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Synonymes : | Ancienne Carrière Schandeler / Carrière de Viville |
---|---|
Communes : | Arlon |
Cantonnements DNF : | Arlon |
Surface : | 5.69 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 252005 - Y Lambert : 44417 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Dans les années 1990, cette ancienne carrière de grès sinémurien était particulièrement intéressante sur le plan biologique. Actuellement, elle sert de lieu de stockage de bois sur une surface de près de 1,5 ha qui correspond à la majorité de la partie encore ouverte du site; cette réaffectation a entraîné une réduction de la biodiversité.
Intégrée dans le site Natura 2000 "Marais de la Haute-Semois et marais de Heinsch", cette carrière conserve toutefois un grand intérêt biologique. Des aires non affectées aux dépôts de bois et un talus limitrophe montrent une végétation de pelouses à flore diversifiée. Le site abrite en outre une population de lézard des souches (Lacerta agilis), moins forte qu'en 1995, ainsi que la coronelle lisse (Coronella austriaca). Les lépidoptères et les hyménoptères aculéates restent assez abondants et diversifiés. Les insectes pionniers des sables meubles (cicindèles, abeilles solitaires) y sont cependant en régression par suite de l'accroissement progressif de la couverture herbacée, de l'envahissement par les ligneux pionniers, mais aussi de l'utilisation actuelle de l'ancienne carrière.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Heinsch | 5.69 ha | ARLON | LUXEMBOURG |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Arlon | 5.12 ha | Arlon |
A compléter
Site non classé.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Lanius collurio | Oui | Non | Reproduction (1 couple) | 1996 | C | J.-P. Jacob | ||
Lullula arborea | Oui | Oui | Nidification | 2007 | J.-P. Jacob | |||
Merops apiaster | Oui | Non | Reproduction (2 couples) | 1994 | A | J.-P. Jacob et div. obs. | ||
Riparia riparia | Oui | Non | < 1994 | C | J.-P. Jacob | |||
Animaux - Vertébrés - Reptiles | ||||||||
Anguis fragilis | Oui | Non | 2011 | C | A.Remacle | |||
Coronella austriaca | Oui | Oui | Reproduction probable | 2011 | A | A.Remacle | ||
Lacerta agilis | Oui | Oui | Reproduction | 2011 | A | A. Remacle | ||
Zootoca vivipara | Oui | Non | Reproduction | 2011 | C | A. Remacle | ||
Invertébrés - Insectes - Papillons diurnes | ||||||||
Aporia crataegi | Non | Non | 2009 | B | A. Remacle et J.-P. Jacob | |||
Coenonympha arcania | Non | Oui | 2011 | B | A.Remacle et J.-P. | |||
Cupido minimus | Non | Non | 2011 | B | A. Remacle et J.-P. Jacob | |||
Erebia medusa | Oui | Oui | 2011 | B | A. Remacle | |||
Issoria lathonia | Oui | Non | 2011 | A. Remacle | ||||
Leptidea sinapis | Non | Non | 1995 | C | A. Remacle et J.-P. Jacob | |||
Lycaena tityrus | Non | Non | 2011 | B | A. Remacle | |||
Melanargia galathea | Non | Non | 2009 | C | A. Remacle | |||
Papilio machaon | Non | Non | 2011 | C | A. Remacle | |||
Plebejus argus | Non | Oui | 1995 | B | A. Remacle et J.-P. Jacob | |||
Lysandra coridon | Non | Oui | >1990 | A | P. Taymans | |||
Cyaniris semiargus | Non | Non | 2011 | B | A. Remacle | |||
Invertébrés - Insectes - Coléoptères - Carabidés | ||||||||
Cicindela hybrida | 2011 | A. Remacle et J.-P. Jacob | ||||||
Invertébrés - Insectes - Orthoptères | ||||||||
Metrioptera bicolor | 2011 | A.Remacle | ||||||
Myrmeleotettix maculatus | 2011 | A. Remacle et J.-P. Jacob | ||||||
Oedipoda caerulescens | Reproduction | 2011 | B | A.Remacle et J.-P. Jacob | ||||
Platycleis albopunctata | 2011 | A. Remacle et J.-P. Jacob | ||||||
Tettigonia cantans | 2011 | A.Remacle | ||||||
Invertébrés - Insectes - Hyménoptères | ||||||||
2011 | A. Remacle | |||||||
Anthidium punctatum | 2011 | A. Remacle | ||||||
Colletes cunicularius | nidification | 2011 | A | A. Remacle | ||||
Dasypoda hirtipes | 2011 | A | A. Remacle | |||||
Osmia bicolor | nidification | 2011 | B | A. Remacle | ||||
Osmia spinulosa | 1995 | B | A. Remacle | |||||
Panurgus calcaratus | 2011 | A. Remacle | ||||||
Podalonia hirsuta | 1995 | A | A. Remacle | |||||
Proanthidium oblongatum | 1995 | réc. A. Remacle | ||||||
Trachusa byssina | Nidification | 2011 | A. Remacle | |||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Alyssum alyssoides | A | Kerger et al. (1994) | ||||||
Botrychium lunaria | Nombre de pieds variable selon les années | 2011 | A | A. Remacle et J.-P. Jacob | ||||
Corrigiola litoralis | A | Kerger et al. (1994) | ||||||
Epipactis helleborine | Quelques pieds. | 2011 | C | A.Remacle | ||||
Genistella sagittalis | 2011 | A. Remacle | ||||||
Herniaria hirsuta | A | Kerger et al. (1994) | ||||||
Hippocrepis comosa | 2011 | A. Remacle | ||||||
Listera ovata | 2011 | A. Remacle | ||||||
Lychnis viscaria | 2011 | A | A.Remacle | |||||
Pyrola rotundifolia | 2011 | A. Remacle | ||||||
Sedum forsterianum | 2011 | B | A. Remacle | |||||
Valerianella carinata | 2011 | A. Remacle |
Oiseaux
L'intérêt ornithologique a décru en lien avec l'évolution du site, se limitant actuellement à des espèces répandues en Lorraine, dont l'hypolaïs polyglotte (Hippolais polyglotta) et le pipit des arbres (Anthus trivialis). L'alouette lulu (Lullula arborea) a niché en 2007. D'autres oiseaux n'ont plus niché récemment, en particulier l'hirondelle de rivage (Riparia riparia) après 1994 et la pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) après 1996. Un des premiers cas de nidification belges du guêpier d'Europe (Merops apiaster) a été découvert en 1994 (2 couples - Jacob & Matgen, 2000).
Reptiles
Les deux Lacertidés, Zootoca vivipara et Lacerta agilis, sont présents. Lacerta agilis semble le plus abondant, mais sa population a sans doute régressé suite à l'assainissement exigé par la Région wallonne (enlèvement des inertes en 2000-2001) dans la partie sud proche du hangar, au boisement spontané qui réduit l'ensoleillement de certaines zones et à la réaffectation de la majeure partie de l'excavation en dépôt de bois.
Insectes
- Lépidoptères: dans les années 1990, ce site était particulièrement intéressant non seulement pour les Rhopalocères (station n° 532 du programme SURWAL) mais aussi pour les Hétérocères (observations de Y. Valenne). L'affectation actuelle d'une partie de la carrière y a provoqué une diminution de ce groupe d'insectes.
- Cicindèles: Cicindela hybrida était assez abondante (1995), surtout dans les endroits sableux dénudés; elle est actuellement plus localisée.
- Hyménoptères Aculéates: le site était dans les années 1990 particulièrement important pour les espèces liées au sable et les mégachilides. Espèces recensées (données A. Remacle 1995): les Apoïdes Andrena barbilabris, A. cineraria, A. flavipes, A. fulva, A. fulvago, A. haemorrhoa, A. nitida, A. praecox, Anthidium punctatum, Colletes cunicularius, Colletes daviesanus, Hylaeus hyalinatus, Dasypoda hirtipes, Hoplitis leucomelana, H. spinulosa, Osmia bicolor, Panurgus calcaratus, Proanthidium oblongatum; les Pompilides Anoplius infuscatus, A. viaticus et Pompilus cinereus; les Sphécides Ammophila sabulosa, Cerceris rybyensis, Crabro peltarius, Crossocerus wesmaeli, Mellinus arvensis, Philanthus triangulum, Podalonia hirsuta. L'attractivité du site à l'égard des espèces pionnières des sables vifs (Colletes cunicularius e.a.) est en décroissance suite au développement du tapis végétal et à l'utilisation du site comme dépôt de grumes.
Plusieurs espèces rares sont mentionnées par Kerger et al. (1994): Corrigiola litoralis, Herniaria hirsuta ("seule station connue en Lorraine belge") et Alyssum alyssoides. Ces trois espèces ne semblent pas y avoir été revues récemment.
Berteroa incana, Conyza canadensis, Erigeron annuus, Fallopia japonica, Populus trichocarpa, Prunus serotina, Saponaria officinalis, Solidago canadensis, Symphoricarpos albus, Syringa vulgaris, Aquilegia sp. (cultivar), Fragaria sp.
- Renforcer la capacité d'accueil de ce site intégré dans le réseau Natura 2000 (BE34057 "Marais de la Haute-Semois et marais de Heinsch") afin d'assurer le maintien de populations locales de reptiles menacés (lézard des souches et coronelle lisse), de l'entomofaune liée aux milieux sableux, de la végétation des pelouses sèches sur substrat calcarifère et de permettre de nouvelles installations d'oiseaux tels que l'alouette lulu (espèce menacée).
- Protéger et gérer le site de manière à obtenir un état de conservation favorable des pelouses pionnières sur sable et des espèces protégées dont Lychnis viscaria.
- Restaurer une falaise sablo-gréseuse verticale propice à la reproduction de l'hirondelle de rivage et du guêpier d'Europe.
- Colonisation arborée, en particulier sur les replats ouest et nord.
- Elargissement de la partie de l'excavation affectée au dépôt de grumes au détriment de zones encore occupées par une végétation de pelouse intéressante.
- Rudéralisation de la végétation aux endroits utilisés intensivement pour les dépôts de bois (couverture du sol par des écorces localement très importante).
- Impact probable des dépôts de grumes sur les populations de reptiles: accroissement de l'offre en abris mais risque de mortalité lors de l'enlèvement des grumes.
- Fixation progressive du sable entraînant la régression des espèces pionnières des milieux sableux.
- Dépôts de déchets inertes et de terres.
Restauration du site à entreprendre dès que possible,
- éliminer la quasi-totalité des pins et ligneux envahissant le site;
- prendre des mesures de nature à restaurer des pelouses ouvertes sur sables calcaires;
- assurer le maintien d'espèces protégées par une gestion adéquate de leurs habitats respectifs;
- contrôler les plantes exotiques;
- procéder à des aménagements d'abris et de places d'insolation favorables aux reptiles;
- chercher à réduire, du moins interdire d'accroître la surface du dépôt de bois, déjà très importante;
- arrêter tout apport de déchets inertes et de terres;
- interdire le tir aux clays;
- limiter l'accès aux endroits restaurés (fragilité vis-à-vis du piétinement de la faune et la flore liées au sable).
Octroi d'un statut de protection à la carrière ou au minimum à la partie non louée au marchand de bois.
Sans objet (site non protégé) mais impositions résultant de l'inclusion dans le réseau Natura 2000.
Accès interdit (site privé).
Cette ancienne carrière est située entre les villages de Freylange à l'ouest et de Viville à l'est, au sud du bois de Beinert, sur la rive gauche du ruisseau de Freylange, affluent de la Semois. Elle a été creusée dans les grès et sables calcaires de la Formation de Luxembourg.
De façon simplifiée, elle peut être divisée en quatre parties (coordonnées Lambert du centroïde indiquées ci-dessous), en allant de l'entrée, au sud, vers le fond du site, au nord.
- Partie A (251990/44275): selon les endroits, partie rudéralisée et reboisée ou ouverte avec une végétation de pelouses intéressante; dans les années 1990, cette partie était altérée par des dépôt de déchets inertes (blocs de béton, pierres exogènes,... mais aussi asphalte), surtout à l'ouest du chemin d'accès. Un talus peu élevé limite cette partie vers l'ouest.
- Partie B (252000/44380): partie principale de la carrière correspondant au "fond" de l'excavation, au sol sableux plus ou moins pierreux selon les endroits (remblais localement). La falaise principale, haute de 6-8 m et constituée d'une alternance de bancs gréseux et sableux, limite cette partie vers le nord. La moitié sud de cette vaste zone est surélevée par rapport à la moitié nord (petit talus entre ces deux parties).
- Partie C (251960/44475): replats très secs, pierreux (dalle) ou sableux selon les endroits, dominant l'ouest de l'excavation.
- Partie D (252040/44560): replat septentrional dominant l'excavation vers le nord, au-dessus de la falaise principale.
Un chemin agricole longe la partie sud du site vers l'est. Un dépôt de pierres bleues subsiste près de ce chemin (intérêt pour les reptiles). Vers l'ouest, le site jouxte d'anciens prés de part et d'autre du ruisseau de Freylange.
En 1995, le sol de près de la moitié de la surface du site était nu, se colonisant lentement par une végétation de pelouses sèches, caractérisée par l'abondance de certaines plantes calciphiles: e.a. Anthyllis vulneraria, Acinos arvensis, Scabiosa columbaria. En 1999, la surface occupée par le sable encore meuble s'est réduite et la couverture végétale accrue. Les poacées du genre Koeleria (K. macrantha et K. pyramidata - la présence des deux espèces y était déjà signalée par Kerger et al., 1994) s'y sont fortement développées, de même que Hieracium pilosella. Les bordures sont davantage envahies par des ligneux: Salix caprea, Pinus sylvestris, Betula pendula, Populus tremula, Populus trichocarpa, Prunus spinosa, Crataegus monogyna,... Cytisus scoparius est présent un peu partout.
Les notes qui suivent décrivent la situation du site en 1995-1999.
Partie A: hormis des plages de plantes rudérales, cette zone comprend des portions de pelouses sèches séparées par des tas de déchets inertes. Outre diverses mousses et lichens, on y trouve Ranunculus bulbosus, Cerastium semidecandrum, C. arvense, Minuartia hybrida, Erophila verna, Saxifraga tridactylites, Potentilla neumanniana, Sanguisorba minor, Ononis repens, Genistella sagittalis, Vicia sativa, Lotus corniculatus, Euphorbia cyparissias, Pimpinella saxifraga, Thymus pulegioides, Galium verum, Scabiosa columbaria, Centaurea scabiosa, Senecio jacobaea, Luzula campestris,... mais aussi Saxifraga granulata, Veronica chamaedrys, Leucanthemum vulgare, Trifolium pratense, Lathyrus latifolius, Clinopodium vulgare,... La petite falaise éboulée (30-40 m de longueur sur 3-4 m de haut) limitant cette partie vers l'ouest est très intéressante: c'est là que se trouve une station de Lychnis viscaria (plusieurs touffes totalisant en 1995 une 40e de tiges florales), avec Petrorhagia prolifera, Acinos arvensis, Cerastium arvense, Saxifraga granulata, Genistella sagittalis, Hippocrepis comosa,...
Partie B: cette vaste zone est colonisée par une végétation herbacée de plus en plus continue et diversifiée. Elle est composée de Minuartia hybrida, Herniaria glabra, Arenaria serpyllifolia, Cerastium arvense, C. fontanum, C. semidecandrum, Erophila verna, Sedum acre, Anthyllis vulneraria (abondant par endroits), Lotus corniculatus, Trifolium campestre, Ononis repens, Medicago lupulina, Erodium cicutarium, Echium vulgare (abondant), Acinos arvensis, Campanula rapunculus, Hieracium pilosella, Erigeron acer, Matricaria maritima subsp. inodora, Conyza canadensis, Tussilago farfara, diverses graminées dont Vulpia myuros, Koeleria macrantha, K. pyramidata, Apera spica-venti, Phleum bertolonii, Bromus hordeaceus,... En 1999, de vieux fragments de troncs sont éparpillés un peu partout, sauf vers la falaise; la présence d'écorces n'influence pas encore de façon nette la composition de la végétation.
Partie C: ces replats très secs sont en grande partie couverts de Hieracium pilosella. On y trouve aussi des bryophytes, des lichens, des plages plus riches en graminées (forte progression de Koeleria sp.), Arenaria serpyllifolia, Cerastium semidecandrum, C. arvense, Minuartia hybrida, Erophila verna, Sedum forsterianum (assez abondant), Sedum acre, Anthyllis vulneraria (abondant), Lotus corniculatus, Ononis repens, Trifolium dubium, Euphorbia cyparissias, Myosotis ramosissima, Acinos arvensis, Thymus pulegioides, Veronica arvensis, Campanula rapunculus, Hypochaeris radicata, Erigeron acer, Leontodon hispidus, Centaurea scabiosa,... et en bordure (vers l'extérieur du site) des ronciers.
Partie D: ce replat encore assez dénudé présente une végétation herbacée de plus en plus abondante, avec des bouleaux, saules, pins et églantiers dispersés. Y poussent entre autres Arenaria serpyllifolia, Minuartia hybrida, Herniaria glabra, Cerastium fontanum, C. semidecandrum, C. arvense, Saxifraga granulata (en bordure), Sedum acre, Ononis repens, Anthyllis vulneraria (abondant), Genistella sagittalis (en bordure), Epilobium angustifolium, Geranium cicutarium, Echium vulgare, Euphorbia cyparissias, Acinos arvensis, Thymus pulegioides, Hieracium pilosella, Leontodon hispidus, Koeleria sp.,...
En 2011, la végétation de la carrière est altérée dans les zones utilisées pour les dépôts de grumes, surtout situées dans la partie B; on y retrouve cependant çà et là diverses espèces présentes ici dans les années 1990, par exemple Anthyllis vulneraria (abondant), Acinos arvensis, Thymus pulegioides et Minuartia hybrida. Les replats ouest et nord sont de plus en plus envahis par les ligneux pionniers, mais il y subsiste des zones encore ouvertes où la végétation de pelouses est aujourd'hui plus diversifiée qu'en 1995-1999. La partie sud (A), fortement modifiée lors de son assainissement, montre de nouveau une végétation de pelouses intéressante, apportant ainsi la preuve des grandes potentialités de recolonisation de la carrière. La végétation du talus limitant le site vers le ruisseau de Freylange reste très intéressante. Les ligneux pionniers, recoupés régulièrement à l'emplacement des dépôts de bois (e.a. Betula pendula, Pinus sylvestris, Salix spp., Populus trichocarpa), se développent de plus en plus sur les bordures du site, avec en conséquence un ombrage de plus en plus important dans certaines zones.
Même si l'intérêt de la carrière pour la faune s'est réduit en raison de son affectation et de son évolution naturelle (fixation du sable, colonisation ligneuse), cet ancien site d'extraction héberge encore diverses espèces patrimoniales, en particulier Lacerta agilis et Coronella austriaca parmi les reptiles, ainsi qu'un spectre relativement large de lépidoptères et d'hyménoptères aculéates.
Affleurement représentatif de la formation de Luxembourg.
Non
Occupation du site au 18e siècle: cultures.
Matériau(x) extrait(s): grès calcaire (ou calcaire gréseux) et sable sinémuriens de la formation de Luxembourg.
Référence de la fiche ULg (1995): 68/8 - 13. Les géologues de l'ULg considéraient cette carrière comme "potentiellement réexploitable; cependant le propriétaire y est opposé".
Référence dans l'Atlas du Karst wallon: 68/8-E2.
Déroulement de l'exploitation: autorisation en 1962.
Réaffectation: apports anciens de déchets inertes dans la partie sud proche du hangar (assainissement exigé par la Région wallonne vers 2000-2001; actuellement, important dépôt de bois.
SABLIERES
Plan d'action Lézard des souches (J.-P. Jacob et A. Remacle)
A. REMACLE
J.-P. JACOB (AVES)