, Uleiota planata, Nosodendron fasciculare, Platycis minuta, Chilocorus renipustulatus, Endomychus coccineus, Hydrothassa aucta, Carabus problematicus, Hygrobia tarda, Creophilus maxillosus, Oxyporus rufus, Carabus granulatus.
Un relevé réalisé par J-P. Yernault (1975) signale la présence au bois de La Hamaide des lépidoptères suivants : le thecla du bouleau (Thecla betulae), le thecla du chêne (Quercusia quercus) , le petit sylvain (Liminetis camilla), le Robert-le-diable (Polygonia c-album) et la belle-dame (Vanessa cardui).
Flore mycologique.
Les relevés du Dr P. Meerts (1976) révèlent la présence de Boletus elegans, Russula venosa, Russula rosea, Lactarius glycyosmus, Lactarius rufus, Mycena epipterygia, Cortinarius paleaceus qui sont peu courants dans la région; de Boletus fellens qui est rare dans la région et de Pluteus pellitus, espèce rarissime et du plus haut intérêt.
Pteridophytes et spermatophytes.
Intéressant à l'échelle régionale : Blechnum spicant - Potentilla erecta - Carex pendula - Cardamine amara - Hypericum humifusum - Vaccinium myrtillus - Paris quadrifolia - Ilex aquifolium - Betula pubescens - Digitalis purpurea - Chrysosplenium oppositifolium - Calluna vulgaris - Convallaria majalis.
Très intéressant à l'échelle régionale : Dactylorhiza maculata - Listera ovata - Carex demissa - Erica tetralix (se trouve dans l'annexe B des plantes protégées) - Equisetum sylvaticum - Helleborus viridis - Tamus communis - Polygala vulgaris - Sanicula europea - Chrysantemum segetum - Scleranthus annuus - Viola reichenbachiana - Maianthemum bifolium - Hypericum pulchrum - Centaurium erythraea - Succisa pratensis - Melampyrum pratense.
Très intéressant à l'échelle nationale : Myosorus minimus - Anthemis cotula - Legousia speculum-veneris. Jadis Osmunda regalis et Drosera rotundifolia étaient présentes mais elles n'ont pu être retrouvées actuellement.
A compléter
A compléter
A compléter
A compléter
A compléter
A compléter
Le site présente un relief très tourmenté (altitude variant de 65 m à 130 m), découpé par plusieurs vallons forestiers qui recueillent les eaux de nombreuses sources. Les crêtes forment une ligne de partage entre le bassin de l'Escaut et celui de la Dendre. Les collines du bois d'Hergies et du bois Lefèbvre s'arquent en délimitant une cuvette où convergent les eaux des sources vers le rieu de Pironche, appartenant au bassin de l'Escaut. De l'autre côté des crêtes, les sources alimentent le bassin de la Dendre. Excepté sur les sommets (130 m) où s'observent quelques affleurements locaux de sable avec grès datant du Laekenien (Eocène moyen), le sous-sol de la partie haute du bois et de ses dépendances est formé de sable panisélien avec argilite et grès. C'est le sable qui a été exploité dans la sablière désaffectée au Nord du bois. Ces dépôts sableux reposent sur une argile de base (vers la cote 100 m) au niveau de laquelle sourdent les sources. Plus bas apparaît le sable yprésien à nummulites planulata. En bas de pente, colluvions et abondantes alluvions des ruisseaux.
L'ensemble du site, de par sa morphologie variée, présente une mosaïque de types forestiers très diversifiés. Sur les sommets sablonneux du bois Lefèbvre, on rencontre selon les endroits, soit une chênaie à bouleaux acidophile sur sable (association du Querco-Betuletum), soit une hêtraie ou chênaie-hêtraie acidophile (association du Fago-Quercetum). La strate herbacée y est pauvre : sporadiquement, on y trouve la fougère-aigle (Pteridium aquilinum), la canche flexueuse (Deschampsia flexuosa),la germandrée scorodoine (Teucrium scorodonia), le millepertuis élégant (Hypericum pulchrum), le maianthème à deux feuilles (Maianthemum bifolium), le muguet (Convallaria majalis). Quelques buissons dispersés de houx (Ilex aquifolium) et du chèvrefeuille (Lonicera perclymenum). Certains faciès sont riches en myrtilles (Vaccinium myrtillus) et en bruyère commune (Calluna vulgaris). En bordure du bois Lefèbvre persiste une station de bruyère quaternée (Erica tetralix) et une station de polygala vulgaire (Polygala vulgaris).
Certaines parties des versants sont des taillis riches en châtaigners (Castanea sativa) et en merisiers (Prunus avium). Parmi la flore recolonisatrice de l'ancienne sablière, on compte la verveine officinale (Verbena officinalis), le mélampyre des prés (Melampyrum pratense) et la petite centaurée (Centaurium erythraea). Sur les chemins forestiers, se rencontrent le millepertuis couché (Hypericum humifusum), la tormentille (Potentilla erecta) et la gnaphale des mares (Gnaphalium uliginosum). A la limite entre les sables des sommets et les argiles sous-jacentes, affleurent quelques suintements acides à sphaignes (Sphagnum sp.) et polytriques (Polytrichum sp.) : la bourdaine (Frangula alnus), le bouleau pubescent (Betula pubescens), la lysimaque vulgaire (Lysimachia vulgaris), le blechnum en épi (Blechnum spicant) et la prêle des bois (Equisetum sylvatica) habitent les lieux; le rossolis à feuilles rondes (Drosera rotundifolia) et l'osmonde royale (Osmunda regalis) étaient jadis signalées dans le bois.
En descendant les versants, la forêt se mue en une hêtraie neutrocline ou en chênaie-charmaie, qui est également le biotope principal du bois d'Hergies. En sous-bois, on peut y rencontrer la jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta), le sceau de Salomon (Polygonatum multiflorum), la primevère élevée (Primula elatior), la circée de paris (Circaea lutetiana), la lysimaque nummulaire (Lysimachia nummularia), la petite pervenche (Vinca minor), la surelle (Oxalis acetosella), la digitale pourpre (Digitalis purpurea), la moschatelline (Adoxa moschatellina), la stellaire holostée (Stellaria holostea), la parisette (Paris quadrifolia), l'anémone sylvie (Anemone nemorosa), la violette des bois (Viola reichenbachiana), la violette de Rivin (Viola riviniana)...
Localement, des replats alluvionnaires sont colonisés par des hêtraies riches en frênes ou par des aulnaies. On peut y observer la laîche pendante (Carex pendula), la laîche des bois (Carex sylvatica), la grande prêle (Equisetum telmateia), le populage des marais (Caltha palustris), la dorine à feuilles opposées (Chrysosplenium oppositifolium), la patience sang-de-dragon (Rumex sanguineus), la lysimaque des bois (Lysimachia nemorum), la cardamine amère (Cardamina amara), la véronique des montagnes (Veronica montana), le cresson de fontaine (Nasturtium officinale), l'alliaire (Alliaria petiolata)...
Des relevés effectués en 1973, 1975 et 1976 par J-P. Yernault spécifient la présence dans le site de plusieurs espèces rares : l'hellébore vert (Helleborus viridis subsp. occidentalis), le miroir de Vénus (Legousia speculum-veneris), la listère à feuilles ovales (Listeria ovata), l'orchis tacheté (Dactylorhiza maculata), le sanicle d'Europe (Sanicula europaea)...
Il faut aussi noter que la flore messicole des terres cultivées, sur sol acide, contiguës aux zones boisées, présente des espèces intéressantes : la centaurée bleuet (Centaurea cyanus), la chrysanthème des moissons (Glebionis segetum), la ratoncule naine (Myosurus minimus), le scléranthe annuel (Scleranthus annuus), la camomille puante (Anthemis cotula), la spargoute des champs (Spergula arvensis) (Meerts, communication personnelle).
La 'Barbeyinfosse' est un étang forestier occupant une dépression coincée en bas d'une forte pente, dans une zone où abondent des sources.
Aucun monument.
Sur la carte Ferraris, le site est repris comme un ensemble de zones boisées de hautes futaies.
CRASSEN
CRASEN (1982).