Go to content of the page
Go to main menu
Go to additional informations
Synonymes : | Réserve d'Erpent et Loyers |
---|---|
Communes : | Namur |
Cantonnements DNF : | Namur |
Surface : | 147.26 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 188863 - Y Lambert : 127282 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Ce massif forestier est situé entre les localités d'Erpent et de Lives, à cheval sur le plateau du Condroz namurois et le versant de la vallée de la Meuse. Etabli sur les schistes et les grès du Houiller, il renferme surtout des groupements acidophiles. Sur les plateaux, c'est la chênaie à bouleau et molinie qui s'installe. Sur les pentes fraîches, ce sont la chênaie ou la chênaie-hêtraie à luzule des bois et la chênaie à charme. Les versants ensoleillés et secs sont couverts par la chênaie à Leucobryum glaucum, une mousse qui forme des coussinets bleuâtres caractéristiques. Sur les plaquages limoneux se développent des bois de type chênaie-frênaie au sous-bois luxuriant couvert de fougères et d'espèces herbacées des sols riches et frais. Les ruisselets qui entaillent les versants sont bordés par une frênaie-aulnaie fragmentaire où poussent la rare laîche maigre (Carex strigosa) et la dorine à feuilles opposées (Chrysosplenium oppositifolium). Une succession de petites pièces d'eau jalonnent le cours du ruisseau d'Erpent. Certaines hébergent des plantes aquatiques comme le potamot nageant (Potamogeton natans), le nénuphar blanc (Nymphaea alba), ou sont entourées de roselières, de mégaphorbiaies, de cariçaies voire de saulaies. Des essences peu courantes ont été plantées dans le parc. La faune locale est très variée et est assurée d'une tranquilité salutaire; par exemple, le lucane cerf-volant (Lucanus cervus), une espèce d'intérêt communautaire, a récemment été observée au centre du bois.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Erpent | 74.93 ha | NAMUR | NAMUR |
Loyers | 72.33 ha | NAMUR | NAMUR |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Namur | 147.26 ha | Namur |
A compléter
Site non classé.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Code du site | Nom du site | Surface |
---|---|---|
12 | Réserve de Erpent et Loyers | 147,26 ha |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
C3.52 | Végétation pionnière nitrophile des grèves humides | |||
G1.8 | Chênaies acidophiles |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
41.12 | Hêtraies acidiphiles atlantiques | |||
41.2 | Chênaies-charmaies | |||
41.3 | Frênaies | |||
53.1 | Roselières | |||
53.211 | Cariçaies à laîche distique |
44.913
33.1
52.211
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Animaux - Vertébrés - Mammifères | ||||||||
Martes foina | Oui | Non | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Mustela erminea | Oui | Non | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Mustela putorius | Non | Non | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Accipiter nisus | Oui | Non | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Alcedo atthis | Oui | Non | Nicheur | L. De Montpellier de Vedrin | ||||
Buteo buteo | Oui | Non | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Dendrocopos minor | Oui | Non | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Dryocopus martius | Oui | Non | Nicheur possible | Fautsch (2001) | ||||
Falco tinnunculus | Oui | Non | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Picus viridis | Oui | Non | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Scolopax rusticola | Non | Non | Fautsch (2001) | |||||
Strix aluco | Oui | Non | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
Alytes obstetricans | Oui | Non | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Bufo bufo | Oui | Non | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Lissotriton helveticus | Oui | Non | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Rana esculenta | L. De Montpellier de Vedrin | |||||||
Rana temporaria | Oui | Non | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Salamandra salamandra | Oui | Non | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Triturus cristatus | Oui | Oui | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Animaux - Vertébrés - Reptiles | ||||||||
Anguis fragilis | Oui | Non | L. De Montpellier de Vedrin | |||||
Invertébrés - Insectes - Papillons diurnes | ||||||||
Coenonympha arcania | Non | Oui | 2012 | A. Decloedt | ||||
Invertébrés - Insectes - Coléoptères | ||||||||
Lucanus cervus | Oui | Oui | 1 ex. mâle | 2020 | J.-C. Claes | |||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Carex lepidocarpa | G.-H. Parent | |||||||
Centaurium erythraea | J. Saintenoy-Simon | |||||||
Eleocharis acicularis | J. Saintenoy-Simon | |||||||
Epipactis helleborine | J. Saintenoy-Simon | |||||||
Listera ovata | J. Saintenoy-Simon | |||||||
Myriophyllum spicatum | J. Saintenoy-Simon | |||||||
Nymphaea alba | J. Saintenoy-Simon | |||||||
Plantes - Mousses | ||||||||
Leucobryum glaucum | J. Saintenoy-Simon |
Mammifères :
Sus scrofa, Capreolus capreolus, Vulpes vulpes, Martes foina, Mustela putorius, M. erminea, Oryctolagus europaeus, Talpa europaea, Pipistrellus pipistrellus, Sciurus vulgaris, Eliomys quercinus, divers campagnols et Ondata zibethica.
Oiseaux :
Ardea cinerea, Anas platyrhynchos, Anas cf. querquedula, Gallinula chloropus, Buteo buteo, Accipiter nisus, Falco tinnunculus, Scolopax rusticola, Strix aluco, Alcedo athis, Garrulus glandarius, Cuculus canorus, Columba palumbus, Streptopelia decaocto, Picus viridis, Dendrocopos major, D. minor, Corvus corone, Motacilla cinerea, Erithacus rubecula, Turdus merula, T. philomelos, T. pilaris, T. viscivorus, Sylvia atricapilla, Phylloscopus trochilius, P. sibilatrix, P. collybita, Pica pica, Troglodytes troglodytes, Fringilla coelebs, Parus major, P. palustris, P. coeruleus, Aegithalos caudatus, Pyrrhula pyrrhula, etc.
Batraciens et reptiles :
Salamandra terrestris, Triturus helveticus, Triturus alpestris, Bufo bufo, Alytes obstetricans, Rana temporaria, R. esculenta, Anguis fragilis.
Lépidoptères :
Inachis io, Vanessa antiopa (?), Papilio machaon.
Espèces remarquables pour la région : Scutellaria galericulata, Carex strigosa, C. lepidocarpa.
Elodea canadensis, Quercus rubra
Protection d'un intéressant massif forestier conduzien et conservation de sa faune et de sa flore.
Les bois des plateaux ont beaucoup souffert des tempêtes du début de 1990 et du débardage indispensable qui a suivi.
Le ruisseau d'Erpent, qui traverse la réserve, est actuellement fortement pollué du fait des rejets d'eaux usées par les villages proches.
Etude botanique et faunistique complète du site souhaitable.
La gestion est assurée par le propriétaire. D'une manière générale, elle est tournée vers une sylviculture intégrée.
Quelques conseils pour une gestion écologique de certains biotopes ont été formulés récemment par FAUTSCH (2001).
Propriété privée dont l'accès est strictement interdit.
Le site se trouve sur les schistes et les grès houillers du Bassin de Namur. Il comporte un plateau en pente douce vers le sud-est. Ce plateau est profondément entaillé par les ruisseaux et ruisselets qui se jettent dans le ruisseau d'Erpent, affluent de la rive droite de la Meuse. Sur le plateau on peut observer des dépôts de terrasse tout à fait caractéristiques.
Des placages limoneux existent çà et là. L'est du site est formé de champs. L'ouest est pratiquement complètement boisé, mais présente le long du ruisseau d'Erpent, des prairies, des vergers et des pièces d'eau. Le site est traversé par l'autoroute E 411.
Sur les plateaux sont établies des plantations de résineux (Pinus sylvestris, Picea abies,...). D'autre part, de nombreuses essences d'arbres ou d'arbustes ont été introduites qui ajoutent au site un incontestable intérêt en tant qu'arboretum. Citons parmi ces essences : Cedrus atlanticus, Quercus palustris, Liquidambar styraciflua, Quercus rubra, Metasequoia glyptostroboides, Cryptomeria japonica, Liriodendron tulipifera, Acer negundo, Picea orientalis, Pseudotsuga menziesii, Taxodium distichum, Sequoiadendron giganteum, Abies grandis, A. nobilis, Tsuga heterophylla, Juglans nigra, Tilia tomentosa, Fagus sylvatica cv. atropunicea, etc.
D'après SOUGNEZ (1975) et des observations effectuées en août 1985 et en mai 1990, on peut distinguer par ailleurs :
- Sur les plateaux, en grande partie plantés, de vastes étendues de Pteridium aquilinum et de Rubus sp. d'où émergent quelques pieds de Convallaria majalis; des chênaies à bouleau envahies par Molinia caerulea, des chênaies-frênaies plus mésotrophes, riches en fougères (Athryrium filix-femina, Dryopteris filix-mas, D. carthusiana, D. dilatata) et en Milium effusum, Senecio ovatus, Brachypodium sylvaticum, ...
- Sur les pentes faibles, de belles frênaies également très envahies par des fougères (cf. supra) et qui rassemblent des plantes des sols riches et frais comme Lamium galeobdolon subsp. montanum, Myosotis sylvatica, Cardamine pratensis, Circaea lutetiana, Glechoma hederacea, Valerianana repens, Geum urbanum, Veronica montana, V. chamaedrys, Primula veris, etc. Urtica dioica et Poa trivialis y sont toujours présents. Une strate sous-arbustive, parfois importante y est dominée par Ribes rubrum.
- Sur les pentes abruptes :
* des chênaies à charme très fermées où seuls quelques Oxalis acetosella et Athyrium filix-femina se développent et qui, sur les colluvions de bas de pente, s'enrichissent en Lamium galeobdolon subsp. montanum, Polygonatum multiflorum, Geranium robertianum,...
* des chênaies et chênaies-hêtraies à Luzula sylvatica, groupement caractéristique des versants siliceux du Pays Meusien. Lonicera periclymenum, Vaccinium myrtillus, Deschampsia flexuosa y sont abondants. Blechnum spicant s'y installe parfois.
* des fragments de chênaies à Leucobryum glaucum.
- Dans les étroites plaines alluviales qui longent les ruisselets, des aulnaies fragmentaires où Chrysosplenium oppositifolium tapisse le sol, piqué de Cardamine pratensis, C. flexuosa, de divers nitrophytes et de quelques pieds du rare Carex strigosa. Sont présents également Viburnum opulus, Solanum dulcamara, Ribes rubrum.
- Dans les chemins et sur les voies de débardage, on note : Rumex sanguineus, Ranunculus flammula, Potentilla erecta, Carex remota, Prunella vulgaris, Juncus effusus, ...
- Dans le fond de la vallée du ruisseau d'Erpent, une succession de petites pièces d'eau dont certaines sont asséchées et comportent une végétation typique des atterrissements. Dans l'eau libre flotte Potamogeton natans et Nymphaea alba subsp. occidentalis. Les vases portent des espèces du Bidention comme Ranunculus sceleratus. Les espèces du Phragmition : Phragmites australis, Typha latifolia, Iris pseudacorus, Scirpus sylvaticus, Sparganium erectum contribuent à l'atterrissement. Ils sont accompagnés des hélophytes propres à ce type de milieu comme Epilobium hirsutum, Lythrum salicaria, Lycopus europaeus, ... Des fragments de cariçaies à Carex disticha sont à signaler également. Les buttes sont occupées par des filipendulaies et les diguettes sont colonisées par des plantes des prairies humides parmi lesquelles Lychnis flos-cuculi. Des saulaies à Salix caprea, S. cinerea, S. x multinervis occupent partiellement les vases.
PARENT (1980) a observé également Carex lepidocarpa ('étang en forêt'), très rare dans la région, ainsi que Myriophyllum spicatum, Poa chaixii, Sedum telephium subsp. telephium (naturalisé), Ranunculus aquatilis, ...
La vallée du ruisseau d'Erpent montre des prairies, quelques vieux vergers, des rideaux de saules blancs, des haies d'aubépine qui sont autant de refuges pour les oiseaux. Notons que le propriétaire a creusé dans les bois de petites mares où ont été introduites diverses plantes. Citons Schoenoplectus lacustris, Sparganium emersum, Sagittaria sagittifolia, Elodea canadensis, Ceratophyllum demersum, etc. Une station de Eleocharis acicularis pourrait cependant être indigène.
Aucun monument.
Aucun monument.
Sur la carte de Ferraris, le massif boisé était dèjà présent au 18ème siècle.
RESNAT
J. SAINTENOY-SIMON / L. de montepellier de vedrin /