Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation |
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| | | Mustela lutreola | | Exéteint | | REéteinte régionalement | |
Le vison européen n'est pas présent sur notre territoire. L'effondrement de ses populations en Europe au cours du dernier siècle a abouti a la fragmentation de son aire de répartition avec une population très isolée entre le sud de la France et le nord de l'Espagne et une aire de distribution plus vaste et mieux conservée en Europe de l'Est. Cette espèce menacée figure sur la liste rouge de l'UICN. Sources : Maran et al., 2008. |
| | | Mustela nivalis | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Le plus petit carnivore de notre faune sauvage est la belette. Son menu se compose principalement de petits campagnols. Son corps fusiforme muni d'une courte queue est coloré de brun-roux sur le dos et de blanc sur le ventre. Elle habite des habitats très variés ce qui implique qu'on la rencontre à peu près partout en Belgique. Sources : Libois (2006) |
| | | Mustela putorius | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Le putois, au corps allongé et bas sur pattes, présente un masque facial clair qui contraste avec le pelage sombre de son corps et le distingue des autres petits mustélidés. On peut le rencontrer dans des habitats variés mais il apprécie particulièrement les milieux humides, et notamment les fonds de vallées. Sources : Libois (1997). |
| | | Mustela vison (Neovison vison) | Ecéchappé | Acaccidentel | | DDdonnées déficientes | |
Mustélidé de taille moyenne, le vison d'Amérique est, comme son nom l'indique, une espèce exotique. Il a été introduit en Europe pour la production de fourrure. Des individus se sont ensuite échappés d'élevages ou/et ont été relâchés dans l'environnement. Considérée comme envahissante, cette espèce constitue aujourd'hui un sérieux facteur de déclin pour le vison d'Europe dans l'aire de répartition de celui-ci. En Belgique, ce sont surtout des observations sporadiques d'individus isolés qui ont été renseignées. Sources : Libois, 2006 ; Mitchell-Jones et al., 1999. |
| | | Myocastor coypus | Inintroduit | Rereproduction | | EXextension | |
Morphologie : Rongeur d'assez grande taille (les adultes pèsent parfois près de 10 kg). au pelage brun foncé. Museau camus, oreilles courtes, corps trapu, palmure des pattes postérieures laissant le doigt externe entièrement libre. Queue cylindrique munie de longs poils raide Distribution : Introduite en Europe au début du XXè S. Les populations actuelles se sont établies suite à l'évasion de spécimens élevés pour leur fourrure et à de nombreux lâchers clandestins. Ecologie : Rivières, étangs, marais. Se nourrit de plantes aquatiques sauvages ou aux dépens des cultures (maïs, betteraves). Creuse des terriers dans les berges qu'il contribue à effondrer. Ne s'éloigne jamais beaucoup de l'eau. Sources : Libois (1997). |
| | | Myotis alcathoe | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | DDdonnées déficientes | |
Le murin d'Alcathoe est une des dernières espèces de chauve-souris découvertes en Belgique. Cette petite espèce est inféodée aux forêts humides et aux massifs boisés peu ou pas gérés. Sa morphologie est assez semblable à celle du murin à moustaches et du murin de Brandt. |
| | | Myotis bechsteinii | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | NTquasi menacée | EXextension | |
Le murin de bechstein est une espèce typiquement forestière. Il installe sa colonie de reproduction dans un trou d'arbre (vivant de préférence) dans les anciennes forêts claires où il chasse souvent au sol. Avec ses grandes oreilles, cette espèce est assez facile à reconnaître en hiver, bien qu'il ait la réputation de se cacher souvent de petites anfractuosités. |
| | | Myotis brandtii | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | |
Le murin de Brandt est un espèce difficile à identifier vu sa grande ressemblance avec le murin à moustaches. Les données hivernales de ces deux espèces sont toujours traitées ensemble, ce qui rend difficile l'évaluation de l'état des populations et la distribution de chacune d'elles. |
| | | Myotis dasycneme | Orindigène | Hihivernant Mimigrateur | VUvulnérable | DDdonnées déficientes | |
Le murin des marais chasse en été au-dessus des cours d'eau lents, des canaux et des grands plans d'eau. Il capture des insectes posés à la surface de l'eau grâce à ses grands pieds. Nous ne connaissons pas de colonie de reproduction de cette espèce en Wallonie. |
| | | Myotis daubentonii | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | NTquasi menacée | STstabilité | |
Le murin de daubenton est une des espèces les plus fréquemment observées en hiver dans les milieux souterrains. Inféodée aux milieux aquatiques, elle capture des insectes à la surface de l'eau (rivières, étangs...) à l'aide de ses grands pieds. Elle installe son gîte d'été soit dans un arbre creux, soit dans un pont, à proximité immédiate de ses terrains de chasse. |
| | | Myotis emarginatus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | NTquasi menacée | EXextension | |
Le murin à oreilles échancrées a un pelage très laineux, roussâtre sur le dos et beige / blanc sâle sur le ventre, qui lui donne un aspect de "chien mouillé" très caractéristique en hiver. C'est un spécialiste du glanage des mouches dans les étables, mais il se nourrit également en forêt. Les colonies occupent de grands combles (abbaye, château, grande maison) ou des étables, fenils ou bâtiments agricoles. |
| | | Myotis myotis | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | EXextension | |
Le grand murin chasse en glanant de gros insectes (souvent des coléoptères) directement sur le sol. C'est pourquoi il préfère les forets sans sous-étage ni végétation au sol et les prairies récemment fauchées. Les colonies occupent généralement de grands volumes sous les combles. Les terrains de chasse sont parfois fort éloignés du gîte (20 km n'est pas rare). |
| | | Myotis mystacinus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
Cette toute petite chauve-souris est une des espèces les plus courantes en milieu souterrain en hiver, elle est présente dans toute la Wallonie. Elle est reconnaissable à son masque noir, à sa petite taille et ses petites oreilles. |
| | | Myotis nattereri | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
Le murin de Natterer est une espèce glaneuse, capturant grâce à ses assez grandes oreilles des insectes posés sur le feuillage. Il est reconnaissable en hiver à son ventre blanc immaculé et à ses oreilles assez longues, recourbées "en pointe de ski". En été, il choisit souvent un trou d'arbre pour y établir son gîte. |
| | | Myotis sp. | | | | NEnon évalué | |
9 espèces de Myotis sont présents en Wallonie, présentant tous un tragus allongé et un ventre plus clair que le dos. Il n'est pas rare que les identifications restent au niveau du genre pour les Myotis, nottament lors des inventaires au détecteur l'ultrasons. En effet, le sonar des Myotis est assez similaire entre espèces et variable en fonction des conditions, rendant l'identification souvent difficile voire impossible. |
| | | Myrrha octodecimguttata | | | | NEnon évalué | |
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| | | Myzia oblongoguttata | | | | NEnon évalué | |
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| | | Natrix natrix | Orindigène | Rereproduction | NTquasi menacée | EXextension | |
Ce serpent inoffensif est surtout présent au sud du sillon Sambre-et-Meuse. Il est localement abondant, surtout aux abords des vallées où il trouve ces proies préférentielles (amphibiens et poissons). Cette couleuvre est en régression, notamment suite au manque de sites propices à la ponte (tas de matière organique en décomposition à proximité des sites de nourrissage). |
| | | Neomys anomalus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Petit mammifère d'une douzaine de grammes; museau pointu, yeux minuscules, longue queue pourvue d'une frange de cils natatoires sur son tiers distal (caractère distinctif par rapport à Neomys fodiens), pattes postérieures avec cils natatoires également. Dos noir, ventre pouvant aller du blanc pur au noir anthracite. Distribution : Strictement limitée au massif ardennais, à l'est de la Meuse. Ecologie : Mal connus mais espèce des milieux humides semblant moins liée aux cours d'eau que N. fodiens. Sources : Libois (1997). |
| | | Neomys fodiens | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Petit mammifère d'une quinzaine de grammes; museau pointu, yeux minuscules, longue queue pourvue d'une frange de cils natatoires sur toute sa longueur, pattes postérieures avec cils natatoires également. Dos noir, ventre pouvant aller du blanc pur au noir anthracite. Distribution : Partout. Ecologie : Principalement milieux humides (tourbières, marais, étangs, prairies humides...) et berges non aménagées des cours d'eau, parfois loin de tout point d'eau. Sources : Libois (1997). |