Habitat développé sur débris rocheux (grès, schistes, psammites des districts mosan et ardennais) sur fortes pentes à exposition chaude. Ce type d'habitat, généralement peu fréquent et de faible superficie peut être tout à fait naturel mais peut également résulter d'activités humaines (carrières, talus routiers, ballast de chemin de fer). Les végétaux colonisant ce type de milieux ont généralement développé un enracinement fixateur très important.

Districts mosan et ardennais

• Limoneuse : Absent
• Condroz : Très rare
• Fagne-Famenne : Rare
• Ardenne : Rare
• Jurassique : Absent

Végétation généralement clairsemée, constituée essentiellement par des plantes à rhyzome et par des hémicryptophytes à tige élevée. De petites zones de pelouses peuvent se développer dans les secteurs les mieux fixés où un peu de terre meuble a pu s'accumuler.

• >partiellement concerné par 61.12 - Éboulis siliceux des régions hautes septentrionales

éboulis des substrats franchement acides à Galeopsis segetum (H2.3b), éboulis sur roches calcaires (H2.6)

Pelouses à Deschampsia flexuosa (E1.73), landes submontagnardes à Vaccinium et Calluna (F4.2), boulaies (G1.91), chênaies acidophiles (G1.87)

Espèces caractéristiques : Galeopsis ladanum, Senecio viscosus
Rumex scutatus, plutôt inféodé aux éboulis calcaires, peut également être observé sur ces éboulis de roches faiblement acides.
Autres espèces fréquentes mais non caractéristiques : Epilobium lanceolatum, Teucrium scorodonia, Rumex acetosella, ...

Si ce type d'habitat est fixé pour diverses raisons (naturelles ou non), il est utile de limiter l'extension des végétations de pelouses qui peuvent se former et plus encore des arbres et arbustes colonisateurs.

Fermeture du milieu par développement de pelouses et colonisation arbustive et arborée, provoquée par la fixation de l'éboulis lors de la réalisation d'un chemin , d'une route.

Déchêts d'exploitation de carrière, talus de bords de route, chemin de fer.

GIREA