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Synonymes : | Trou du Try aux Fosses |
---|---|
Communes : | Marche-en-Famenne |
Cantonnements DNF : | Marche-en-Famenne |
Surface : | 0.08 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 221363 - Y Lambert : 102471 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Fiche en cours de validation / complétion
Situé en Famenne centrale, au voisinage du célèbre site du Fond des Vaux, le Trotti aux Fosses est une cavité à prédominance verticale, résultant de l'effondrement d'une série de pans de roche, délimités par des strates successives et des diaclases, sous l'effet de la dissolution par les eaux et des processus d'érosion mécanique (dont le gel). On peut y observer des phénomènes de précipitation de la calcite, dans un état de conservation exceptionnel.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Waha | 0.08 ha | MARCHE-EN-FAMENNE | LUXEMBOURG |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Marche-en-Famenne | 0.08 ha | Marche-en-Famenne |
A compléter
Site non classé.
Commune de Marche-en-Famenne.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Service public de Wallonie, Département de la Nature et des Forêts, Cantonnement de Marche-en-Famenne, 1, rue du Carmel, 6900 Marloie (Tél.: 084/22.03.46 - Fax : 084/22.03.48).
Code du site | Nom du site | Surface |
---|---|---|
6805 | Gouffre du Trotti aux Fosses | 0,08 ha |
Les observations biospéléologiques réalisées au Trotti-aux-Fosses, sont anciennes (R. Leruth 1933 à 1939) et se limitent à la salle d'entrée. Elles révèlent la présence d'une faune typique et relativement abondante des avens et des abîmes. Des phénomènes de l'ampleur du Trotti-aux-Fosses sont rares en Wallonie, la cavité peut donc servir de site de référence en matière d'étude de la faune des effondrements. Les espèces d'invertébrés qui s'y observent ne sont pas toutes inféodées au milieu souterrain ; elles peuvent y être tombées accidentellement ou y trouver un écosystème convenant à leur croissance. Par rapport à d'autres milieux souterrains, les avens se caractérisent par de plus grandes fluctuations microclimatiques et de lumière ainsi que par un approvisionnement en nourriture plus important. Une nouvelle évaluation biologique de la cavité devrait être réalisée pour mesurer l'évolution de son contenu et proposer un programme de suivi de populations.
Le nouveau réseau découvert dans la grotte en 1996 et situé à l'aplomb de la dépression « Caboleu dol'Grosse Biesse », est indépendant des fluctuations climatiques de surface. Il ne présente pas d'hôtes accidentels des grottes, mais il draine grâce aux eaux d'infiltration dans les fissures de son plafond une quantité importante de nutriments qui offrent, aux invertébrés qui le colonisent, de ressources alimentaires importantes.
Par ailleurs, la présence à la base de cette cavité, d'eau courante et stagnante permanente (suintements, rivière souterraine, siphon, flaques et le « lac terminal » appelé « piscine » par les découvreurs) lui confère une grande valeur biologique potentielle au niveau de la faune aquatique souterraine (dossier CSIS, CWEPSS).
Données à compléter.
A compléter
Protection d'un site d'intérêt géomorphologique et chiroptérologique.
Intérêt biologique : présence d'une faune typique et relativement abondante des avens et des abîmes..
Par ailleurs, la présence à la base de cette cavité, d'eau courante et stagnante permanente (suintements, rivière souterraine, siphon, flaques et le ' lac terminal ' appelé ' Piscine ' par les découvreurs) lui confère une grande valeur biologique potentielle au niveau de la microfaune aquatique souterraine.
Intérêt géologique et géomorphologique : cette cavité s'est formée au détriment du calcaire givétien. Les bancs calcaires fort redressés en cet endroit (très visibles au site des ' tartines ' situées à +/- 200m de la cavité) et les diaclases perpendiculaires ont favorisé le travail de l'eau et le débitage de la grotte par pans verticaux.
Site faisant partie d'une zone verte fortement fréquentée par les promeneurs.
Dégradation des panneaux d'interdiction de l'accès au site.
Pollutions constatées à proximité, mettant en péril la qualité des eaux souterraines, et ainsi, le potentiel biologique du site.
Surveillance accrue.
Protection du site par le placement d'une clôture.
Placer un panneau d'information précisant l'interdiction d'accès.
Placer une porte à l'entrée du nouveau réseau qui doit être préservé dans son premier état et pour lequel les visites devront être sévèrement limitées, réglementées et justifiées.
Sécuriser l'accès au site.
L'accès est interdit au public.
Cette cavité s'est formée au détriment du calcaire givétien. Les bancs calcaires fort redressés en cet endroit (très visibles au site des ' tartines ' situées à +/- 200m de la cavité) et les diaclases perpendiculaires ont favorisé le travail de l'eau et le débitage de la grotte par pans verticaux.
Un tel effondrement implique un vide initial (dissolution chimique des strates de calcaire les plus faillées et les plus pures) et la poursuite du processus de dissolution pour évacuer une partie du matériel accumulé dans le fond de la grotte suite aux effondrements. On peut estimer que +/- 15.000 m³ de calcaire sont ainsi partis en solution et en suspension dans le réseau hydrologique souterrain.
La géomorphologie générale du massif a influencé fortement la disposition et la forme de cette cavité. Le calcaire est interrompu par certains niveaux de schistes qui par leur comportement différent du point de vue des eaux (pas solubles et imperméables) et leur sensibilité au gel, délimitent des pans de roches subissant des contraintes karstiques différentes.
La grotte dans sa première salle est caractérisée par la domination des phénomènes d'érosion mécanique (mis en évidence par C. Ek en 1969) ; par contre dans le nouveau réseau on observe des phénomènes de précipitation de la calcite, conservé dans un état exceptionnel grâce à l'isolement de ce milieu du fait de son siphon et de la très grande précaution du club découvreur. Le concrétionnement y est abondant, de belle taille et présente dans la grotte des teintes rouges riches en fer, ou blanche très pure (calcite précipitée récemment). Des écoulements d'eaux différents sont à l'origine de cette variété, ainsi que le sol très fissuré de la doline la surplombant où l'eau se charge en minéraux responsables de la pigmentation (dossier CSIS, CWEPSS).
Présence d'une faune typique et relativement abondante des avens et des abîmes.
La vaste salle d'entrée, sa disposition essentiellement descendante et l'humidité relativement constante et élevée assurée dans la cavité par la présence d'un ruisseau souterrain sont des éléments favorables pour que cette cavité puisse servir de site de reproduction pour les chiroptères. En hiver, le puits d'entrée est un puits à froid qui risque d'être moins favorable pour l'hivernage des chiroptères que d'autres cavités classiques situées à proximité dans le Fond des Vaulx (dossier CSIS, CWEPSS).
A compléter
A compléter
Le très large puits d'entrée de 10m de profondeur permet d'atteindre une salle dont le sol incliné vers le bas est jonché d'énormes blocs provenant de la voûte. Cette salle se poursuit jusqu'à la côte -28m (par rapport à l'altitude de l'entrée) où on peut observer dans deux petites diaclases le niveau actuel du ruisseau souterrain s'écoulant à la base de cette grotte.Le ruisseau souterrain fut plongé une première fois en 1985 par Cuvelier (A.I.R.S.) qui annonce la découverte de 3 siphons successifs et d'une salle concrétionnée de 15x5x5m.
C'est en 1996-1997, que le Spéléolux, profitant des conditions très sèches a repris l'exploration de ces prolongements de la cavité. Cette équipe de spéléologues a découvert un nouveau réseau important dans le Trotti dont la salle principale semble s'ouvrir juste à l'aplomb de la dépression de plateau connue sous le nom de ' Caboleu dol'Grosse Biesse '.
Cette nouvelle salle remontante richement concrétionnée, donne accès à un puits de 18m de profondeur se terminant au niveau du ruisseau souterrain sur une vasque d'eau sans écoulement apparent et présentant une profondeur de 5m.
Les différents traçages (coloration 1978 - les Milles Pattes) qui furent réalisés dans le Fond des Vaulx mettent en relation les eaux du chantoir d'Agrismont (54/8-26) avec celles débouchant à la Résurgence du Sourd'Aïwe (54/8-15) via le Trotti aux Fosses. Ils confirment la possibilité de prolongements supplémentaire dans la cavité et principalement en aval de la vasque d'eau découverte par le Spéléolux.(dossier CSIS, CWEPSS).
Convention A&G
S. LAMOTTE (SPW/DGARNE/DNF/DN B-5000 Namur).