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Communes : | Rochefort |
---|---|
Cantonnements DNF : | Rochefort |
Surface : | 5.88 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 211568 - Y Lambert : 97802 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Ce site classé est situé au nord de Rochefort, sur la propriété de l'Abbaye Notre Dame de Saint-Remy. Il est constitué d'une ancienne carrière de marbre aujourd'hui inondée et limitée par d'impressionnantes falaises verticales. Le fond est occupé par divers groupements végétaux adaptés aux variations du niveau d'eau : nappes de scirpe des marais (Eleocharis palustris), mégaphorbiaie à valériane officinale (Valeriana repens) et eupatoire (Eupatorium cannabinum), cariçaie à laîche cuivrée (Carex cuprina), etc. Les fissures des parois sont colonisées par une riche communauté de fougères comprenant notamment la fausse capillaire (Asplenium trichomanes), la lastrée du calcaire (Gymnocarpium robertianum), mais aussi d'autres plantes herbacées adaptées à ces conditions difficiles. En outre, les replats ensoleillés portent des fragments de pelouses calcicoles. Le site est important pour la reproduction de l'herpétofaune. Il héberge notamment une importante colonie de lézard des murailles (Podarcis muralis ) et plusieurs espèces d'amphibiens. Les insectes sont également bien représentés avec plusieurs espèces remarquables. Récemment intégré dans la réserve de l'Abbaye de Saint-Remy, cette remarquable carrière présente par ailleurs un très grand intérêt géologique, archéologique et historique.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Rochefort | 5.88 ha | ROCHEFORT | NAMUR |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Rochefort | 5.88 ha | Dinant |
A compléter
Classé comme site par Arrêtés Royaux du 16 octobre 1975 et du 7 juillet 1976.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Code du site | Nom du site | Surface |
---|---|---|
35 | Réserve naturelle de l'Abbaye de Saint-Remy | 5,88 ha |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
C1 | Eaux stagnantes | |||
E5.2b | Ourlets mésophiles |
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Strix aluco | Oui | Non | Reproduction en falaise | > 1990 | obs. C. Rousseau | |||
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
Alytes obstetricans | Oui | Non | Reproduction | 1998 | obs. M. Paquay | |||
Pelophylax kl. esculentus | Oui | Non | Reproduction | 1998 | obs. M. Paquay | |||
Rana temporaria | Oui | Non | 1998 | obs. M. Paquay | ||||
Animaux - Vertébrés - Reptiles | ||||||||
Anguis fragilis | Oui | Non | 1997 | obs. M. Paquay | ||||
Podarcis muralis | Oui | Non | Reproduction (importante population !) | 1998 | obs. M. Paquay et A. Remacle | |||
Invertébrés - Insectes - Papillons diurnes | ||||||||
Aporia crataegi | Non | Non | 1998 | obs. M. Paquay | ||||
Argynnis paphia | Non | Non | 1998 | obs. M. Paquay | ||||
Aricia agestis | Non | Non | 1998 | obs. M. Paquay | ||||
Cupido minimus | Non | Non | 1998 | obs. M. Paquay | ||||
Erynnis tages | Non | Non | 1997 | obs. J.-P. Jacob | ||||
Leptidea sinapis | Non | Non | 1998 | obs. M. Paquay | ||||
Limenitis camilla | Non | Non | 1998 | obs. M. Paquay | ||||
Lycaena tityrus | Non | Non | 1998 | obs. M. Paquay | ||||
Invertébrés - Insectes - Libellules | ||||||||
Calopteryx virgo | Non | Non | 1998 | obs. M. Paquay | ||||
Invertébrés - Insectes - Coléoptères - Carabidés | ||||||||
Cicindela campestris | 1997 | obs. A. Remacle | ||||||
Invertébrés - Insectes - Orthoptères | ||||||||
Omocestus rufipes | 1997 | obs. M. Paquay | ||||||
Tetrix tenuicornis | 1997 | obs. M. Paquay | ||||||
Invertébrés - Insectes - Hyménoptères | ||||||||
Trachusa byssina | 1997 | obs. A. Remacle | ||||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Daphne mezereum | > 5 pieds | 1997 | obs. A. Remacle | |||||
Epipactis helleborine | > 5 pieds | 1997 | obs. A. Remacle | |||||
Gymnadenia conopsea | > 40 pieds | 1998 | obs. M. Paquay | |||||
Gymnocarpium robertianum | 1997 | obs. A. Remacle | ||||||
Neottia nidus-avis | 1998 | obs. M. Paquay | ||||||
Ophrys apifera | 1 pied | 1998 | obs. M. Paquay | |||||
Platanthera chlorantha | 1 pied | 1998 | obs. M. Paquay | |||||
Pyrola rotundifolia | > 10 hampes florales | 1998 | obs. M. Paquay | |||||
Pyrus pyraster | 1997 | obs. A. Remacle | ||||||
Vincetoxicum hirundinaria | 1997 | obs. A. Remacle |
Oiseaux :
Reproduction en falaise de Strix aluco (obs. C. Rousseau).
Batraciens :
Reproduction d'Alytes obstetricans et de Rana kl. esculenta; présence de Rana temporaria.
Reptiles :
Reproduction de Podarcis muralis. Présence d'Anguis fragilis.
Insectes :
- Odonates : Calopteryx virgo (obs. M. Paquay), Pyrrhosoma nymphula, Libellula depressa (relevé incomplet).
- Orthoptères: au moins Tettigonia viridissima, Tetrix tenuicornis (obs. M. Paquay - 1997), Omocestus rufipes (obs. M. Paquay - 1997), Chorthippus parallelus, C. brunneus, C. biguttulus, Nemobius sylvestris.
- Lépidoptères (obs. M. Paquay et A. Remacle): quatre espèces vulnérables: Argynnis paphia et Lycaena tityrus (1996 - obs. M. Paquay), Cupido minimus et Aricia agestis; quatre espèces sujettes à un faible risque: Leptidea sinapis, Limenitis camilla, Aporia crataegi et Erynnis tages; diverses espèces non menacées: entre autres Vanessa cardui, Polygonia c-album, Lasiommata megera, Maniola jurtina, Pyronia tithonus, Coenonympha pamphilus, Polyommatus icarus, Lycaena phlaeas, Thymelicus lineola, Ochlodes venata.
- Coléoptères Cicindelinae: présence de Cicindela campestris sur les replats (obs. A. Remacle - 1997).
- Hyménoptères Aculéates: observation des Apoïdes Trachusa byssina (obs. A. Remacle) et Hylaeus communis (obs. J.-Y. Baugnée).
- Homoptères: recensement effectué par J.-Y. Baugnée qui y a notamment trouvé une nouvelle espèce pour la Belgique, Chlorita dumosa (espèce liée aux pelouses rases à Thymus) et l'espèce rare en Belgique Goniagnathus brevis.
- Hétéroptères: recensement effectué par J.-Y. Baugnée qui y a notamment trouvé Acalypta marginata.
Espèces protégées : Daphne mezereum, Epipactis helleborine, Gymnadenia conopsea, Neottia nidus-avis, Ophrys apifera, Platanthera chlorantha,
Espèces intéressantes : Gymnocarpium robertianum, Minuartia hybrida, Pyrola rotundifolia, Vincetoxicum hirundinaria,
Solidago gigantea,
Conservation d'une ancienne carrière de marbre inondée et de ses environs incluant des replats à végétation apparentée à celle des pelouses calcicoles, des pierriers et des zones arborées.
Pas de menaces particulière, sauf déchets divers, aires de feu et camping sauvage à proximité de la carrière.
A compléter
Aucune gestion n'est prévue.
Accès interdit. L'entrée est barrée par une barrière. Risque de noyade !
Cette ancienne carrière est localisée en Calestienne, à 3 km au nord de Rochefort et à 1 km au nord-est de l'abbaye de Saint-Remy. Elle se trouve en outre à moins de 100 m de la vaste carrière de la Boverie, toujours en activité. Elle a permis l'exploitation de 'marbres' dans un bioherme de calcaires rouges du Frasnien, sur le versant oriental de la vallée du Biran.
Sa physionomie actuelle peut être décrite comme suit (obs. A. REMACLE) :
- le long du chemin parallèle au Biran, un talus haut de 6 à 8 m, pierreux (schisteux par endroits) et plus ou moins colonisé par des ligneux, en majorité des saules; vers le NNE, ce talus se termine par un pierrier d'énormes blocs calcaires qui forme un éboulis descendant jusqu'au chemin;
- au-dessus du talus précédent, un replat allongé parallèlement au chemin de vallée, facilement accessible du sud par un chemin; ce replat, caillouteux et pierreux, est couvert d'une végétation herbacée rase, avec des arbres et arbustes en bordure et à l'extrémité NNE; à un endroit, présence d'un tas de débris de démolition (restes d'une ruine ?). Un sentier, parallèle au chemin inférieur, conduit à l'extrémité NNE du replat au niveau du pierrier de gros blocs;
- au-dessus du replat principal, un replat plus étroit et nettement plus fermé suite au développement des ligneux; le sentier parcourant ce replat arboré conduit à la partie supérieure de l'éboulis de gros blocs;
- une excavation de forme grossièrement rectangulaire, partiellement inondée et fermée par une grille élevée. Le fond comprend deux vasques profondes et des zones exondées (dalle horizontale). Les falaises verticales, hautes de plus de 20 m (hors eau), présentent quelques irrégularités où s'installe la végétation ligneuse et herbacée, plus abondante à la partie supérieure, moins verticale, des parois.
Il s'agit d'un site de très grand intérêt géologique, qui fut étudié à de multiples reprises (par ex. VAN ITERSON, 1973; MASSART, 1978; GROESSENS, 1981).
La base de ce récif corallien date du Givétien. Elle est composée de calcaires gris-bleu qui sont utilisés comme matériau de construction. Le niveau inférieur est formé par des schistes du Frasnien riches en polypiers. Ils sont suivis de polypiers noyés dans une pâte détritique de couleur rouge foncé qui diminue d'intensité au fur et à mesure qu'on remonte dans l'échelle de la formation. La couleur rouge qui imprègne les calcaires est due à de la limonite. Il existe parfois des bancs gris-bleu dont la teinte provient de la présence de charbon et de pyrite finement divisée. Le niveau moyen est de couleur rose avec plages spathiques. On y trouve également des polypiers, mais aussi des céphalopodes et des brachiopodes. Il devient gris-bleu dans sa partie supérieure. Le niveau supérieur montre des calcaires roses puis des calcaires rouges foncé. L'ensemble du dôme ainsi formé est recouvert de schistes.
La carrière a fourni pendant des siècles diverses variétés de 'marbres' : le Bleu Saint-Remy, le Royal (de couleur rouge avec fleurs grises), le Rouge Saint-Remy (rouge foncé) et le Griotte (rouge avec taches blanches). Ces 'marbres' sont en réalité des calcaires sédimentaires, et non de vrais marbres qui sont des roches métamorphiques.
La carrière comprend deux 'vasques' inondées de plus de 20 m de profondeur, des replats plus ou moins étendus, des corniches, un front d'exploitation quasi vertical. D'après THILL (1975) et LECOMTE et al. (2002), on y observe divers groupements plus ou moins mélangés :
- un groupement à Eleocharis palustris, très dense, accompagné de Glyceria fluitans, Ranunculus flammula, Alisma plantago-aquatica, Solanum dulcamara, Veronica beccabunga, Galium palustre, Juncus articulatus,... dans l'eau stagnante ;
- un groupement à Juncus inflexus ;
- un groupement à Equisetum arvense ;
- une cariçaie fragmentaire à Carex cuprina ;
- un début de saulaie à Salix x multinervis ;
- des fragments de mégaphorbiaie humide à Valeriana repens, Eupatorium cannabinum, Senecio erucifolius, Epilobium hirsutum, Solanum dulcamara, Lathyrus pratensis, Scrophularia auriculata, Lycopus europaeus, Festuca gigantea ;
- des lambeaux de friche avec Arrhenatherum elatius, Dactylis glomerata, Cynosurus cristatus, Holcus lanatus, Trifolium pratense, Crepis biennis, Leucanthemum vulgare, Ranunculus bulbosus, R. acris ;
- des fragments de pelouses qui montrent Brachypodium pinnatum, Festuca lemanii, Carex flacca, Linum catharticum, Sanguisorba minor, Euphorbia cyparissias,...
- des ourlets à Origanum vulgare, Brachypodium sylvaticum, Fragaria vesca, Helleborus foetidus, Vincetoxicum hirundinaria, Agrimonia eupatoria, Digitalis lutea, Carlina vulgaris, Bromus ramosus, Carex spicata ;
- un groupement des fissures des parois rocheuses riche en fougères : Asplenium trichomanes, A. ruta-muraria, Gymnocarpium robertianum, Polypodium vulgare, Dryopteris filix-mas, mais aussi Rumex scutatus, Mycelis muralis, Hieracium murorum, Poa compressa ;
- des espèces de coupes forestières comme Epilobium angustifolium ;
- des recolonisations forestières par des espèces pionnières comme Salix caprea, Betula pendula, Populus tremula; par des ligneux provenant des forêts voisines comme Acer pseudoplatanus, A. campestre, Fraxinus excelsior, Fagus sylvatica, Carpinus betulus, Quercus robur, Prunus avium; par des fourrés de Cornus sanguinea, Crataegus monogyna, Prunus spinosa, Rosa canina, Rubus sp., Vibrunum lantana et par des lianes comme Lonicera periclymenum, Clematis vitalba.
D'après des observations inédites effectuées en 1997, A. REMACLE donne la description suivante :
- Le talus donnant sur la petite route de vallée est couvert d'une végétation ligneuse composée surtout de Salix caprea et de ronces, et d'une végétation herbacée rassemblant notamment les espèces suivantes: Rumex scutatus, Fragaria vesca, Euphorbia cyparissias, Geranium robertianum, Galeopsis cf. angustifolia, Digitalis lutea, Eupatorium cannabinum, Mycelis muralis, Hieracium murorum, Dryopteris filix-mas, Asplenium trichomanes. Au pied de l'éboulis de gros blocs se trouve une station de Sambucus ebulus.
- Le replat principal est colonisé par divers ligneux sur les bordures et à l'extrémité NNE: entre autres Salix caprea, Salix purpurea subsp. lambertiana, Populus tremula, Quercus robur, Crataegus monogyna, Cornus sanguinea, Corylus avellana, Prunus spinosa, Daphne mezereum (un pied repéré vers l'extrémité NNE plus arborée), Clematis vitalba,...; Rubus sp.
La strate herbacée, riche en plantes entomophiles, comprend diverses espèces de pelouses calcaires, mais aussi des espèces prairiales et à affinités forestières: Ranunculus bulbosus, Helleborus foetidus, Minuartia hybrida, Rumex scutatus, Hypericum perforatum, Thlaspi perfoliatum, Arabis hirsuta, Potentilla neumanniana, Sanguisorba minor, Fragaria vesca, Lotus corniculatus (abondant), Trifolium pratense, Lathyrus pratensis, Epilobium angustifolium, Euphorbia cyparissias, E. amygdaloides, Geranium columbinum, Linum catharticum, Pimpinella saxifraga, Daucus carota, Echium vulgare, Thymus pulegioides (abondant), Acinos arvensis, Origanum vulgare, Plantago media, Rhinanthus minor, Digitalis lutea (sous ligneux), Euphrasia cf. stricta, Campanula rotundifolia, Scabiosa columbaria, Succisa pratensis (une station), Centaurea scabiosa, Centaurea (Jacea) sp., Hieracium pilosella, Carlina vulgaris, Leucanthemum vulgare, Picris hieracioides, Solidago virgaurea, Inula conyzae, Tragopogon pratensis, Eupatorium cannabinum, Carex flacca, Brachypodium pinnatum (bordures), Festuca lemanii, Briza media, Poa compressa, Trisetum flavescens, Neottia nidus-avis (20 tiges en 1996, 4 en 1997, à l'extrémité NNE du replat), Gymnadenia conopsea (au moins 1 pied à l'extrémité NNE), Ophrys apifera (un pied en 1998),...; bryophytes et lichens.
- Le replat supérieur, nettement plus arboré, est couvert d'une végétation herbacée plus haute et moins diversifiée, rassemblant des espèces présentes sur le replat principal, mais aussi Hypericum hirsutum, Pyrola rotundifolia (une station avec une dizaine de hampes florales vers l'extrémité nord), Lithospermum officinale, Hieracium lachenalii, Melica uniflora, Brachypodium sylvaticum, Neottia nidus-avis (une hampe vue), Gymnadenia conopsea (au moins 4 hampes),... Hedera helix y est abondant sur le sol.
- L'excavation, est envahie par divers ligneux (jeunes en général), plus nombreux à la partie supérieure des falaises: Salix caprea, Acer campestre, A. pseudoplatanus, Betula pendula, Fagus sylvatica, Carpinus betulus, Fraxinus excelsior, Prunus avium, Pyrus pyraster, Viburnum lantana, V. opulus, Corylus avellana, Rosa canina, Prunus spinosa, Cornus sanguinea, Sambucus nigra, Hedera helix, Clematis vitalba, Rubus sp.,... Plusieurs pieds de Daphne mezereum croissent entre l'excavation et la zone des replats (sous des charmes). Parmi la strate herbacée des parois: Helleborus foetidus, Rumex scutatus, Geranium robertianum, Vincetoxicum hirundinaria, Valeriana repens, Knautia arvensis, Mycelis muralis, Hieracium murorum, Epipactis helleborine (5 pieds repérés), Asplenium trichomanes (assez abondante), Asplenium ruta-muraria, Polypodium vulgare, Dryopteris filix-mas, Gymnocarpium robertianum (une petite station repérée dans une fissure près de l'accès).
Carrière (coupe géologique dans un bioherme).
Carrière de 'marbre' rouge, importante sur le plan de l'archéologie industrielle (traces de diverses méthodes d'exploitation parfois très anciennes).
La carrière figure déjà sur la carte de FERRARIS datée de la fin du 18ème siècle. Elle fut probablement exploitée pour la première fois au 15ème ou au début du 16ème siècle (MASSART, 1978). La vogue du marbre atteignit son apogée au 18ème siècle.
La fin de l'exploitation de cette carrière date de 1973. Le site est classé deux ans après par la Commission royale des Monuments et Sites. Elle fait désormais partie de la 'réserve naturelle Abbaye de Saint-Remy' depuis la signature d'une convention signée le 15 janvier 1996 (échéance en 2014). Cette réserve est gérée par Ardenne et Gaume.
ZHIB
A. REMACLE (FUSAGx)
Collaboration : M. PAQUAY, J. SAINTENOY-SIMON, C. ROUSSEAU, J.-Y. BAUGNEE