Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation |
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| | | Sympetrum depressiusculum | Orindigène | Exéteint | REéteinte régionalement | REéteinte régionalement | |
Sympétrum reconnaissable par son abdomen légèrement aplati, de couleur jaune-orange sur les côtés et rouge garni de marques noires en forme de goutte ou de triangle sur le dessus. Attention de ne pas le confondre avec Sympetrum sanguineum (Sympétrum sanguin). On le retrouve en Europe centrale et orientale ainsi que dans le Bénélux, France, Allemagne, nord de l'Italie. Rare en Belgique, on le retrouve uniquement en Campine. Son statut en Flandre est vulnérable et son statut en Wallonie ne peut-être évalué vu l'absence de données. L'espèce recherche des plans d'eau se réchauffant rapidement avec de vastes zones marécageuses peu profondes. Sa période de vol s'étale entre la fin mai et la mi-septembre avec un pic en août. |
| | | Sympetrum flaveolum | Orindigène | Rereproduction | NEnon évalué | NEnon évalué | |
Sympetrum facilement identifiable par les taches safranées à la base des ailes. On le retrouve de l'Ouest au nord de l'Europe. L'espèce est très rare en Belgique, il ne subsiste plus en Wallonie aucune population connues. Les populations ont la caractéristique d'être fluctuantes et éphémères en ne subsistant que quelques années pour ensuite réapparaître massivement. Cette espèce peut effectuer de longues migrations. Un climat continental ou montagnard lui conviendrait davantage. De la fin mai à la fin septembre, on le trouve sur tout type de plan d'eau entouré de laîches, joncs, prêles, scripes, idéalement avec des niveaux d'eau fluctuants pouvant même s'assécher complètement. S |
| | | Sympetrum fonscolombii | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
En Europe, sa distribution comprend la région méditerranéenne, le sud-est mais reste plus rare dans la partie centrale du continent. Visiteur exceptionnel dans les années 90, il est maintenant régulièrement observé un peu partout en Belgique. L'espèce recherche les plans d'eau chauds et peu profonds avec une végétation rivulaire peu développée. En fonction des conditions climatiques, l'espèce vole de mai à la mi-octobre, deux pics d'apparition pouvant être détectés : un premier au début de l'été et un second à la fin de l'été. |
| | | Sympetrum meridionale | Orindigène | Rereproduction | DDdonnées déficientes | EXextension | |
Son aire de distribution en Europe est essentiellement méditerranéenne. En Wallonie, il est assez rare mais en expansion. Dans le sud de l'Europe, son habitat est constitué de plans d'eau de faible profondeur ou de bras de rivière, gravières bien ensoleillés. On peut l'observer de la fin juin à la fin août. |
| | | Sympetrum sanguineum | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
Le sympétrum sanguin se rencontre dans la plus grande partie de l'Europe. Commun dans notre pays, il est non menacé. L'espèce recherche des eaux stagnantes, souvent avec des niveaux d'eau fluctuants et des zones atterries bien ensoleillées. Le Sympétrum sanguin vole essentiellement de la mi-juin à la fin septembre. |
| | | Sympetrum striolatum | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
Le Sympétrum strié est répandu dans pratiquement toute l'Europe. C'est une espèce commune dans notre pays. L'espèce est non menacée, on la retrouve sur tous les types de milieux aquatiques stagnants. Elle possède une forte capacité d'expansion car les individus immatures effectuent souvent de grands déplacements. Sa période de vol s'étale entre la mi-juin et la fin octobre. |
| | | Sympetrum vulgatum | Orindigène | Rereproduction | VUvulnérable | DDdonnées déficientes | |
On rencontre ce Symeptrum de l'ouest de l'Europe au centre de la Sibérie. On le rencontre de la fin juin au mois de septembre au-dessus de tout type de plan d'eau. |
| | | Pieris mannii | Cocolonisation | Rereproduction | | NEnon évalué | |
Apparue en 2016, cette espèce s'est progressivement étendue dans notre pays à partir du sud-est du territoire. Actuellement on la rencontre ponctuellement dans toutes les régions de Wallonie. |
| | | Aeshna affinis | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
Depuis le milieu des années nonante, cette espèce méridionale est en expansion vers le nord dans toute l'Europe suite aux modifications climatiques. On la retrouve durant tout l'été au-dessus de plans d'eau peu profonds et bien ensoleillés pouvant s'assécher ainsi qu'au-dessus des zones humides en voie d'assèchement. |
| | | Aeshna cyanea | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
Commune en Belgique, actuellement non menacée, on la rencontre au- dessus de tout type de plan d'eau. Elle semble cependant préférer les mares de petites tailles et les étangs forestiers abrités. On peut également l'observer en train de chasser au crépuscule le long des lisières. Sa période de vol s'étale entre juin et octobre. |
| | | Aeshna grandis | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
On la rencontre de l'Ouest au nord de l'Europe mais elle est absente du bassin méditerranéen. Assez commune, on la rencontre dans une grande partie de notre pays. Elle est actuellement non menacée et recherche typiquement les étangs forestiers. Sa période de vol s'étale principalement de juillet à la mi-septembre. |
| | | Aeshna mixta | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
On la retrouve dans une grande partie de l'Europe et est largement répandue en Belgique. Non menacée, on la retrouve au-dessus de tout type de plan d'eau. Elle affectionne particulièrement les mares de jardin. Espèce estivale, sa période de vol s'étale de la mi-juillet à la fin septembre. |
| | | Melitaea diamina | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Le Damier noir, le plus commun de nos damiers sans pour autant être très répandu, se développe surtout sur la Valériane. Il fréquente les prairies humides, tourbières, bas-marais... |
| | | Melitaea didyma | Orindigène | Acaccidentel | NEnon évalué | NEnon évalué | |
Cette espèce méridionale, très occasionnelle en Wallonie, pourrait être favorisée, à l'avenir, par le réchauffement climatique. Elle recherche les milieux secs où elle pond surtout sur le Plantain lancéolé. |
| | | Boloria selene | Orindigène | Rereproduction | NTquasi menacée | RGrégression | |
Le Petit Collier Argenté est une espèce typiquement ardennaise puisque 75% des observations proviennent de cette région. Il affectionne surtout les coupes forestières, les prairies maigres et les zones humides, où il recherche les Violettes. |
| | | Coenonympha arcania | Orindigène | Rereproduction | VUvulnérable | RGrégression | |
Le Céphale est présent et stable en Fagne-Famenne-Calestienne (où il fréquente surtout les pelouses sèches), alors qu'il décline en Ardenne et en Lorraine (où il fréquente les prairies humides semi-arborées). Dans chacun de ces milieux, il se développe sur des graminées. |
| | | Coenonympha pamphilus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
En Wallonie, ce Fadet occupe toutes les régions biogéographiques sans être pour autant extrêmement commun. Les nouvelles observations sont certainement liées à une effort d'échantillonnage plus poussé ces dernières années. L'espèce apprécie les prairies, pelouses, friches, riches en graminées. |
| | | Argynnis paphia | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Ce grand papillon des forêts claires et des lisières se développe sur les Violettes. Il est surtout présent en Fagne-Famenne-Calestienne, mais peut être observé dans les autres régions. |
| | | Argynnis adippe | Orindigène | Rereproduction | VUvulnérable | RGrégression | |
Ce grand papillon orangé possède des taches nacrées sur le dessous des ailes. Il s'observe surtout dans les prairies bocagères fleuries et les bois feuillus clairs, à la recherche de Violettes comme support de ponte. En Wallonie, l'espèce décline partout sauf en Fagne-Famenne-Calestienne. |
| | | Argynnis aglaja | Orindigène | Rereproduction | ENen danger | RGrégression | |
Le Grand Nacré dépend directement des Violettes pour assurer son développement. Il fréquente surtout les lisières et trouées forestières, les prairies maigres, les tourbières... Il est assez rare en Wallonie, et le noyau de ses populations se trouve en Fagne-Famenne-Calestienne. |