Cette ancienne carrière de sable de quelques ares, désaffectée de longue date, est actuellement englobée dans un bois de feuillus isolé au milieu de prairies pâturées (mais à moins de 100 m de la lisière sud du Bois Wiame).
En 1996, dans le cadre de l'inventaire des carrières abandonnées de la Région wallonne, A. Remacle y a noté parmi les ligneux Prunus avium, Quercus robur, Ribes uva-crispa, Betula pubescens, Betula pendula, Fraxinus excelsior, Pinus sylvestris, Lonicera periclymenum, Ligustrum vulgare, Sambucus nigra, Cornus sanguinea, Prunus serotina, Corylus avellana, Crataegus monogyna, Acer pseudoplatanus, et parmi la strate herbacée Brachypodium sylvaticum, Ranunculus ficaria, Geum urbanum, Juncus effusus, Mycelis muralis, Urtica dioica, Alliaria petiolata, Dryopteris filix-mas, Dryopteris dilatata, Carex sylvatica, Fragaria vesca, Arum maculatum, Spirodela polyrhiza, Geranium robertianum.
Une dizaine d'années plus tard, le site est inscrit comme zone centrale du réseau écologique au PCDN de Gesves (TAYMANS, 2009) en ces termes: «Cette ancienne petite carrière de sable, située au nord de la rue de la Fabrique, est colonisée par un bois mélangé de chêne, merisier, sorbier, frêne, aubépine, bouleau, prunellier,... Son sous-bois est colonisé par le pâturin des bois (Poa nemoralis), des laîches (Carex cf. spicata), le brachypode des bois (Brachypodium sylvaticum), la campanule raiponce (Campanula rapunculus) et des épervières (Hieracium sp.). On y note également le cerisier tardif (Prunus serotina), une espèce invasive. Plusieurs arbres morts, intéressants pour la faune, sont présents dans ce bois. On y observe également un vaste réseau de galeries de blaireaux, creusés dans les pentes de la fosse d'extraction, où affleurent des sables rouges. Cette dernière est occupée par un beau plan d'eau, couvert de lentilles d'eau.»
L'intérêt faunistique serait avant tout d'ordre herpétologique mais reste largement sous-documenté.