Communiqué de presse :
Voici les informations validées dernièrement par le Réseau loup :
Dans le namurois :
Un loup a été détecté par un piège photographique sur la commune d'Assesse le 26 février 2020. Aucune trace ADN n'a été retrouvée et donc pas d'identification possible. Il pourrait s'agir éventuellement du loup photographié à Havelange en août dernier. Mais ce n'est évidemment qu'une hypothèse.
Dans les Hautes Fagnes :
Un loup de lignée italo-alpine a été mis en évidence sur la commune de Butgenbach à partir d'ADN relevé dans une dépouille de proie sauvage. Il s'agit d'un individu différent de celui de Xhoffraix (Malmédy) et d'Ebly (Léglise).
Par ailleurs, une louve de lignée germano-polonaise a été recensée sur la commune de Waimes, à partir d'ADN relevé dans un excrément, soit la première femelle (après donc 7 mâles) détectée sur le territoire wallon depuis l'extinction de l'espèce.
L'ADN de cette louve ayant été retrouvé le 15 janvier sur le territoire d'Akela, il n'est pas exclu qu'une première meute voit le jour cette année dans les Hautes-Fagnes.
Pour rappel, les communes des Hautes-Fagnes avec au moins un indice de présence validé de loup sont : Baelen, Butgenbach, Eupen, Jalhay, Malmédy, Raeren et Waimes.
Les 5 loups des Hautes Fagnes sont : Akela (juin 2018), un mâle de passage (excrément - mars 2019), un mâle (proie domestique - janvier 2020), un mâle (proie sauvage - janvier 2020), une femelle (excrément – janvier 2020).
Le Plan loup (outil de gestion pour une cohabitation harmonieuse entre le loup et l'homme à l'échelle de la Wallonie) a été dernièrement soumis à consultation des différentes partenaires (éleveurs, chasseurs, naturalistes, etc.) et du Pôle ruralité avant une validation par la Ministre de l'Environnement, Céline Tellier, d'ici la fin du printemps.