Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation |
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| | | Sympetrum pedemontanum | Orindigène | Acaccidentel Rereproduction | NEnon évalué | NEnon évalué | |
Ce magnifique Sympétrum se distingue facilement par la bande brune traversant l'aile au niveau des ptérostigmas. L'espèce se retrouve essentiellement dans le centre et l'est de l'Europe. Rare en Belgique, aucune preuve d'implantation durable en Wallonie n'a pu être apportée. Les observations sont limitées à moins de 5 localités depuis ces 20 dernières années. Sa période principale de vol s'étale entre la mi-juillet et la fin septembre. |
| | | Aeshna juncea | Orindigène | Rereproduction | NTquasi menacée | EXextension | |
Grande libellule typique d'une Aeschne avec des taches jaunes et bleues pouvant facilement se confondre avec Aeshna subarctica (Aeschne subarctique). Sa distribution européenne s'étend du centre au nord et aux massifs montagneux du sud. Assez rare en Belgique, elle se localise à la Campine, l'Ardenne et la Lorraine. On peut l'observer entre la mi-juillet et le mois de septembre au-dessus des tourbières et des mares permanentes envahies d'hélophytes. |
| | | Aeshna subarctica | Orindigène | Rereproduction | ENen danger | EXextension | |
Cette espèce de grande taille ressemble fortement à l'Aeschne des joncs ( Aeshna juncea ) dont elle se distingue par des différences subtiles de coloration. Sa distribution est boréo-montagnarde et elle se rencontre essentiellement dans l'est et le nord de l'Europe. L'espèce est extrêmement rare en Belgique. En Wallonie, elle est localisée sur quelques tourbières des hauts plateaux ardennais. On la rencontre en vol entre le mois d'août et le mois de septembre. |
| | | Aeshna isoceles | | Rereproduction | VUvulnérable | EXextension | |
Grande Aeschne de couleur brune aux yeux verts possédant un triangle jaune sur le deuxième segment abdominal et une tache jaune à la base de l'aile postérieure. En Europe, sa distribution s'étend de la région méditerranéenne à l'Europe centrale. L'espèce recherche des plans d'eau avec une végétation rivulaire bien développée. Elle vole essentiellement du mois de mai à la mi-juillet. |
| | | Melitaea phoebe | Orindigène | Exéteint | REéteinte régionalement | REéteinte régionalement | |
Autrefois assez bien représentée en Gaume, l'espèce est aujourd'hui éteinte. Elle apprécie les milieux maigres et fleuris riches en centaurées, cirses ou plantains. |
| | | Melitaea athalia | Orindigène | Rereproduction | VUvulnérable | RGrégression | |
Ce damier des coupes et lisières forestières est assez rare en Wallonie et présente un léger déclin. Il se développe principalement sur le Mélampyre printanier. |
| | | Melitaea aurelia | Orindigène | Rereproduction | CRen situation critique | RGrégression | |
Ce damier des pelouses sèches et des pelouses sur marne dans lesquelles abondent les plantains moyen et lancéolé, est au bord de l'extinction en Wallonie. |
| | | Melitaea cinxia | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | RGrégression | |
Le Damier du plantain fréquente les prés et pelouses à végétation rase et clairsemée présentant une tendance thermophile. Il se développe sur les Plantains lancéolé et moyen et apparaît en extension deuis quelques années. Il est surtout présent en Lorraine. |
| | | Boloria aquilonaris | Orindigène | Rereproduction | VUvulnérable | STstabilité | |
Le Nacré de la canneberge est une relicte glaciaire se développant sur la canneberge, une espèce végétale des tourbières. Il est présent uniquement sur les hauts-plateaux ardennais et dans une station lorraine, où il présente une certaine stabilité depuis la restauration de son habitat. |
| | | Boloria dia | Orindigène | Rereproduction | ENen danger | RGrégression | |
La petite Violette est un papillon typique des pelouses sèches, des prés maigres et des coupes forestières riches en Violettes. Elle est devenue très rare en Lorraine, mais subsiste encore en Fagne (p.ex. dans le Viroin) et en Famenne occidentale. |
| | | Boloria euphrosyne | Orindigène | Rereproduction | VUvulnérable | RGrégression | |
Le Grand Collier argenté est typique des forêts exploitées sous le régime du taillis. Il affectionne en effet les coupes récentes en forêts feuillues, où il pond sur différentes espèces de Violettes. Surtout observé en Fagne-Famenne-Calestienne, où il présente une stabilité incertaine, il a régressé partout ailleurs et pourrait avoir disparu de Lorraine. |
| | | Boloria eunomia | Orindigène | Rereproduction | VUvulnérable | RGrégression | |
Cette espèce est doublement dépendante de la bistorte, son unique plante-hôte et source nectarifère. Elle est uniquement présente en Ardenne et en Lorraine, où elle accuse un certain déclin. |
| | | Coenonympha glycerion | Orindigène | Rereproduction | REéteinte régionalement | REéteinte régionalement | |
Ce papillon, autrefois présent en Lorraine et très ponctuellement en Ardenne et en Famenne, n'a jamais été très commun. Les dernières observations remontent aux années '90. Il fréquente des milieux maigres (pelouses, prairies, lisières, bas-marais) où les femelles pondent sur diverses Poacées. Un retour de l'espèce en Wallonie n'est pas impossible... |
| | | Coenonympha hero | Orindigène | Rereproduction | REéteinte régionalement | REéteinte régionalement | |
Cette espèce est extrêmement menacée à l'échelle européenne. Elle était autrefois assez fréquente en Lorraine, mais son retour semble aujourd'hui exclu. L'espèce apprécie les milieux ouverts maigres proches de milieux forestiers. |
| | | Coenonympha tullia | Orindigène | Rereproduction | CRen situation critique | RGrégression | |
Comme son nom l'indique, le Fadet des tourbières est inféodé aux bas-marais et tourbières, où il se développe principalement sur la Linaigrette. Autrefois présent sur différentes stations ardennaises et lorraines, il est aujourd'hui au bord de l'extinction. |
| | | Leucorrhinia caudalis | Orindigène | Rereproduction | NEnon évalué | NEnon évalué | |
Cette espèce est surtout présente dans l'est et le nord est de l'Europe. Dans l'ouest de l'Europe, l'espèce est disséminée en populations éparses. Jusqu'en 2010, cette libellule était considérée comme disparue de Belgique. Une population ainsi que des individus isolés ont été découverts dès 2011. D'autres populations sont également connues à moins de 50km de nos frontières, en Picardie et au Grand Duché de Luxembourg. Elle recherche des plans d'eau forestiers avec une végétation aquatique bien développée. |
| | | Leucorrhinia dubia | Orindigène | Rereproduction | NTquasi menacée | EXextension | |
La Leuccorhine douteuse ( Leucorrhinia dubia) est très ressemblante à la Leuccorhine rubiconde ( Leucorrhinia rubidunda ). Elle s'en distingue principalement par sa taille plus petite et son ptérostigma brun-noir rougeâtre (celui de L.rubicunda est rougeâtre). Elle est répandue dans le nord et le centre de l'Europe. C'est la plus commune de nos Leucorrhines mais elle reste assez rare dans notre pays, on la retrouve principalement en Campine et sur les sommets ardennais. Elle recherche les plans d'eau permanents acides et pauvres colonisés par les tapis flottants et les hélophytes. Elle vole essentiellement de la mi-mai à la fin juillet. |
| | | Leucorrhinia pectoralis | Orindigène | Rereproduction | ENen danger | EXextension | |
La leucorrhine à gros thorax se distingue facilement des autres espèces du genre Leucorrhinia par la présence chez le mâle d'une marque claire plus pâle sur le 7 ième segment abdominal. Sa répartition est disséminée en petites populations éparses à travers l'Europe occidentale et moyenne, depuis le sud de la Fennoscandinavie jusqu'au centre de la France. L'espèce est extrêmement rare en Belgique. En Wallonie seules trois apparitions en dix ans ont été validées. Son statut est très critique. Elle peut être observée de la mi-mai à la mi-juillet au dessus d'étangs tourbeux et des zones de suintement dans les bas marais. Depuis le 25/05/2012, des observations exceptionnelles de la Leucorrhine à gros thorax se multiplient en Wallonie. Voir la note ci-jointe (PDF-140 ko) |
| | | Leucorrhinia rubicunda | Orindigène | Rereproduction | ENen danger | EXextension | |
Très ressemblante à la Leuccorhine douteuse ( Leucorrhinia dubia ), elle s'en distingue par sa taille plus grande, son aspect plus trapu et son ptérostigma rougeâtre (celui de L.dubia est brun-noir). Cette libellule est en limite sud de son aire de répartition. C'est une espèce boréo-montagnarde répandue surtout dans le nord de l'Europe. Très rare dans notre pays, l'espèce s'est raréfiée en Wallonie à partir des années cinquante, pour ne plus être observée que sur deux plateaux tourbeux ardennais. Elle s'observe en vol principalement de la mi-mai au début du mois de juillet où elle recherche les mares acides et oligotrophes avec végétation abondante. |
| | | Argynnis niobe | Orindigène | Rereproduction | REéteinte régionalement | REéteinte régionalement | |
Le Chiffre, qui ressemble très fort au Moyen Nacré, a disparu de Wallonie dans les années '80. Il se rencontrait surtout dans les pelouses calcaires, mais aussi le long de lisières ensoleillées riches en Violettes. |