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Synonymes : | Moulin du Moufflu |
---|---|
Communes : | Ellezelles, Lessines |
Cantonnements DNF : | Mons |
Surface : | 32.13 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 107939 - Y Lambert : 156138 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
A compléter
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Ogy | 15.96 ha | LESSINES | HAINAUT |
Wodecq | 16.17 ha | ELLEZELLES | HAINAUT |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Mons | 32.13 ha | Mons |
A compléter
Site non classé.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Acrocephalus palustris | Oui | Non | C.R.A.S.E.N | |||||
Ardea cinerea | Oui | Non | C.R.A.S.E.N | |||||
Falco tinnunculus | Oui | Non | C.R.A.S.E.N | |||||
Picus viridis | Oui | Non | C.R.A.S.E.N | |||||
Sylvia communis | Oui | Non | C.R.A.S.E.N | |||||
Troglodytes troglodytes | Oui | Non | C.R.A.S.E.N | |||||
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
Ichthyosaura alpestris | Oui | Non | C.R.A.S.E.N | |||||
Lissotriton helveticus | Oui | Non | C.R.A.S.E.N | |||||
Lissotriton vulgaris | Oui | Non | C.R.A.S.E.N | |||||
Triturus cristatus | Oui | Oui | C.R.A.S.E.N | |||||
Invertébrés - Insectes - Coléoptères | ||||||||
Cetonia aurata | C.R.A.S.E.N | |||||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Oenanthe fistulosa | C.R.A.S.E.N | |||||||
Veronica scutellata | C.R.A.S.E.N |
Les 4 espèces régionales de tritons (Triturus alpestris, Triturus helveticus, Triturus vulgaris, Triturus cristatus) sont répertoriées sur le site.
Nous ne disposons malheureusement pas d'inventaire exhaustif concernant l'avifaune. Nous pouvons néanmoins citer la Fauvette grisette (Sylvia communis), la Rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris) et le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes), communs dans les nombreux fourrés humides parsemant le site. Le Héron cendré (Ardea cinerea), le Faucon crécerelle (Falco tinunculus) et le Pic vert (Picus viridis) fréquentent le site.
Parmi les coléoptères, citons la cétoine dorée (Cetonia aurata).
Intéressant : Achillea ptarmica - Juncus conglomeratus.
Très intéressant au niveau régional : Eleocharis palustris - Alopecurus geniculatus - Ranunculus flammula - Carex disticha - Carex panicea - Rhinanthus minor.
Très intéressant au niveau national : Veronica scutellata - Rhinanthus angustifolius - Oenanthe fistulosa - Bromus commutatus - Bromus racemosus - Carex vulpina.
A compléter
A compléter
A compléter
A compléter
A compléter
A compléter
Au Nord du village de Wodecq, au coeur du plateau limoneux hennuyer, la vallée du ruisseau du Tordoir s'est façonnée en une dépression large de 300 mètres sur près de 1250 mètres, pour une altitude constante de 30 mètres. Le substrat est composé d'un manteau d'alluvions modernes des vallées, qui dissimule les dépôts constitutifs de la vallée : argile yprésienne surmontant le sable landénien. Un lacet sinueux du ruisseau divise le site en deux composantes. La rive droite est occupée par une très belle aulnaie marécageuse tandis que la rive gauche est couverte de prairies humides. Malgré la plantation d'une futaie de peupliers et la présence de fossés de drainage, l'aulnaie conserve une humidité intéressante. Les prairies sont également à la merci des débordements de crue du ruisseau du Tordoir : la topographie du site, en amont du moulin du Moufflu est en effet extrêmement favorable à des mises sous eau périodiques.
Sous le couvert d'une plantation de peupliers, l'aulnaie alluviale a conservé une humidité intéressante. Par endroits, le taillis s'enrichit d'espèces ligneuses telles que l'orme champêtre (Ulmus minor) et le frêne (Fraxinus excelsior). La flore y est diversifiée : citons la baldingère (Phalaris arundinacea), la cardamine des prés (Cardamine pratensis), le populage des marais (Caltha palustris), le houblon (Humulus lupulus), le millepertuis tetraptère (Hypericum tetrapterum), la véronique des ruisseaux (Veronica beccabunga), l'épiaire des bois (Stachys sylvatica), la lysimaque nummulaire (Lysimachia nummularia). Sur la rive gauche, les prairies côtoyent une peupleraie assez ouverte colonisée par des espèces caractéristiques des prairies humides à reines des prés (Filipendula ulmaria) : l'achillée sternatutoire (Achillea ptarmica), l'angélique (Angelica sylvestris), le cirse des marais (Cirsium palustre), l'épilobe hérissé (Epilobium hirsutum), la salicaire commune (Lythrum salicaria), le cirse mâraicher (Cirsium oleraceum), la pulicaire dysentérique (Pulicaria dysenterica)... Sur les berges du ruisseau du Tordoir se fixent la scrofulaire aquatique (Scrophularia auriculata), le myosotis des marais (Myosotis scorpioïdes) et le lycope d'Europe (Lycopus europaeus). Dans les zones tampon (interface bois-prairie et prairie-ruisseau), se réfugient des espèces typiques des prairies humides peu fertilisées comme le lychnis fleur-de-coucou (Lychnis flos-cuculi), des joncs (Juncus sp.), le brome en grappe (Bromus racemosus)... Les prairies proprement-dites devaient constituer, jusqu'il y a peu, des prairies de fauche mouilleuses de fond de vallée. On y observe encore, réfugiés dans les interfaces, la menthe à feuilles rondes (Mentha suaveolens), le lotier des fanges (Lotus pedunculatus), le jonc glauque (Juncus inflexus), le jonc aggloméré (Juncus conglomeratus), le jonc épars (Juncus effusus), la patience agglomérée (Rumex conglomeratus), le scirpe des marais (Eleocharis palustris), la renoncule flamette (Ranunculus flammula), l'oenanthe fistuleuse (Oenanthe fistulosa)...
Des relevés réalisés en 1976 par P.Meerts , alors qu'elles étaient exemptes d'amendements, signalent de nombreuses espèces intéressantes : le vulpin genouillé (Alopecurus geniculatus), plusieurs laîches (Carex disticha, Carex vulpina, Carex panicea), le rhinanthe à petites fleurs (Rhinanthus minor), le rhinanthe à grandes fleurs (Rhinanthus angustifolius), la véronique à écus (Veronica scutellata), le brome variable (Bromus commutatus)...Ces espèces sont à rechercher actuellement : ces prairies sont aujourd'hui exploitées en pâturage permanent et de ce fait considérablement altérées.
Aucun monument.
Sur le ruisseau du Tordoir, au niveau du site, le moulin à eau du Moufflu déploie sa roue métallique depuis 1750.
Selon Ferraris, marais impraticable et prairies marécageuses.
CRASSEN
OFFH
CRASEN (1982).