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Synonymes : | Hepnimont |
---|---|
Communes : | Philippeville |
Cantonnements DNF : | Philippeville |
Surface : | 163.10 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 172975 - Y Lambert : 94103 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Le site s'étend dans la plaine alluviale de l'Hermeton qui décrit son cours dans la dépression schisteuse de la Fagne, entre les villages de Sart-en-Fagne et de Romedenne. La réserve RNOB est principalement constituée de prés de fauche humides dont certains n'ont plus été exploités depuis quelques années. Ce grand paysage est ponctué de vieux aulnes, saules et peupliers. La composition floristique est variée: on y retrouve quelques espèces typiques du Molinion et dans les zones inondables des plantes intéressantes comme l'oenanthe fistuleuse, le séneçon aquatique, ainsi que d'autres espèces protégées. Les anciens bras morts de la rivière sont occupés par des mégaphorbiaies à reine des prés, des roselières à baldingère et à glycérie aquatique, des bas-marais à laîches, des jonchaies... L'avifaune est représentée entre-autres par quelques espèces caractéristiques comme le martin-pêcheur, le cincle plongeur, la bergeronnette des ruisseaux, la rousserolle verderolle, la locustelle tachetée, le bruant des roseaux et surtout le râle des genêts. Le plan de gestion appliqué à la réserve de l'Hermeton est une fauche très tardive tout en maintenant en friche les parcelles les plus humides. (Auteur : J-L. Gathoye).
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Merlemont | 4.89 ha | PHILIPPEVILLE | NAMUR |
Romedenne | 144.54 ha | PHILIPPEVILLE | NAMUR |
Sart-en-Fagne | 13.67 ha | PHILIPPEVILLE | NAMUR |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Philippeville | 163.1 ha | Namur |
A compléter
Site non classé.
Réserves Naturelles RNOB - Natagora.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Thierry BRUFFAERTS
138 Chaussée d'Ixelles
1050 Bruxelles (tél. 02 - 512 14 32)
Code du site | Nom du site | Surface |
---|---|---|
6693 | Vallée de l'Hermeton | 43,23 ha |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
C3.25 | Peuplements à [Glyceria maxima] | |||
C3.26 | Phalaridaies | |||
F9.12 | Saussaies riveraines | |||
G1.C | Plantations forestières feuillues | |||
G3.F | Plantations de conifères |
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Animaux - Vertébrés - Mammifères | ||||||||
Felis silvestris | Oui | Non | F. Vassen (1999) | |||||
Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Acrocephalus palustris | Oui | Non | Nicheur | F. Vassen (1999) | ||||
Alcedo atthis | Oui | Non | F. Vassen (1999) | |||||
Anthus pratensis | Oui | Oui | Nicheur | F. Vassen (1999) | ||||
Cinclus cinclus | Oui | Non | F. Vassen (1999) | |||||
Crex crex | Oui | Oui | Nicheur | F. Vassen (1999) | ||||
Emberiza schoeniclus | Oui | Oui | Nicheur | F. Vassen (1999) | ||||
Hippolais polyglotta | Oui | Non | Nicheur | F. Vassen (1999) | ||||
Lanius collurio | Oui | Non | Nicheur | F. Vassen (1999) | ||||
Locustella naevia | Oui | Non | Nicheur | F. Vassen (1999) | ||||
Rallus aquaticus | Oui | Non | Nicheur | F. Vassen (1999) | ||||
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
Alytes obstetricans | Oui | Non | M. Lambert (1998) | |||||
Bufo calamita | Oui | Oui | M. Lambert (1998) | |||||
Pelophylax kl. esculentus | Oui | Non | M. Lambert (1998) | |||||
Triturus cristatus | Oui | Oui | M. Lambert (1998) | |||||
Animaux - Vertébrés - Reptiles | ||||||||
Natrix natrix | Oui | Oui | M. Lambert (1998) | |||||
Animaux - Vertébrés - Poissons | ||||||||
Cottus gobio s.l. | Oui | Oui | 1996 | CRNFB | ||||
Invertébrés - Insectes - Libellules | ||||||||
Calopteryx virgo | Non | Non | M. Lambert (1998) | |||||
Gomphus pulchellus | Non | Non | M. Lambert (1998) | |||||
Sympetrum danae | Non | Non | M. Lambert (1998) | |||||
Invertébrés - Insectes - Orthoptères | ||||||||
Stethophyma grossum | F. Vassen (1999) | |||||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Carex acuta | J.-L. Gathoye (1997) | |||||||
Carex hostiana | J.-L. Gathoye (1997) | |||||||
Carex vesicaria | J.-L. Gathoye (1997) | |||||||
Dactylorhiza majalis | J.-L. Gathoye (1997) | |||||||
Hordeum secalinum | J.-L. Gathoye (1997) | |||||||
Oenanthe fistulosa | J.-L. Gathoye (1997) | |||||||
Schoenoplectus tabernaemontani | J. Saintenoy-Simon (1994) | |||||||
Scorzonera humilis | J.-L. Gathoye (1997) | |||||||
Selinum carvifolia | J.-L. Gathoye (1997) | |||||||
Senecio aquaticus | J.-L. Gathoye (1997) | |||||||
Silaum silaus | J.-L. Gathoye (1997) | |||||||
Veronica scutellata | J.-L. Gathoye (1997) |
Mammifères (F. Vassen 1999) :
le chevreuil (Capreolus capreolus), le cerf (Cervus elaphus), le sanglier (Sus scrofa) sont fréquemment notés. La présence du chat sauvage (Felis sylvestris) est certifiée par plusieurs observations récentes.
Avifaune en période de nidification (F. Vassen, 1999) :
Rallus aquaticus, Acrocephalus palustris, Alcedo atthis, Anthus pratensis, Cinclus cinclus, Coturnix coturnix, Crex crex, Vanellus vanellus, Lanius collurio, Locustella naevia, Emberiza schoeniclus... La nidification de la sarcelle d'été (Anas querquedula) a été suspectée en 1995 à Romedenne au lieu-dit 'Pont des Vaches'.
Herpétofaune (Marc Lambert, 1998) :
Alytes obstetricans, Bufo calamita, Rana esculenta, Triturus cristatus, Natrix natrix, ...
Odonates (Marc Lambert, 1998) :
Anax imperator, Calopteryx splendens, Calopteryx virgo, Orthetrum cancellatum, Gomphus pulchellus, Sympetrum danae, Sympetrum sanguineum.
Orthoptères (F. Vassen 1999) :
Mecostethus grossus est abondant en fin d'été.
Espèces protégées : Dactylorhyza majalis.
Espèces remarquables : Alchemilla xanthochlora, Carex hostiana, Carex panicea, Carex vesicaria, Colchicum autumnale, Dactylorhiza majalis, Eleocharis palustris, Epilobium collinum, Epilobium obscurum, Hordeum secalinum, Oenanthe fistulosa, Polygonum minimus, Rorippa sylvestris, Saxifraga granulata, Scirpus tabernaemontani, Scorzonera humilis, Scutellaria galericulata, Scutellaria minor, Senecio aquaticus, Selinum carvifolia, Silaum silaus, Veronica scutellata
(d'après J. Saintenoy-Simon, 1994, et J.-L. Gathoye, 1997)
A compléter
Protection de la plaine alluviale de l'Hermeton entre Sart-en-Fagne et Romedenne. Le site comporte des milieux de grand intérêt botanique, entomologique et ornithologique, représentatifs de la Fagne de l'Entre-Sambre-et-Meuse: prés de fauche inondables et prés de Fagnes, haies, zones humides... Le site est d'un grand intérêt pour la reproduction du râle des genêts en région Wallonne.
Changement d'affectation des parcelles : remblayage des bras morts, drainage des prés humides, mise en culture des prairies, creusement d'étangs de pêche, installation de chalets de vacances...
Abandon de la gestion traditionnelle extensive : prolifération de la mégaphorbiaie au détriment des communautés vivantes des prés humides et des complexes marécageux, fermeture paysagère de la vallée due à une prolifération des fourrés de saules en plaine alluviale...
- agrandissement et consolidation de la réserve naturelle par l'acquisition de parcelles supplémentaires ;
- développement et recherche de nouveaux partenariats pour la gestion de la réserve naturelle par le pâturage extensif.
Le plan de gestion de la réserve naturelle RNOB de la vallée de l'Hermeton vise la conservation et/ou la restauration des communautés animales et végétales caractéristiques du site.
1) Certaines parties de la réserve naturelle sont laissées à leur évolution naturelle.
2) Pour les parcelles situées à l'E du village de Sart-en-Fagne, le long de l'Hermeton et l'un de ses petits affluents, aucun fauchage n'y est plus réalisé depuis des années. Un débroussaillage occasionnel et si possible le rétablissement d'une gestion par fauchage tardif (après le 15 juillet) ou pâturage extensif y est préconisé. Ce travail pourrait sans doute être pris en charge par un agriculteur et faire l'objet d'un contrat d'entreprise.
3) Les parcelles de prairies humides constituant la surface dominante seront gérées par la fauche tardive (après le 15 juillet) avec exportation du foin (en vert clair sur le plan). L'aide d'agriculteurs pour réaliser ce travail est incontournable. Le système basé sur la conclusion d'un contrat contenant un cahier des charges simple et précis est à adopter de préférence.
L'aménagement de quelques mares est prévu, notamment en vue de favoriser l'installation du triton crêté (Triturus cristatus) et du crapaud calamite (Bufo calamita).
L'accès au public de la réserve naturelle sera limité dans le cadre de visites guidées, lors des chantiers de gestion ou toute autre activité organisée dans le site et avalisée par la commission de gestion.
Les véhicules motorisés et vélos tout terrain ne seront pas admis dans la réserve, à l'exception des engins agricoles et autres destinés à la gestion du site (fauche, débroussaillage, ...).
Les études scientifiques seront suscitées et menées après accord de la commission de gestion.
Pour des motifs de sécurité publique, de protection d'espèces ou de travaux de gestion, la commission de gestion peut interdire temporairement certains accès.
Le site se trouve dans la plaine alluviale de l'Hermeton ou Grande Eau. Il est formé de prairies encore fauchées actuellement, de prairies de fauche abandonnées, de friches, de magnocariçaies, de fourrés de saules, de bois...
Le soubassement est formé des schistes du Famennien inférieur (assise de Senzeilles et de Mariembourg) typiques de la Fagne.
Les sols sont des sols alluviaux et des sols hydromorphes à pseudogley principalement. Plusieurs drains parcourent les prairies (d'après Saintenoy-Simon, 1994).
La réserve naturelle RNOB de L'Hermeton (Belgique, Province de Namur, anciennes communes de Sart-en-Fagne et de Romedenne, actuellement commune de Philippeville) est localisée dans la plaine alluviale de l'Hermeton (appelé aussi Grande Eau, après sa confluence avec le Grand Ri), dans la dépression schisteuse de la Fagne (district phytogéographique Mosan). Elle est composée d'une série de prairies, s'étendant depuis l'E de Sart-en-Fagne jusqu'au SE de Romedenne, soit sur une longueur de plus de 5 km de rivière. L'altitude y varie entre 155 et 175 mètres.
La plaine est limitée au sud par de grandes surfaces forestières fagnardes.
Le site est principalement constitué de prairies de fauche humides. Parmi elles, beaucoup sont toujours régulièrement fauchées; d'autres ont été abandonnées plus ou moins récemment, et ont depuis évolué en friches. Le boisement (aulnes, peupliers) ne concernent que quelques parcelles dans la partie amont du site.
Quelques bras morts de l'Hermeton sont encore en place. A leur niveau se sont développés des bas-marais à laîches (Carex spp.), et plus rarement des roselières à baldingère (Phalaris arundinacea), voir des peuplements à Glyceria maxima. Ces zones ne sont plus exploitées en raison de l'excès d'humidité et des difficultés d'accès. Un grand étang artificiel (750 m de long) limite le S du bois Fiève, et le N des prairies au lieu-dit 'Le long d'Hepnimont'. D'autres étangs, de plus faibles dimensions, se rencontrent le long de la réserve. L'Hermeton lui-même est bordé çà et là de saules (Salix spp.) et de peupliers (Populus spp.).
Plusieurs petits affluents rejoignent l'Hermeton au niveau de la réserve : la Chinelle, en rive gauche, le Grand Ri, le Faux Ri d'Entre Deux Bois et le Ruisseau de la Prêle, en rive droite
La réserve de L'Hermeton est installée sur des schistes verts du Famennien inférieur, soit à nodules calcaires (Fa1a), soit à plaquettes de grès (Fa1b). Les alluvions modernes (Quaternaire alm) recouvrent ces formations schisteuses le long de l'Hermeton.
Dans la vallée de l'Hermeton, les alluvions quaternaires sont le plus souvent formées d'une argile lourde gleyifiée dès la surface, et réduite à faible profondeur. Elles reposent sur l'argile plus légère des pentes, ou l'argile d'altération des schistes. La couche humifère est paratourbeuse; les taches de gleyification sont petites et uniformément réparties; les concrétions ferro-manganeuses sont abondantes.
Le site est repris entièrement dans la Zone de protection Spéciale de l'Entre-Sambre-et-Meuse désignée par le Gouvernement Wallon en novembre 1987, en exécution de l'article 4 de la Directive Européenne 79/409, et comprend des habitats désignés à cette occasion.
(d'après la fiche RNOB, 1999).
On distingue d'après (BARRA P., 1992):
- des prairies de fauche humides et améliorées encore régulièrement fauchées, à variantes mésophiles, hygrophiles et polyhygrophiles :
- à variante mésophile formée principalement d'Angelica sylvestris, Heracleum sphondylium, Phleum pratense, Holcus lanatus, Alopecurus pratensis, Anthoxanthum odoratum, Arrhenatherum elatius, Dactylis glomerata, Filipendula ulmaria, Pimpinella major, Alchemilla xanthochlora, Colchicum officinale, Rhinanthus minor,... (Arrhenatherion, CORINE 38.2);
- à variante hygrophile où abondent Bromus racemosus, Caltha palustris, Filipendula ulmaria, Carex panicea, Myosotis scorpioides, Lotus pedunculatus, Senecio auqaticus, Achillea ptarmica, Silaum silaus, lichnis flos-cuculi, Eleocharis palustris,... (Eu-Molinion, CORINE 37.311; Calthion, CORINE 37.2);
- à variante polyhygrophile où apparaissent Phalaris arundinacea, Glyceria fluitans, Juncus acutiflorus, Oenanthe fistulosa, Carex disticha, C. cuprina,... (Phragmition, CORINE 53.1; Magnocaricion, CORINE 53.2);
- des prairies de fauche abandonnées depuis plus ou moins longtemps, non fertilisées, présentant les mêmes variantes que les prairies fauchées (variante mésophile, hygrophile et polyhygrophile) avec dominance d'espèces caractéristiques du Cynosurion (CORINE 38.1), du Lolio-Potentillon (CORINE 37.242), du Filipendulion (CORINE 37.1);
- des magnocariçaies à Carex vesicaria accompagné de C. disticha, C. cuprina,... (CORINE 53.215); des magnocariçaies à C. acuta ou C. acutiformis (CORINE 53.212) parfois plus ou moins atterries dans lesquelles on observe Iris pseudacorus, Scutellaria galericulata, S. minor, Colchicum autumnale et diverses espèces du Filipendulion;
- des roselières à baldingère (CORINE 53.16);
- des peuplements de Glyceria maxima (CORINE 53.15);
- des fourrés de saules (Salix aurita, S. purpurea, S. triandra, CORINE 44.121, 44.92);
- des fourrés de prunelliers (CORINE 31.811);
- des fragments d'aulnaie (CORINE 44.32);
- des peupleraies (CORINE 83.32);
- des plantations de résineux (CORINE 83.31);
- des plantations d'Alnus glutinosa;
- des fragments de chênaie à charme (Stellario-Carpinetum, CORINE 41.24).
Etang d'Hepnimont.
Aucun monument.
D'après Ferraris : prairies marécageuses, bois.
Le cadre historique (lieu-dit 'Le long d'Hepnimont') est particulièrement bien décrit par Barra (1992). Par l'examen de cartes anciennes, l'évolution physionomique du site, et l'état de l'utilisation des sols au cours des deux derniers siècles ont été retracés :
- En 1775, des prairies marécageuses occupaient tout le fond de la vallée, de part et d'autre de l'Hermeton, sur une largeur d'environ 200 m. Ce fond de vallée était enclavé dans de vastes forêts de haute futaie.
- En 1854, la route Philippeville-Givet est déjà tracée, ce qui a occasionné la déviation de l'Hermeton à cet endroit. Elle traverse de part en part la bande alluviale de prairies. Les premières coupes forestières sont visibles. Les bois sont parcourus par des chemins, certains longeant la prairie.
- En 1871, les premières fermes et autres habitations sont implantées le long de la grand route. Le Bois du Four a été largement déboisé au profit de terres de cultures, limitées par des clôtures, ou de prairies bordées de haies vives. Des parcelles forestières ont fait place à des friches. De petites parcelles sont pâturées. Sur une bonne partie de sa longueur, l'Hermeton longe maintenant la forêt. Fourrés et haies vives bordent la grand route.
- Sur la carte de 1967 apparaît le toponyme 'Le long d'Hepnimont'. Des étangs ont été aménagés. D'autres friches sont apparues, ainsi que de nombreux arbres le long de l'Hermeton. Plusieurs drains parcourent le site. Certaines plantations, dont l'une piquée de conifères, ont remplacé la prairie. Le déboisement s'est poursuivi au nord de l'Hermeton, et les surfaces dégagées ont été transformées en cultures, en prairies ou en friches. A l'E de la grand route, les cultures ont été remplacées par des prairies. Des conifères sont visibles dans presque toutes les zones forestières.
Comparé aux zones qui l'entourent, la vallée de l'Hermeton, à l'O de la nationale Philippeville-Givet, n'a pas subi de grands bouleversements dans sa physionomie, au cours des deux derniers siècles, mis à part la construction de la grand route, de quelques habitations, et l'aménagement d'étangs. Le sol, impropre à la culture car trop humide, a toujours été utilisé pour la fauche ou le pâturage. Alors que des déboisements intenses étaient réalisé au18ème siècle, le fond de vallée lui, conservait son profil de prairie alluviale bordée de forêts.
Les achats réalisés le long de l'Hermeton ont porté sur une série de ces prairies, dont beaucoup ont conservé leurs qualités de prairies alluviales avec leurs caractéristiques écologiques.
RESNAT
Réserves Naturelles RNOB NATAGORA