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Communes : | Dinant |
---|---|
Cantonnements DNF : | Dinant |
Surface : | 3.60 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 187319 - Y Lambert : 108333 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
L'ile d'Al Golette est située sur la Meuse entre Anhée et Dinant. S'étirant sur près d'un kilomètre, elle est presque entièrement couverte par une forêt rivulaire semi-naturelle constituée d'aulnes glutineux (Alnus glutinosa), de frênes (Fraxinus excelsior), de diverses espèces de saules (Salix spp.), de sureau rameux (Sambucus racemosa), etc. Le sous-bois renferme un intéressant cortège floristique, avec notamment la lathrée écailleuse (Lathraea squamaria) et l'anémone fausse-renoncule (Anemone ranunculoides). Sur le plan ornithologique, on observe la nidification du martin-pêcheur (Alcedo atthis). L'ensemble de l'île bénéficie du statut de réserve naturelle domaniale.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Dinant | 3.6 ha | DINANT | NAMUR |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Dinant | 3.6 ha | Dinant |
A compléter
La vallée de la Meuse entre Bouvignes et Houx est classée par A.R. du 2 mai 1985.
MET.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Service public de Wallonie, Département de la Nature et des Forêts, Cantonnement de Dinant, rue Daoust 14, 5500 Dinant (Tél. : 082/67.68.90 - Fax : 082/67.68.99).
Commission Consultative de Gestion des Réserves Naturelles Domaniales Mosanes.
Code du site | Nom du site | Surface |
---|---|---|
6168 | Ile d'Al Golette | 3,6 ha |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
F9.12 | Saussaies riveraines |
Nombreux habitats imbriqués.
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Alcedo atthis | Oui | Non | Nicheur | 2004 | J.-Y. Paquet | |||
Phalacrocorax carbo | Oui | Non | Dortoir automnal | 2001 | J.-Y. Paquet | |||
Animaux - Vertébrés - Poissons | ||||||||
Barbus barbus | Oui | Oui | ||||||
Chondrostoma nasus | Oui | Oui | ||||||
Gobio gobio | Non | Non | ||||||
Leuciscus leuciscus | Non | Oui | ||||||
Squalius cephalus | Non | Oui | ||||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Allium ursinum | 1991 | J. Duvigneaud, J. Saintenoy-Simon | ||||||
Anemone ranunculoides | 1991 | J. Duvigneaud, J. Saintenoy-Simon | ||||||
Dipsacus pilosus | 1991 | J. Duvigneaud, J. Saintenoy-Simon | ||||||
Galanthus nivalis | 1991 | J. Duvigneaud, J. Saintenoy-Simon | ||||||
Lamium maculatum | 1991 | J. Duvigneaud, J. Saintenoy-Simon | ||||||
Lathraea squamaria | 1991 | J. Duvigneaud, J. Saintenoy-Simon | ||||||
Lunaria rediviva | 1991 | J. Duvigneaud, J. Saintenoy-Simon |
Cette partie de la vallée se trouve dans une zone un peu intermédiaire entre la zone à barbeau et la zone à brèmes. On devrait y trouver : Barbus barbus, Abramus brama, Leuciscus cephalus, L. leuciscus, Chondrostoma nasus, Gobio gobio, Cyprinus carpio, Tinca tinca, Rutilus rutilus, Scardinius erythrophtalmus, Perca fluviatilis, Esox lucius, Anguila anguila,... (HUET, 1945).
La vallée de la Meuse est un important couloir de migration pour les oiseaux. Il n'y a pas d'inventaire ornithologique de l'île, mais on sait qu'Alcedo atthis y niche.
Espèces intéressantes : Anemone ranunculoides, Dipsacus pilosus.
A compléter
Protection d'une île de la Meuse et de la forêt rivulaire semi-naturelle.
La Haute Meuse est nettement moins polluée que la Basse Meuse. Pourtant plusieurs sources de pollution importantes existent en amont de la frontière française : la vallée du Vair (très entrophisé), la vallée de la Chiers qui récolte les eaux de l'usine de pâte à papier de Harnoncourt, la centrale nucléaire de Chooz, les usines chimiques de Givet,...
Les principales pollutions sont dues à l'azote, au phosphore, aux micropolluants inorganiques, aux hydrocarbures, aux détergents non ioniques, phénols, chlorophénols, polychlorobiphényls, les composés organochlorés, chloroforme, toluène, etc... sans oublier la pollution thermique et la radio-activité qui se font sentir en aval de Chooz (d'après BORLEE, 1988).
A compléter
La gestion consiste à entretenir la végétation sur le pourtour de l'île et à abattre les perches qui menacent de tomber dans le fleuve. A l'intérieur de l'île on ne fait rien, sinon ramasser les bois flottés et les brûler, débarrasser l'intérieur de l'île et son pourtour des détritus apportés lors des crues (plastiques, etc.).
Accès interdit et de toutes façons impossible sans barque.
L'île d'Al Golette se trouve en aval de Bouvignes-sur-Meuse dans une partie de la vallée particulièrement reserrée (traversée de calcaires viséens). Elle est très longue (plus de 800m) et très étroite (100m de large au maximum). Les berges sont formées pour le 1/3 amont d'un ancien perré. Pour les 2/3 aval, elles sont naturelles. Il existe également 170 m d'empierrement récent sur la rive ouest de l'île, nécessaire pour combattre l'érosion.
Les eaux de la Meuse sont de type condrusien caractérisées par leur richesse en calcium et en bicarbonates, au pH allant de 7,8-8,6 lorsqu'il n'y a pas de pollution.
Cette partie de la vallée de la Meuse est très artificialisée. La rive droite, convexe, est longée par une plaine alluviale en pente douce qui porte des cultures et qui, en amont de l'île, est envahie par un vaste camping-caravaning.
Sur la rive gauche, la plaine alluviale est très étroite et est entièrement occupée par la route Dinant-Namur et la voie de chemin de fer.
D'après des notes non publiées de J. Duvigneaud et d'après des observations du 8 avril 1991 par J. Duvigneaud et J. Saintenoy-Simon, la végétation est formée :
1) Au sud, d'un groupement forestier assez clair constitué d'une ancienne peupleraie sous laquelle on observe un groupement appauvri à rattacher à l'Alno-Padion (Stellatorio-Alnetum), avec : dans la strate arborscente Populus x canadensis 3.1 (individus très âgés et envahis de nombreuses touffes de Viscum album), Acer pseudoplatanus 1.2., A. platanoides +, Salix alba cv. tristis 1.1., S. x rubens 1.1.; Fraxinus excelsior 2.2., dans la strate arbustive : Corylus avellana 2.2., Acer pseudoplatanus 2.2., Acer platanoides +., Crataegus monogyna 1.2..; Ribes rubrum 2.2., Rubus caesius 3.3., Humulus lupulus. La flore hebacée est très nitrophile. cependant on peut y observer plusieurs espèces normalement présentes dans les forêts alluviales comme Corydalis solida 1.2., Lathraea squamaria +, Allium ursinum + et Anemone ranunculoides. Cette dernière espèce, rare dans notre pays, forme au premier printemps sur l'île d'Al Golette, des peuplements de milliers d'individus qui, au mois d'avril, couvrent le sol d'une floraison dorée. Diverses espèces plus banales les accompagnent : Ranunculus ficaria 2.2., Urtica dioica 1.1., Galium aparine 1.1., G. mollugo +, Glechoma hederacea +, Veronica hederifolia subsp. lucorum 1.1., Adoxa moschatellina +, Silene dioica +, Geum urbanum +, Arum maculatum +, Brachypodium sylvaticum +, Campanula trachelium +, Anemone nemorosa 1.2., Myosotis scorpioides +, Filipendula ulmaria 1.1., Eupatorium cannabinum +, Primula elatior + et une espèce liée aux grandes vallées, Lamium maculatum 1.2.;
2) Au centre:
- de ronciers à base de Rubus caesius;
- de saussaies qui forment des fourrés impénétrables. On y observe Salix cinerea, S. purpurea, S. viminalis, Rubus caesius, Humulus lupulus, quelques espèces nitrophiles et hygrophiles comme Filipendula ulmaria (Salicetum triandro-viminalis);
- de groupements nitrophiles dans les clairières Urtica dioica, dominante. Lamium maculatum est abondant. Quelques plages de Galanthus nivalis subsp. nivalis s'y observent;
- de mégaphorbiaies fragmentaires qui rassemblent Fillipendula ulmaria, Symphytum officinale, Angelica sylvestris, Persicaria bistorta, ... (Filipendulion);
- de magnocariçaies qui occupent les zones déprimées correspondant probablement aux chenaux qui séparaient jadis l'Ile en trois îlots distincts. Carex riparia est l'èspèce principale, accompagnée de plantes nitrophiles et hygrophiles (Caricetum ripariae);
3) Au Nord:
vers l'aval, s'est développée une frênaie très nitrophile. Sous le couvert assez léger des frênes, quelques Crataegus monogyna, Sambucus racemosa, Acer pseudoplatanus, A. platanoides, Rubus caesius, Ribes uva-crispa sont présents. La strate herbacée est luxuriante, dominée par Ranunculus ficaria et les espèces nitrophiles déjà observées ailleurs. Anemone ranunculoides, Corydalis solida, Allium ursinum, Lunaria rediviva, Hesperis matronalis, Lamium maculatum, disséminés, sont les plantes les plus remarquables notées dans ce groupement (Ulmo-Fraxinetum);
Le long de la berge subsiste une aulnaie fragmentaire où sont disséminés Dipsacus pilosus, Epilobium hirsutum, Festuca gigantea, Phragmites australis, ...
L'empierrement établi sur la berge ouest de l'île montre Barbarea vulgaris, Cardamine hirsuta, Arabidospsis thaliana, Reseda luteola, Capsella bursa-pastoris, Tanacetum vulgare, etc.
Le passage de la vallée dans les calcaires est matérialisé dans le paysage (hors réserve), par la carrière Sainte-Anne qui s'ouvre à flanc de coteau sur la rive droite de la Meuse. Cette carrière produisait le marbre noir de Dinant. C'était une carrière en grande partie souterraine dont l'entrée est bien visible depuis l'extrémité nord de l'île.
Aucun monument.
D'après la carte de FERRARIS, il y avait au 18ème siècle, trois îlots étaient occupés par des prairies. Cela expliquerait que trois parcelles cadastrales forment la réserve.
ZHIB
RESNAT
OFFH
SAINTENOY-SIMON, J. (1994)