Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation |
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| | | Martes foina | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
Anthropophile, ce mustélidé de taille moyenne fréquente avant tout les zones urbanisées, jusqu'à l'intérieur des villes. Souvent peu appréciée pour ses courses effrénées dans les greniers et pour les crottiers qu'elle y laisse, la fouine joue pourtant un rôle important dans la régulation des populations de micromammifères. Elle occupe également les parcs, vergers, tas de bois, vieilles granges, cabanes, haies, carrières abandonnées, ... On peut aussi la rencontrer en forêt, le plus souvent à proximité des lisières. |
| | | Genetta genetta | Ecéchappé | Acaccidentel | Rarare | NEnon évalué | |
La longue queue annelée de la genette ainsi que son pelage moucheté de noir caractérisent ce carnivore au premier coup d'oeil. Seules de rares observations ont été faites en un peu moins d'un siècle en Belgique. Elles pourraient être le fruit d'animaux échappés de captivité. Sources : Libois, 2006. |
| | | Cricetus cricetus | Orindigène | Rereproduction | CRen situation critique | RGrégression | |
Morphologie : Gros rongeur de 20 à 30 cm de long, massif pouvant peser jusqu'à 500 g. Queue courte (3 à 6 cm). Dos roux, taches blanc sale sur la gorge et derrière les pattes antérieures; ventre noir. Distribution : Relictuelle, confinée à l'est et au sud de la zone limoneuse. Ecologie : Vastes étendues cultivées. Hiberne dans un terrier où il amasse des provisions. Les terriers sont de préférence creusés dans des sols dont la couche superficielle contient de 5 à 10 % d'argile et de 20 à 30 % de limon et où la médiane de la fraction sableuse (M50) est de 180µ. Sources : Libois (1997). |
| | | Myotis myotis | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | EXextension | |
Le grand murin chasse en glanant de gros insectes (souvent des coléoptères) directement sur le sol. C'est pourquoi il préfère les forets sans sous-étage ni végétation au sol et les prairies récemment fauchées. Les colonies occupent généralement de grands volumes sous les combles. Les terrains de chasse sont parfois fort éloignés du gîte (20 km n'est pas rare). |
| | | Rhinolophus ferrumequinum | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | EXextension | |
Le grand rhinolophe iberne dans les grottes, choisissant pour cela les zones les plus chaudes et les plus calmes. Son nez en forme de fer à cheval et son sonar à 80 kHz le rendent difficile à confondre. Il installe sa colonie de reproduction dans un emplacement bien chaud, d'où les jeunes de l'année partent chasser les bousiers et insectes coprophages dans les praires avoisinantes. |
| | | Nyctalus lasiopterus | Orindigène | Acaccidentel | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | |
La grande noctule est la plus grande des chauves-souris européennes. Elle n'a pas encore été observée en Wallonie. |
| | | Mustela erminea | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Petit mustélidé au pelage changeant suivant les saisons, l'hermine habite des milieux très variés mais principalement ouverts, là où elle pourra trouver sa proie de prédilection : le campagnol terrestre. On la rencontre ainsi dans les champs cultivés, prairies, haies, jardins, landes et tourbières, marais et lisières forestières mais elle évite en général l'intérieur des massifs boisés de même que les grandes étendues cultivées. Pour établir son gîte, elle choisira des pierriers, éboulis, vieux murets, tas de bois, voire les berges de cours d'eau. Sources : Libois (2006) |
| | | Erinaceus europaeus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos, flancs et dessus de la tête recouverts de piquants de 2 à 3 cm de long, de 2 mm de diamètre, rigides et résistants, flexibles à leur base, annelés de noir et blanc. Ventre et pattes couverts de longs poils raides et brunâtres. Se roule en boule et hérisse ses piquants en cas de danger. Museau pointu.Taille: 18-35 cm + 2 à 5 cm de queue; mâle plus grand que la femelle. Poids: très variable selon l'âge, la santé de l'animal, la saison (hiberne), la quantité de nourriture disponible: 300 à 2200 g. Distribution : Partout. Ecologie : Milieux ouverts avec végétation basse, comme les prairies buissonneuses ou les lisières forestières, champs, vergers, terrains vagues, bords des routes, jardins, parcs, même en zone urbaine. Le grand nombre de hérissons se faisant écraser sur les routes montre qu'il vit de préférence près des villages et des petites villes. Semble moins abondant dans les grandes étendues cultivées, les milieux humides, les vastes massifs forestiers, les plantations d'épicéas. Il est toutefois présent dans des milieux assez pauvres, tels que ceux du plateau des Hautes Fagnes. Sources : Libois (1997). |
| | | Oryctolagus cuniculus | Orindigène | Rereproduction | NTquasi menacée | STstabilité | |
Morphologie : Taille d'un petit lapin domestique; oreilles longues, jamais marquées de noir. Pattes postérieures assez longues. Dos, flancs et dessus de la tête brun gris, poitrine grise et ventre blanc. Queue courte. Taille: 35 à 45 cm. Poids: de 1 à 2 kg. Creuse un terrier. A la naissance, les lapereaux sont très petits, nus et aveugles. Ils sont mis bas dans un nid, au fond du terrier. Distribution : Partout, sauf en Ardenne où il est plus rare et localisé. Ecologie : Milieux avec couvert buissonneux bien développé: lisières forestières, ronciers, friches arbustives, anciennes carrières ou sablières. Trouve aussi refuge dans des talus boisés. Se nourrit dans les champs et les prairies, à proximité desquels les terriers sont établis. Sources : Libois (1997). |
| | | Lepus europaeus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | RGrégression | |
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| | | Glis glis | Orindigène | Rereproduction | Rarare | STstabilité | |
Ce petit mammifère arboricole est le plus grand de nos trois Gliridé et se distingue par son pelage gris uniforme du corps et de la queue qui est touffue et longue. Masse corporelle de 80 à 250 grammes et longueur du corps sans la queue de 14 à 20 cm pour les animaux adultes. Espèce largement distribuée en Europe moyenne mais actuellement absente des Régions flamande et de Bruxelles-Capitale et limitée en Région wallonne à quelques localités de Gaume. Ecologie stricte: milieu de vie limité aux vieilles forêts caducifoliées, hêtraies et/ou chênaies, aux strates fournies et diversifiées. Fréquente aussi les parcs et les vergers proches de massifs forestiers et peut gîter dans les cabanes et les maisons forestières. |
| | | Canis lupus | Orindigène | | REéteinte régionalement | NOnouvelle | |
Anciennement, le loup était un prédateur naturel de nos régions. Voici plus d'un siècle, suite à une persécution acharnée, il a disparu de notre pays. Aujourd'hui, des populations subsistent surtout en Europe du sud et de l'Est, et son retour en Belgique est désormais avéré. Pour en savoir plus sur le loup en Wallonie : reseauloup.be |
| | | Lutra lutra | Orindigène | Ponon observé mais possible | CRen situation critique | RGrégression | |
La loutre est une espèce emblématique devenue particulièrement rare en Région wallonne. La qualité et la continuité des habitats disponibles le long des cours d'eau ainsi que la présence de proies sont essentielles à sa préservation. Une reconnexion avec des populations venant de France ou d'Allemagne est imaginable, à terme, mais nécessite l'aménagement de corridors écologiques pour favoriser l'espèce. Un projet LIFE impliquant la Belgique et le Luxembourg a visé la restauration des habitats de la loutre entre 2005 et 2011 (www.loutres.be). |
| | | Lynx lynx | | Hihivernant | REéteinte régionalement | NOnouvelle | |
Le lynx est un des trois grands prédateurs sauvages recolonisant progressivement plusieurs régions d'Europe, parfois grâce au concours de réintroductions organisées par les autorités. Si quelques individus sont réapparus de façon improbable dans l'Est de la Belgique dans les années 90, leur présence ne semblait toutefois pas due à une recolonisation naturelle. Chez cette espèce en effet, la dispersion des jeunes s'effectue de proche en proche, les nouveaux espaces occupés par des individus en dispersion apparaissant à la frange d'un noyau de population existant ou dans un ancien territoire inoccupé de la population. Les observations d'il y a 20 ans dans l'Est de la Belgique ont fini par s'étioler, ramenant le lynx au rang des espèces absentes en Région wallonne. Depuis le printemps 2020, un individu semble cependant présent dans la vallée de la Semois. L'origine de ce lynx est pour l'instant indéterminée mais sa localisation est très éloignée des premiers foyers connus de cette espèce (Rhénanie-Palatinat ; 250 km). Des investigations sont en cours pour connaître sa provenance. Prédateur spécialisé du chevreuil, pouvant toutefois se contenter de plus petites proies (lièvres, campagnols...), c'est un chasseur à l'affût. Sa discrétion est son atout majeur et sa quiétude essentielle, ce qui rendent rares ses rencontres avec l'homme. Il ne représente, par ailleurs, aucun danger pour celui-ci. |
| | | Eliomys quercinus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos et flancs brun-gris, parfois mêlés de roux, joues et ventre blancs, queue longue, très velue, munie à son extrémité de poils plus longs, blancs et noirs formant un plumet terminal; poids de 40 à 120 grammes. Distribution : Pratiquement limitée au domaine de la chênaie atlantique. La rareté du lérot en Ardenne s'explique peut-être par le climat estival un peu frais et trop humide de cette région. Ecologie : Très varié pour autant qu'il dispose d'abris (blocs rocheux, ruines, grenier, végétation épaisse), il peut se trouver dans les parcs, jardins, haies, milieux boisés. Hiberne éventuellement dans les grottes ou dans les dépendances des maisons. Sources : Libois (1997). |
| | | Martes martes | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
La martre est un mustélidé typiquement forestier. Son agilité lui permet, entre autres, de chasser les écureuils ou les oiseaux dans les houppiers avec une aisance déconcertante. Si elle ressemble physiquement à la fouine, elle s'en distingue néanmoins par de nombreux critères. Elle est régulière au sud du pays, là où les massifs forestiers sont bien développés. |
| | | Ovis gmelini musimon x Ovis sp. | Inintroduit | Rereproduction | | STstabilité | |
Morphologie : Mammifère de la taille d'un mouton. Hauteur au garrot de 60 à 80 cm, poids de 25 à 55 kg. Pelage brun chocolat avec une selle blanche chez le mâle. Cornes annelées courbées vers l'arrière nettement plus développées chez le mâle que chez la femelle. Distribution : Très localisé, en fonction des introductions et des décisions d'éradication (Nassogne, région liégoise). Sources : Libois (1997). |
| | | Apodemus sylvaticus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos fauve à gris, ventre blanc grisâtre, petite tache pectorale fauve, queue nue, à peu près aussi longue que lon longueur tête+corps, pavillons des oreilles grands couverts de poils très courts, grand yeux, poids allant le plus souvent de 15 à 25 grammes. Tous les milieux boisés ou pourvus d'une végétation ligneuse (landes à éricacées), alentours des habitations, ruines, zones rocheuses, vergers, ahies, parcs, ... Evite les milieux à végétation trop rase. Distribution : Partout. Ecologie : Tous les milieux boisés ou pourvus d'une végétation ligneuse (landes à éricacées), alentours des habitations, ruines, zones rocheuses, vergers, ahies, parcs, ... Evite les milieux à végétation trop rase. Sources : Libois (1997). |
| | | Apodemus flavicollis | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos fauve, ventre blanc pur, tache pectorale fauve formant généralement un collier complet, queue nue, aussi longue que la longueur tête+corps; pavillons des oreilles couverts de poils très courts, grands yeux; poids allant le plus souvent de 20 à 35 grammes. Sa distinction avec le mulot sylvestre n'est pas toujours facile et requiert parfois l'utilisation soit de fonctions descriminantes s'appliquent à des mensurations crâniennes, soit d'une électrophorèse enzymatique. . Distribution : Limitée à la Gaume, à l'Ardenne, à la Famenne, à une partie du Condroz et aux forêts de la région des Fourons. Ecologie : Principalement la forêt feuillue, mais aussi landes à éricacées, plantations d'épicéas. Sources : Libois (1997). |
| | | Myotis bechsteinii | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | NTquasi menacée | EXextension | |
Le murin de bechstein est une espèce typiquement forestière. Il installe sa colonie de reproduction dans un trou d'arbre (vivant de préférence) dans les anciennes forêts claires où il chasse souvent au sol. Avec ses grandes oreilles, cette espèce est assez facile à reconnaître en hiver, bien qu'il ait la réputation de se cacher souvent de petites anfractuosités. |