Formations à roseau commun (Phragmites australis) se développant en arrière des roselières littorales constament inondées. Exondées une partie de l'année, ces roselières sont envahies par des espèces nitrophiles des Convolvuletalia. Sont considérées ici les roselières où Phragmites australis domine nettement le tapis herbacé. Par rapport aux roselières s. str., le roseau se développe avec une moins grande vitalité dans ces stations ; la tige est souvent plus fine et moins haute. Des roselières peuvent apparaître sur substrat tourbeux: a) on rencontre localement des peuplements de Phragmites australis sur couche tourbeuse épaisse, à la faveur de résurgences d'eau minéralisée (mésotrophe). Le roseau y est accompagné par des sphaignes, des espèces des bas-marais acides, des espèces des prairies humides et des prairies du Molinion (à coder D1.1); b) des communautés largement dominées par Phragmites australis peuvent se développer en nappes au sein de bas-marais peu acides (à coder D2.2); c) des communautés de roseaux peuvent envahir les bas-marais alcalins auxquels elles ont tendance à se substituer (à coder D4.1 s'il subsiste des espèces reliques des bas-marais alcalins).
Localisation en Région wallonne
Communautés présentes dans tous les districts mais souvent rares.
Limoneuse : Rare
Condroz : Rare
Fagne-Famenne : Rare
Ardenne : Rare
Jurassique : Rare
Ecologie
Physionomie
Communautés dominées par [Phragmites australis], pauvres en espèces. Elles sont susceptibles d'abriter des espèces d'oiseaux spécialisées dont elles constituent l'unique habitat. Elles peuvent envahir les magnocariçaies dans les zones marécageuses qui ne sont plus régulièrement fauchées.