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Communes : | Éghezée |
---|---|
Cantonnements DNF : | Namur |
Surface : | 57.78 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 188077 - Y Lambert : 140634 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Situé en Hesbaye namuroise, le complexe des décanteurs de la râperie de Longchamps comprend une quinzaine de bassins s'étalant sur une cinquantaine d'hectares. La plupart de ces bassins sont destinés à recevoir les eaux boueuses de la râperie, qui ont servi au lavage des betteraves, tandis que d'autres, inutilisés, sont alimentés par les eaux de pluie. La présence de vasières, due à la variation saisonnière du niveau des eaux, et le développement d'une végétation diversifiée, attire un grand nombre d'oiseaux faisant du site l'un des hauts lieux de l'ornithologie wallonne. La plupart sont de passage (en particulier les limicoles avec 36 espèces signalées !) mais certaines espèces rares s'y reproduisent, comme le grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis), le goéland cendré (Larus canus), la gorge-bleue à miroir (Luscinia svecica), etc. La flore comprend surtout des espèces rudérales et des plantes de vasières, l'espèce la plus remarquable étant sans nul doute le séneçon ramassé (Tephroseris palustris), lequel n'est connu que de quelques rares stations en Wallonie.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Éghezée | 9.26 ha | EGHEZEE | NAMUR |
Leuze | 10.75 ha | EGHEZEE | NAMUR |
Longchamps (Eghezée) | 37.77 ha | EGHEZEE | NAMUR |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Namur | 57.78 ha | Namur |
A compléter
A compléter
A compléter
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
A compléter
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
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C1.3 | Eaux stagnantes eutrophes | |||
C3.26 | Phalaridaies | |||
C3.52 | Végétation pionnière nitrophile des grèves humides |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
31.831 | Ronciers | |||
44.92 | Saussaies marécageuses | |||
53.131 | Typhaie à grande massette | |||
84.2 | Haies | |||
87.2 | Zones rudérales | |||
89.24 | Bassins de décantation et stations d'épuration |
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Anas clypeata | Oui | Oui | Nicheur (à trois reprises) | 2004 | A | Centrale ornithologique Aves (A. Joris et al.) | ||
Anas crecca | Non | Oui | Nicheur occasionnel et estivant | 2000 | A | Centrale ornithologique Aves (A. Joris et al.) | ||
Anas strepera | Oui | Non | Nicheur (2004) | 2004 | Centrale ornithologique Aves (A. Joris et al.) | |||
Aythya fuligula | Oui | Non | Nicheur (max. 8 couples) | 2004 | C | Centrale ornithologique Aves (A. Joris et al.) | ||
Charadrius dubius | Oui | Non | Nicheur (max. 4 couples) | 2004 | Centrale ornithologique Aves (A. Joris et al.) | |||
Fulica atra | Non | Non | Nicheur | 2004 | Centrale ornithologique Aves (A. Joris et al.) | |||
Larus canus | Oui | Oui | Nicheur (1-2 couples) | 2004 | B | Centrale ornithologique Aves (A. Joris et al.) | ||
Larus ridibundus | Oui | Oui | Nicheur (max. 80 nids) | 2004 | B | Centrale ornithologique Aves (A. Joris et al.) | ||
Luscinia svecica | Oui | Non | A niché (2-3 couples en 1997) | 1998 | Centrale ornithologique Aves (A. Joris et al.) | |||
Podiceps nigricollis | Oui | Non | Nicheur (max. 4 couples) | 2003 | A | Centrale ornithologique Aves (A. Joris et al.) | ||
Recurvirostra avosetta | Oui | Oui | Tentative de nidification à 2 reprises | 2004 | Centrale ornithologique Aves (A. Joris et al.) | |||
Tachybaptus ruficollis | Oui | Non | Nicheur (max. 10 couples) | 2004 | C | Centrale ornithologique Aves (A. Joris et al.) | ||
Tadorna tadorna | Oui | Non | Nicheur (2002-03 | 2003 | Centrale ornithologique Aves (A. Joris et al.) | |||
Invertébrés - Insectes - Libellules | ||||||||
Anax parthenope | Non | Non | Observations annuelles (reproduction probable) | 2007 | GT Gomphus (B. Nef) | |||
Sympetrum fonscolombii | Non | Non | 2007 | GT Gomphus (obs. Ph. Goffart) | ||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Rapistrum rugosum | > 200 pieds | 2007 | JY Baugnée, E. Bisteau | |||||
Rumex maritimus | 2007 | JY Baugnée, E. Bisteau | ||||||
Tephroseris palustris | > 5000 pieds | 2007 | A | JY Baugnée, E. Bisteau |
Données à compléter.
Données à compléter.
A compléter
A compléter
A compléter
A compléter
A compléter
Le site est entièrement clôturé pour des raisons de sécurité publique. L'accès aux bassins est toutefois toléré par la direction de la râperie qui ont émis une série de consignes à respecter scrupuleusement par les ornithologues :
- les voitures seront garées à l'entrée de la râperie, devant le battant gauche de la grille automatique verte. En période de récolte des betteraves, les deux battants sont ouverts 24h/24 et il faut alors garer son véhicule sur le parking du personnel, à l'intérieur de l'enceinte ;
- si la grille est close (en temps normal, entre 20h et 7h et le week-end), il faut également se garer devant le battant gauche de la grille d'entrée. L'accès aux bassins s'effectue alors par le jardin qui jouxte la droite de l'entrée, en poussant la petite grille que l'on prendra soin de refermer derrière soi ;
- pour accéder à la digue centrale, il faut traverser le site de la râperie sur toute sa longueur et emprunter le chemin en gravier qui grimpe vers les bassins ;
- une fois sur les digues, il est important de ne pas sillonner les bassins en tous sens, afin d'éviter tout dérangement intempestif ! L'activité humaine est en effet concentrée le long du chemin carrossable central et les oiseaux y sont habitués.
Le site s'étend en Hesbaye namuroise, au sud d'Eghezée, dans une région d'agiculture intensive connue pour ses sols limono-argileux très fertiles. Exploité par la râperie de Longchamps, dépendant de la Sucrerie Tirlemontoise, il est constitué d'une quinzaine de bassins de décantation couvrant au total près de 70 ha, les plus grands atteignant une superficie de 4 ha.
La plupart des bassins sont utilisés pour la décantation des eaux de la râperie, tandis que certains ne sont plus exploités et sont remplis d'eau de pluie. Le niveau d'eau dans ces bassins est très variable, ce qui explique la formation, à certaines époques, de zones de vasières plus ou moins étendues.
Le site des décanteurs de Longchamps est surtout réputé sur le plan ornithologique. Il est parcouru à ce titre par de nombreux observateurs de tous horizons, surtout au moment des passages migratoires. Il constitue en effet une halte pour un grand nombre d'espèces migratrices, en particulier par les limicoles (36 espèces recensées !), les anatidés et les laridés.
Certains bassins hébergent également plusieurs espèces nicheuses remarquables comme le grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis), le grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis), le goéland cendré (Larus canus), la gorge-bleue à miroir (Luscinia svecica), ...
Une synthèse détaillée des observations est fournie à l'adresse http://www.aves.be/longchamps.html.
Certains bassins ne sont manquent pas d'intérêt non plus pour la faune odonatologique. L'anax napolitain (Anax parthenope) y est observé quasi annuellement depuis plusieurs années et sa reproduction y est probable.
La végétation, dominée par les espèces rudérales, ne semble pas encore avoir fait l'objet d'une étude détaillée. Quelques observations ont été réalisées en mai 2007 (E. BISTEAU et J.-Y. BAUGNEE).
Les plages de vase exondées portent des groupements à Bidens spp., Rumex maritimus, Matricaria maritima subsp. inodora, Chenopodium rubrum, Chenopodium album, Ranunculus sceleratus, Tephroseris palustris, etc.
Certains bassins à l'abandon depuis plusieurs années sont colonisés par des fourrés de saules (Salix alba, Salix cinerea, Salix viminalis, ...) parfois très étendus, ainsi que par des roselières à Phragmites australis, Phalaris arundinacea et Typha latifolia.
Les talus sont couverts par des friches rudérales à Arrhenatherum elatius, Urtica dioica, Holcus lanatus, Tanacetum vulgare, Festuca pratensis, Rapistrum rugosum, Galium aparine, Carex hirta, Anthriscus sylvestris, Heracleum sphondylium, etc.
Par endroits, ils sont colonisés par une végétation arbustive ou arborée constituées de Salix div. sp., Robinia pseudoacacia, Sambucus nigra, etc.
La flore locale rassemble plusieurs espèces rares à l'échelle wallonne mais la plus remarquable est sans nul doute Tephroseris palustris, le séneçon ramassé, d'une abondance extraordinaire en 2007 avec plusieurs milliers de plantes formant dans un des bassins une frange large de plusieurs mètres. Cette espèce en forte régression n'était plus connue que deux stations hennuyères (avec un total de 50 pieds)! Rapistrum rugosum s.l. et Rumex maritimus sont deux autres espèces peu communes, la première étant abondante sur un talus à l'est de la râperie.
A compléter
A compléter
A compléter
OFFH
Société d'Etude ornithologique Aves (A. Joris).