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Communes : | Estinnes |
---|---|
Cantonnements DNF : | Mons |
Surface : | 1.81 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 133821 - Y Lambert : 114892 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Situé sur le territoire de la commune d'Estinnes, en Hainaut, l'étang de la Marlière est un plan d'eau artificiel d'origine ancienne. Une part importante de son bassin versant est aujourd'hui transformée en champs de betteraves. En hiver et en période de migration, cet étang attire de nombreux oiseaux d'eau. En période de nidification, on y observe le canard colvert, le foulque, la poule d'eau et le grèbe castagneux. En période de mise à sec, une végétation fort originale se développe sur les vases exondées de l'étang : des espèces remarquables tels que l'oenanthe aquatique (Oenanthe aquatica), le vulpin roux (Alopecurus aequalis) et la patience maritime (Rumex maritimus). Les principales menaces sont le risque d'eutrophisation des eaux et le reboisement spontané des berges, ce dernier limitant l'extension des ceintures d'hélophytes autour de l'étang. Un meilleur contrôle du niveau d'eau serait souhaitable pour favoriser la flore des vases exondées, devenue très rare en Wallonie.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Peissant | 1.81 ha | ESTINNES | HAINAUT |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Mons | 1.81 ha | Mons |
A compléter
Site non classé.
Commune d'Estinnes.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Damien BAUWENS (Tél.: 065/32 82 44 ).
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
C3.25 | Peuplements à [Glyceria maxima] | |||
C3.52 | Végétation pionnière nitrophile des grèves humides | |||
D5.3 | Jonchaies |
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Tachybaptus ruficollis | Oui | Non | 1997 | Brison JC. | ||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Epipactis helleborine | 1992 | Duvigneaud J. et Saintenoy-Simon J. | ||||||
Oenanthe aquatica | 1992 | Duvigneaud J. et Saintenoy-Simon J. | ||||||
Rumex maritimus | 1992 | Duvigneaud J. et Saintenoy-Simon J. |
q Mammifères :
Le lapin (Oryctolagus cuniculus) est présent sur le site.
q Avifaune :
Le Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis) niche sur l'étang.
q Herpétofaune :
Pas de données
q Odonates :
Pas de données
q Lepidoptères :
Pas de données
(données JC. Brison, 1997)
Alopecurus aequalis, Circaea lutetiana, Epipactis helleborine, Myosoton aquaticum, Oenanthe aquatica, Potamogeton natans, Ranunculus sceleratus, Rorippa palustris, Rumex maritimus
(d'après J. Duvigneaud et J Saintenoy-Simon, 1992)
A compléter
Conservation de l'intérêt botanique et ornithologique d'un étang artificiel d'origine ancienne. Le plan d'eau était une étape importante lors des migrations.
Proximité de la voie rapide d'Erquelinnes-Charleroi. Projet de création d'une décharge à quelques centaines de mètres au nord-ouest de la réserve. Zone de chasse entourant pratiquement toute la réserve. L'assèchement de l'étang lui a fait prendre un grand intérêt botanique, mais lui a fait perdre une grande partie de son importance comme halte migratoire (d'après Saintenoy-Simon, 1994).
Les principales menaces sont le risque d'eutrophisation des eaux et le reboisement spontané des berges, ce dernier limite l'extension des ceintures d'hélophytes autour de l'étang (d'après la fiche signalétique RNOB, 1999).
Un meilleur contrôle du niveau d'eau serait souhaitable pour favoriser la flore des vases exondées, devenue très rare en Wallonie.
La réserve naturelle ne possède pas encore de plan de gestion. La gestion est actuellement limitée à l'évacuation des déchets et au débroussaillage des bordures de l'étang.
L'accès au public de la réserve naturelle sera limité dans le cadre de visites guidées, lors des chantiers de gestion ou toute autre activité organisée dans le site et avalisée par la commission de gestion.
Les véhicules motorisés et vélos tout terrain ne seront pas admis dans la réserve, à l'exception des engins agricoles et autres destinés à la gestion du site (fauche, débroussaillage, ...).
Les études scientifiques seront suscitées et menées après accord de la commission de gestion.
Pour des motifs de sécurité publique, de protection d'espèces ou de travaux de gestion, la commission de gestion peut interdire temporairement certains accès.
Le site se trouve au sud-ouest de peissant, à peu de distance du ruisseau de Boustaine, affluent de la rive gauche de la Sambre. Notons qu'au nord du site se trouve la ligne de partage des eaux entre le bassin de l'Escaut et celui de la Meuse.
Le sous-sol est formé de sables landéniens à l'est (L2 : sables blancs graveleux à stratification entrecroisée, marnes, argiles verdâtres), d'argiles yprésiennes à l'ouest (Yc : argiles grisâtres zonaires devenant jaunâtres et bigarrées par altération, argilites).
Le site a été visité en 1990 et 1992.
En 1990, l'étang était en train de se vider, de nombreux bois morts jonchaient la zone exondée. En 1992, l'étang est presque complètement en assec, sauf la partie centrale encore recouverte d'une dizaine de cm d'eau. La majeure partie des bois morts ont été enlevés. Un certain nombre d'espèces observées en 1990 n'ont plus été revues en 1992 (Veronica beccabunga, Rorippa amphibia, Rorippa palustris...).
L'étang présente une zonation intéressante:
- Les zones encore sous eau (10cm d'eau) sont colonisées par un groupement assez uniforme à Alopecurus aequalis, Oenanthe aquatica, Rumex maritimus, Glyceria fluitans, avec par-ci par-là un pied de Ranunculus sceleratus (Bidention);
- sur les vases exondées on observe : un groupement de Bidention (variante sèche) à Alopecurus aequalis, Persicaria lapathifolia,... ;
Les anciennes berges de l'étang portent:
une jonchaie à Juncus effusus (Agropyron-Rumicion crispi);
- des fragments de roselières à Glyceria maxima ;
- un groupement rudéral dominé par Urtica dioica accompagnée de Galium aparine, Cirsium arvense, C. vulgare, Sonchus asper, Poa trivialis, Rumex obtusifolius, Glechoma hederacea, Hypericum hirsutum, Arctium nemorosum et diverses espèces de l'aulnaie ou des mégaphorbiaies comme Myosoton aquaticum, Rumex sanguineus, Lycopus europaeus, Eupatorium cannabinum, Lythrum salicaria, Cirsium palustre, Epilobium hirsutum,...
- une saulaie fragmentaire (de nombreux arbres abattus étaient visibles en 1990) à Salix cinerea, S. x multinervis, S. fragilis,...
- un roncier à lisière du bois.
- Le bois situé au nord-ouest de l'étang a visiblement subi une coupe du taillis, il y a quelques années, car Clematis vitalba est très abondant. Il s'agit d'une belle frênaie dans laquelle Populus x canadensis et Quercus robur sont présents. Le taillis groupe Acer pseudoplatanus, Corylus avellana, Sambucus nigra, Fraxinus excelsior, Prunus avium, Castanea sativa, Carpinus betulus, Prunus padus... Rubus sp. et Ribes rubrum sont disséminés. Au sol, c'est Hedera helix qui domine. Diverses espèces favorisées par des sols riches et frais l'accompagnent : Urtica dioica, Galium aparine, Glechoma hederacea, Geranium robertianum, Geum urbanum, Carex sylvatica, Arum maculatum, Rumex sanguineus, Primula elatior, Adoxa moschatellina, Circaea lutetiana, Paris quadrifolia, Valeriana repens, Epipactis helleborine, Galium odoratum, Campanula trachelium,...
Carrières de sable (remblayées) non loin du site.
Aucun monument.
D'après Ferraris, il y avait déjà au XVIIIe siècle un marais ou une prairie marécageuse (interprétation difficile) à l'emplacement actuel de la réserve.
RESNAT
Réserves Naturelles RNOB NATAGORA