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Communes : | Baelen, Eupen |
---|---|
Cantonnements DNF : | Eupen, Verviers |
Surface : | 39.78 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 270685 - Y Lambert : 140226 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
A compléter
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Membach | 39.78 ha | BAELEN | LIEGE |
A compléter
Site non classé.
A compléter
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Service public de Wallonie, Département de la Nature et des Forêts, Cantonnement de Verviers, 11, rue de Dinant, 4800 Verviers (Tél. : 087/29.34.80 - Fax : 087/29.34.89).
Service public de Wallonie, Département de la Nature et des Forêts, Cantonnement d'Eupen 1, Haasstrasse 7, 4700 Eupen (Tél. : 087/85.90.20 - Fax: 087/55.71.70).
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
G1.8 | Chênaies acidophiles |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
41.11 | Hêtraies à luzule | |||
51.2 | Tourbières hautes à molinie |
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Carex canescens | ||||||||
Trientalis europaea | ||||||||
Plantes - Mousses | ||||||||
Leucobryum glaucum | ||||||||
Sphagnum spp. |
Intérêt ornithologique : les vieilles hêtraies qui subsistent dans les vallées de l'Hertogenwald ont un intérêt capital pour le pic cendré (Picus canus).
Intérêt entomologique : les Lépidoptères Nymhalis popula, Vanessa antiopa, V. atalanta, Steropes paniscus ont été trouvés jadis dans la vallée.
Espèces protégées : Trientalis europaea, Sphagnum div. sp. Un hêtre exceptionnel existe à l'endroit de l'ancien guê.
A compléter
A compléter
Enrésinements.
Création d'une ZHIB (intérêt botanique, géomorphologique, ornithologique).
Elimination des épicéas.
A compléter
Chasse.
Accès sur les chemins.
La Soor est issue de la Fagne des Deux Séries qui est formée dans son ensemble de tourbiàres dégradées à molinies (on y note cependant encore la présence de Carex limosa, C. pulicaris, C. lasiocarpa, Lycopodium annotinum). C'est un torrent fagnard typique. En été, la rivière est réduite à un mince filet d'eau. Lors des orages, elle peut se transformer en un torrent furieux. Le lit de la rivière est encombré de blocs de roche. Une grande partie de la vallée est enrésinée, mais des bois feuillus subsistent néanmoins çà et là. Le réseau hydrographique sup_rieur de la Soor a été fort transformé par un réseau de drainage (dont le fossé d'Eupen destiné à détourner les eaux du bassin de la Gileppe vers celui de la Helle).
Géomorphologie : (d'après PISSART) Pendant certaines périodes périglaciaires, les processus de gélifluxion et de ruissellement ont amené dans les vallées des matériaux très abondants. Le plus souvent, après les périodes périglaciaires, les cours d'eau se sont incisés dans les dépôts accumulés dans les fonds de vallée et ont dégagé des terrasses.
Ces terrasses de remblaiement périglaciaire résultent de solifluxion transversale (provenant des versants) et longitudinale (dans l'axe de la vallée).
Les coulées pierreuses des Hautes Fagnes constituent les formes les plus connues engendrées par ces déplacements longitudinaux. L'accumulation la plus importante est celle de la vallée de la Soor, dont les témoins s'étirent sur plus de 5 km dans l'axe de la vallée en attestant qu'en plusieurs endroits le colmatage a atteint 10 mètres d'épaisseur. Ce remblaiement a fauché vers l'aval de la vallée, les têtes de bancs du substratum.
Au 'Pont de la Soor' s'étendent, de part et d'autre de la rivière, d'immenses étendues de molinies. On y observe en outre Galium saxatile, Juncus squarrosus, Agrostis capillaris, Carex nigra, Juncus effusus var. compactus, Calamagrostis canescens, Digitalis purpurea, Deschampsia cespitosa, Potentilla erecta, Vaccinium myrtillus, Dryopteris carthusiana, Carex echinata, Luzula multiflora subsp. congesta, Calluna vulgaris, etc.
Dans les drains poussent Carex canescens, C. ovalis, C. echinata, Juncus bulbosus, Agrostis canina,...
Au pont de Hasebusch, peu d'espèces poussent sous les pessières (Vaccinium myrtillus, Pteridium aquilinum, Molinia caerulea), mais la régénération naturelle de l'épicéa est très importante.
Le long de la rivière, on note Glyceria fluitans, Molinia caerulea, Luzula sylvatica, Holcus mollis, Deschampsia flexuosa, Agrostis capillaris, Oreopteris limbosperma, Sphagnum sp. et Polytrichum commune,...
A hauteur du 'pierrier de la Soor', on trouve en abondance Trientalis europaea, dans une chênaie sessiliflore acidophile.
A quelques centaines de mètres en amont du pont de Berscheid, à l'endroit d'un ancien guê, la rivière coule dans la hêtraie. La banquette alluviale porte :
- dans la strate arborescente : Fagus sylvatica 4.4, Quercus robur 1.1;
- dans la strate arbustive : Fagus sylvatica 2.2, Rubus sp., Cytisus scoparius;
- au sol, Vaccinium myrtillus 1.2, Holcus mollis 1.2, Agrostis capillaris 2.2, Calamagrostis arundinacea 1.2, Deschampsia flexuosa 1.2, D. cespitosa +, Molinia caerulea 2.2, Oxalis acetosella 1.2, Luzula luzuloides 1.2, L. sylvatica 1.2, Carex echinata 1.2, C. pallescens +, C. pilulifera +, Blechnum spicant, etc. et Polytrichum formosum 1.2. La régénération de Fagus sylvatica est assez importante.
A cet endroit, le couvert forestier empêche le développement de la flore rivulaire qui est très peu abondante. Quelques aulnes sont présents.
Des coulées de sphaignes occupent les suintements en pied de versant.
La flore bryologique de la vallée est très intéressante. DE ZUTTERE (1970) y signale : Leucobryum glaucum, J. juniperoideum, Jamesoniella autumnalis, Scapania nemorosa, Hyocomium flagellare, Andreaea rupestris, A. rothii, Microlepidozia sylvatica, Sphagnum flexuosum, S. girgensohnii, S. auriculatum, S. subnitens, Oligotrichum hercynicum, Leptodontium flexifolium, Anastrophyllum minutum, Dicranum majus, ptilidium pulcherrinum, Solenostoma sphaerocarpum, Nardia compressa, Pohlia elongata, Nowellia curvifolia ainsi que les lichens Umbilicaris deusta, Sphaerophorus globosus.
Pierrier formé de blocs de quartzite. La structure du pierrier montre sous les blocs de quartzites, une couche de 30 cm d'épaisseur de cailloux, reposant sur 3 m de limon jaunâtre, d'origine périglaciaire, qui recouvre la zone de désagrégation de la roche phylladeuse (COLLARD et BRONOWSKI, 1993).
Après que les coulées boueuses eurent envahi certaines parties de la vall_e, la rivière les a creusées progressivement et s'est encaissée. Des terrasses subsistent encore à une dizaine de mètres au-dessus du lit de la rivière.
Aucun monument.
D'après Ferraris le site était jadis occupé par des landes (fagnes), des marécages et des bois.
ZHIB
SAINTENOY-SIMON, J. (1994)