Transmission interhumaine
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Vigilance et évaluation continue du risque
Depuis le début de la pandémie, le Comité scientifique institué auprès de l'AFSCA (SciCom) évalue les risques associés à l'infection par le virus SARS-CoV-2 de l'homme vers l'animal et de l'animal vers l'homme. Les différents avis sont disponibles sur le site de l'AFSCA : http://www.favv-afsca.fgov.be/professionnels/publications/communications/covid19/animaux.asp.
De plus, le RAG-CA-wildlife, groupe de travail spécifique du Risk Assessement Group Covid19 Animals, a préparé les évaluations associées à la faune sauvage présente en Belgique : Evaluation du risque de transmission du SARS-CoV-2 à la faune sauvage.
Ces évaluations seront reprécisées en fonction des nouveaux éléments épidémiologiques qui pourraient apparaitre.
Dans l'état actuel des connaissances, les espèces sauvages justifiant le plus d'attention sont les mustélidés, les chauves-souris, les félidés et les rongeurs.
Aucune infection naturelle chez les animaux sauvages
A ce jour, des infections naturelles chez des animaux de compagnie, des animaux en captivité (zoos) et des visons d'élevage ont été observées. Seul un cas d'infection naturelle a pu être établi chez un vison sauvage vivant en liberté aux Etats-Unis.
En Belgique, un seul chat a été diagnostiqué positif envers ce virus depuis le début de la pandémie.
Gestes de bonnes pratiques
Aujourd'hui, la notification de l'infection d'animaux par ce virus est obligatoire pour tous les détenteurs d'animaux, les vétérinaires et les laboratoires (Arrêté royal).
Pour rappel, il est strictement interdit de détenir chez soi des espèces animales vivant normalement à l'état sauvage.
Découverte d'un animal sauvage blessé ou malade
Si vous trouvez un animal en difficulté, blessé ou malade, contactez rapidement le Centre de Revalidation des Espèces Animales Vivant naturellement à l'Etat sauvage (CREAVES) le plus proche afin de recevoir les conseils les plus adaptés à l'espèce trouvée et à son état.
De manière générale, ne manipulez pas vous-mêmes ces animaux, et le cas échéant, portez des gants.
La liste des CREAVES, ainsi que d'autres conseils, sont disponibles sur le site biodiversité.
Les furets et visons, étant des espèces domestiques très sensibles au SARS-CoV-2, doivent être réorientés vers les services vétérinaires.
Découverte d'un animal sauvage mort
Si vous trouvez un animal sauvage mort, le Réseau de Surveillance Sanitaire de la Faune Sauvage (RSSFS) organise des examens et des analyses de ces dépouilles.
Des centres de collecte (congélateurs) de ces carcasses sont répartis à différents endroits en Wallonie.
Toutes les informations nécessaires à l'acheminement d'un animal sauvage trouvé mort sont disponibles sur le site du RSSFS.
Concernant la découverte d'un sanglier mort, il faut impérativement contacter le Département Nature et Forêt (DNF) de votre région, car une vigilance reste primordiale pour détecter rapidement tout cas de peste porcine africaine.
Le DNF viendra récolter la carcasse du sanglier en utilisant des mesures de biosécurité adaptées. Hormis pour le sanglier, si la carcasse de l'animal est putréfiée, il convient de contacter le service d'équarrissage : Rendac.
Surveillance aux CREAVES
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