Jeunes stades (avant fermeture du couvert) des habitats forestiers traités en taillis. Les taillis sont des peuplements formés d'espèces capables de rejeter de souche ou de racine et exploités par mise à blanc. Après l'exploitaiton, la régénération du taillis se fait de manière végétative, spontanément, via des rejets de souche ou des drageons sur les racines. Le peuplement est donc équienne et formé de cépées, une cépée étant l'ensemble des rejets émis par une souche. La flore herbacée peut contenir à la fois des espèces des milieux forestiers fermés présentes dans le taillis avant son exploitation et des espèces des mises à blanc (G5.8). Le code G5.71 est donc un code physionomique réultant d'un régime sylvicole. Il peut correspondre en Wallonie à une grande variété d'habitats, à l'exception notoire de la hêtraie, le hêtre étant une essence qui rejette très mal de souche dans nos contrées. Le code G5.71 doit donc être utilisé en complexe avec celui de l'habitat forestier correspondant au taillis et à sa végétation forestière herbacée.
Ex : G1.A1d # G5.71 pour les jeunes stades des taillis de chênaies-frênaies neutrophiles médio-européennes.

Présent sur tout le territoire

• Limoneuse : 
• Condroz : 
• Fagne-Famenne : 
• Ardenne : 
• Jurassique : 

Jeunes stades (avant fermeture du couvert) des habitats forestiers traités en taillis. Le peuplement est donc équienne et formé de cépées, une cépée étant l'ensemble des rejets émis par une souche. La flore herbacée peut contenir à la fois des espèces des milieux forestiers fermés présentes dans le taillis avant son exploitation et des espèces des groupes des mises à blanc (G5.8).

• =équivalent 31.8E - Taillis

- forêts naturelles et semi-naturelles aux jeunes stades, et recrus (G5.6) : faciès correspondant aux jeunes stades de la régénération naturelle des forêts composés essentiellement semis, et non de rejets de souche formant des cépées
- jeunes plantations (G5.7a et G5.7b) : jeunes stades forestiers également, mais correspondant à des plantations, donc à des individus isolés, répartis régulièrement sur le terrain, ne correspondant pas aux rejets des individus exploités précédemment.

La flore herbacée peut contenir à la fois des espèces des milieux forestiers fermés présentes dans le taillis avant son exploitation et des espèces des groupes des mises à blanc (cfr. unités G5.8).

Le régime du taillis est d'origine anthropique. Jadis très répandu, il est l'une des principales pratiques à l'origine de la conversion des hêtraies, qui le supportent très mal, en chênaies-charmaies et chênaies-frênaies de substitution. Le régime du taillis n'est actuellement, dans l'immense majorité des cas, plus intéressant d'un point de vue économique. Il n'est maintenu par les gestionnaires forestiers que dans certaines parcelles, essentiellement pour des raisons cynégétiques ou de protection de la faune. Le maintien d'une certaine surface de taillis sur le territoire présente divers avantages, notamment en ce qui concerne l'avifaune et la flore au sol.

Abandon du régime du taillis

Sans objet, le code G5.71 étant un faciès anthropique d'autres habitats.

WIBAIL