Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation |
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| | | Myotis myotis | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | EXextension | |
Le grand murin chasse en glanant de gros insectes (souvent des coléoptères) directement sur le sol. C'est pourquoi il préfère les forets sans sous-étage ni végétation au sol et les prairies récemment fauchées. Les colonies occupent généralement de grands volumes sous les combles. Les terrains de chasse sont parfois fort éloignés du gîte (20 km n'est pas rare). |
| | | Myotis dasycneme | Orindigène | Hihivernant Mimigrateur | VUvulnérable | DDdonnées déficientes | |
Le murin des marais chasse en été au-dessus des cours d'eau lents, des canaux et des grands plans d'eau. Il capture des insectes posés à la surface de l'eau grâce à ses grands pieds. Nous ne connaissons pas de colonie de reproduction de cette espèce en Wallonie. |
| | | Myotis daubentonii | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | NTquasi menacée | STstabilité | |
Le murin de daubenton est une des espèces les plus fréquemment observées en hiver dans les milieux souterrains. Inféodée aux milieux aquatiques, elle capture des insectes à la surface de l'eau (rivières, étangs...) à l'aide de ses grands pieds. Elle installe son gîte d'été soit dans un arbre creux, soit dans un pont, à proximité immédiate de ses terrains de chasse. |
| | | Myotis emarginatus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | NTquasi menacée | EXextension | |
Le murin à oreilles échancrées a un pelage très laineux, roussâtre sur le dos et beige / blanc sâle sur le ventre, qui lui donne un aspect de "chien mouillé" très caractéristique en hiver. C'est un spécialiste du glanage des mouches dans les étables, mais il se nourrit également en forêt. Les colonies occupent de grands combles (abbaye, château, grande maison) ou des étables, fenils ou bâtiments agricoles. |
| | | Myotis mystacinus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
Cette toute petite chauve-souris est une des espèces les plus courantes en milieu souterrain en hiver, elle est présente dans toute la Wallonie. Elle est reconnaissable à son masque noir, à sa petite taille et ses petites oreilles. |
| | | Myotis brandtii | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | |
Le murin de Brandt est un espèce difficile à identifier vu sa grande ressemblance avec le murin à moustaches. Les données hivernales de ces deux espèces sont toujours traitées ensemble, ce qui rend difficile l'évaluation de l'état des populations et la distribution de chacune d'elles. |
| | | Myotis nattereri | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
Le murin de Natterer est une espèce glaneuse, capturant grâce à ses assez grandes oreilles des insectes posés sur le feuillage. Il est reconnaissable en hiver à son ventre blanc immaculé et à ses oreilles assez longues, recourbées "en pointe de ski". En été, il choisit souvent un trou d'arbre pour y établir son gîte. |
| | | Myotis bechsteinii | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | NTquasi menacée | EXextension | |
Le murin de bechstein est une espèce typiquement forestière. Il installe sa colonie de reproduction dans un trou d'arbre (vivant de préférence) dans les anciennes forêts claires où il chasse souvent au sol. Avec ses grandes oreilles, cette espèce est assez facile à reconnaître en hiver, bien qu'il ait la réputation de se cacher souvent de petites anfractuosités. |
| | | Plecotus sp. | NEnon évalué | | | NEnon évalué | |
2 espèces d'oreillard sont présentes en Wallonie : l'oreillard gris (Plecotus austriacus) et l'oreillard roux (Plecotus auritus). Ces deux espèces se nourrissent en glanant d'insectes posés au sol ou dans les arbres. Ils chassent en général à l'écoute passive, utilisant très peu l'écholocation, grâce à leurs énormes oreilles qui les rendent très reconnaissables. |
| | | Pipistrellus sp. | NEnon évalué | | | NEnon évalué | |
3 espèces de pipistrelles vivent en Wallonie : la pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus), la pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii) et la pipistrelle pygmée (Pipistrellus pygmaeus). |
| | | Pipistrellus pipistrellus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
La pipistrelle commune est l'espèce la plus courante en Wallonie : il y a au moins une colonie dans chaque village. Elle se loge généralement dans les sous-toitures des maisons mais peut occuper d'autres gîtes dans ou près des bâtiments. Elle chasse les moustiques en plein vol, dans les jardins, dans les villes et les villages, au-dessus des plans d'eau (exploitant alors l'espace entre 2 et 5 m au-dessus de la surface de l'eau), virevolte autour des lampadaires, ... En hiver, elle fréquente très peu les sites souterrains. |
| | | Pipistrellus nathusii | Orindigène | Hihivernant Rereproduction Mimigrateur | NTquasi menacée | DDdonnées déficientes | |
La pipistrelle de Nathusius occupe généralement une cavité d'arbre. Cette espèce migratrice est souvent contactée en fin d'été en Wallonie, durant la migration automnale. Avec sa petite taille, son pelage brun foncé (tant sur le ventre que sur le dos), sa peau noire, elle ressemble fort à la pipistrelle commune. |
| | | Pipistrellus kuhlii | Orindigène | Acaccidentel | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | |
La présence de cette espèce plutôt méridionale est confirmée depuis 2012 en Région bruxelloise. La présence de la pipistrelle de Kuhl en Wallonie n'est pas encore prouvée. |
| | | Nyctalus noctula | Orindigène | Hihivernant Rereproduction Mimigrateur | VUvulnérable | DDdonnées déficientes | |
La noctule commune, avec ses 40 cm d'envergure, est une de nos plus grandes chauves-souris. Son tragus en forme de champignon est très reconnaissable. Les cavités d'arbre lui servent à la fois de gîte d'été et de gîte d'hiver. Elle chasse généralement en plein ciel à l'aide d'un sonar très puissant qui porte assez loin. |
| | | Nyctalus leisleri | Orindigène | Hihivernant Rereproduction Mimigrateur | NTquasi menacée | DDdonnées déficientes | |
La noctule de Leisler a une écologie très forestière. Elle se reconnaît de la noctule commune par son sonar légèrement plus aigu et sa plus petite taille. Elle peut migrer à haute altitude sur de très longues distances (plus de 1000 km) entre son gîte d'été et son gîte d'hiver. |
| | | Nyctalus lasiopterus | Orindigène | Acaccidentel | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | |
La grande noctule est la plus grande des chauves-souris européennes. Elle n'a pas encore été observée en Wallonie. |
| | | Rhinolophus ferrumequinum | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | EXextension | |
Le grand rhinolophe iberne dans les grottes, choisissant pour cela les zones les plus chaudes et les plus calmes. Son nez en forme de fer à cheval et son sonar à 80 kHz le rendent difficile à confondre. Il installe sa colonie de reproduction dans un emplacement bien chaud, d'où les jeunes de l'année partent chasser les bousiers et insectes coprophages dans les praires avoisinantes. |
| | | Rhinolophus hipposideros | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | ENen danger | EXextension | |
Le petit rhinolophe était l'espèce la plus couramment rencontrée en milieu souterrain dans les années 1950. Cette toute petite chauve-souris a beaucoup souffert des changements de pratiques agricoles et forestières du dernier siècle. Le petit rhinolophe ne s'écarte jamais des éléments linéaires arborés tels que les lisières, les haies ou les alignements d'arbres lors de ses déplacements. Il se nourrit dans ces même alignements ou dans les forêts feuillues indigènes, idéalement avec un sous-bois dense. En hiver, on le retrouve, enroulé dans ses ailes, dans les sites souterrains à maximum quelques km de sa colonie de reproduction. |
| | | Plecotus auritus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
L'oreillard roux est le plus commun des oreillards en Wallonie. Il installe volontiers ses colonies de reproduction dans les combles d'églises ou dans les arbres creux. Ses énormes oreilles lui permettent de repérer facilement les insectes posés dans le feuillage et ceux courent dans les feuilles mortes. En hiver, on le retrouve dans les sites souterrains, les oreilles repliées derrière ses ailes. |
| | | Plecotus austriacus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | DDdonnées déficientes | |
Espèce assez anthropophile sous nos latitudes, l'oreillardgris gîte fréquemment dans les grands combles (églises, granges, ...). Moins forestier que l'oreillard roux, il fréquente les villages et les zones agricoles extensives. Il chasse en glanant des insectes posés dans la végétation, qu'il repère à l'aide de ses énormes oreilles |