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Synonymes : | Bois de la Houppe |
---|---|
Communes : | Flobecq |
Cantonnements DNF : | Mons |
Surface : | 102.64 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 103064 - Y Lambert : 160913 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Aux confins de la frontière linguistique, entre Flobecq et Brakel, le bois du Pottelberg forme, avec le Mont de Rode et le Brakelbos, un remarquable ensemble forestier composé de hêtraies et de chênaies acidophiles à jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta) où subsistent encore quelques rares fragments de landes à callune, jadis beaucoup plus étendues. On y a par ailleurs exploité une sablière, aujourd'hui désaffectée. Le nom de la région, le Pays des Collines, est justifié par un relief tourmenté rarement rencontré dans le centre du pays. Outre son intérêt paysager, ce massif forestier est le refuge pour une flore riche ainsi qu'une avifaune fort diversifiée. La salamandre tachetée (Salamandra salamandra), rare et très localisée en Brabant, y réside également.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Ellezelles | 0.04 ha | ELLEZELLES | HAINAUT |
Flobecq | 102.6 ha | FLOBECQ | HAINAUT |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Mons | 102.64 ha | Mons |
A compléter
Le bois du Pottelberg est classé depuis le 14/08/1988 au lieu-dit "La Houppe".
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Asio otus | Oui | Non | ||||||
Buteo buteo | Oui | Non | ||||||
Coccothraustes coccothraustes | Oui | Non | ||||||
Dendrocopos minor | Oui | Non | ||||||
Emberiza citrinella | Oui | Non | ||||||
Parus montanus | Oui | Non | ||||||
Parus palustris | Oui | Non | ||||||
Pernis apivorus | Oui | Non | Nicheur probable | 2011 | Aves - divers obs. | |||
Phylloscopus sibilatrix | Oui | Non | ||||||
Strix aluco | Oui | Non | ||||||
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
Ichthyosaura alpestris | Oui | Non | ||||||
Lissotriton helveticus | Oui | Non | ||||||
Salamandra salamandra | Oui | Non | ||||||
Invertébrés - Insectes - Papillons diurnes | ||||||||
Apatura iris | Non | Non | 2014 | J. Van Uytvank | ||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Hyacinthoides non-scripta | ||||||||
Lathyrus nissolia | 2013 | C. Bauffe | ||||||
Narcissus pseudonarcissus | 2013 | Divers obs. | ||||||
Ophrys apifera | 9 ex. | 2013 | C. Bauffe | |||||
Sanicula europaea | ||||||||
Ulex europaeus | ||||||||
Plantes - Mousses | ||||||||
Leucobryum glaucum |
Lépidoptères rhopalocères (données incomplètes): Aglais urticae, Anthocharis cardamines, Apatura iris, Maniola jurtina, Ochlodes sylvanus, Papilio machaon, Pararge aegeria, Pieris brassicae, Vanessa atalanta.
Odonates (données incomplètes): Sympetrum fonscolombii.
Flore (à compléter): Anthemis nobilis, Betula pubescens; Blechnum spicant; Calluna vulgaris; Digitalis purpurea; Dryopteris dilatata; Hyperichum pulchrum; Ilex aquifolium; Juncus conglomeratus, Lysimachia nemorum; Sanicula europaea; Solidago virgaurea; Ulex europaeus; Vaccinium myrtillus; Veronica filiformis; Viola reichenbachiana.
Plantes: Fallopia japonica, Heracleum mantegazzianum, Quercus rubra.
Sauvegarde de paysages typiques et d'un vaste domaine boisé offrant refuge à une flore et une faune variées dont un certain nombre d'espèces intéressantes pour la région. Deux réserves naturelles privées ont été créées au sein du Bois du Pottelberg, sur initiative de l'asbl Choc Nature et dans le cadre d'une convention avec le propriétaire, la S.A. "Immobilière des Collines".
A compléter
Il serait souhaitable de procéder à une étude scientifique approfondie de la restructuration des carrières après abandon (remise en question du remblayage actuel). Des tentatives de reconstitution de la flore originale devraient être appliquées. Il importe, dans le cadre d'une protection, de considérer les différents bois comme un ensemble et non pas des sites indépendants ! En outre, il conviendrait d'actualiser les inventaires phytosociologiques, floristiques et faunistiques de ce massif forestier.
Deux réserves naturelles privées ont été créées au sein du Bois du Pottelberg, sur initiative de l'asbl Choc Nature et dans le cadre d'une convention avec le propriétaire, la S.A. Immobilière des Collines":
- la "réserve du Foyau" couvrant 36,04 ha dans la partie occidentale du bois ;
- la "réserve du Plaza" de 5,82 ha, à l'est de la route de Paillard.
Le bois du Pottelberg constitue un centre d'attraction pour les populations du voisinage, tant flamandes que wallonnes. Les chevaux et les véhicules motorisés y sont interdits. La chasse est pratiquée sur quelques-uns des terrains privés.
Le Bois du Pottelberg est localisé dans le Pays des Collines, principalement sur le territoire de l'entité de Flobecq. Avec le Mont de Rode et le Brakelbos il constitue un vaste massif forestier, reliquat de l'antique forêt charbonnière, à cheval sur la Wallonie et la Flandre. Du relief tourmenté du sud descendent plusieurs ruisseaux appartenant au bassin de la Dendre. Ceux du versant nord dépendent directement du bassin de l'Escaut. Au point culminant du Pottelberg (157 m) se croisent les deux principales lignes de crêtes de la région; l'une orientée d'ouest en est, l'autre du nord au sud. La disparition des landes à bruyères peut être partiellement imputée à l'exploitation du sable dans la région, exploitation suivie de plantations de pins, de peupliers et d'un reboisement naturel. Fin des années 2000, toutes les sablières étaient désaffectées.
Le sous-sol, de faciès diestien, est composé de sables grossiers jaune chamois à rouge brun, de silex, de grès limoniteux et de poudingue de Renaix reposant sur le Bastonien. Le sol des sommets est souvent décoloré par les eaux riches en acides humiques et recouvert de rognons de silex.
Comme le souligne CARTON et al. (1984), la région relève du district phytogéographique brabançon et en possède donc naturellement les principales caractéristiques.
Les données fournies par cet auteur illustrent les potentialités globales du Pottelberg. Le couvert végétal des sommets est caractérisé par des essences ligneuses telles que le pin sylvestre (Pinus sylvestris), le chataignier (Castanea sativa), le hêtre (Fagus sylvatica) et diverses espèces de chênes (Quercus sp) constituant des bois bien aérés. bouleau (Betula pendula), sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia), mérisier (Prunus avium), cerisier à grappes (Prunus padus), noisetier (Corylus avellana), et aubépine à un style (Crataegus monogyna) s'y intègrent parfois en sous bois, le plus souvent en lisière. A l'orée de ces bois, le sol est tapissé de fougères, de myrtille (Vaccinium myrtillus), callune (Calluna vulgaris), et diverses espèces de potentilles (Potentilla spp.).
De belles hêtraies plurispécifiques s'étendent sur de vastes zones moins élevées. Le chêne pédonculé (Quercus robur), le chêne sessile (Quercus petraea), le chêne rouge d'Amérique (Quercus rubra), le frêne (Fraxinus excelsior) sont notamment présents. Le sous-bois, généralement pauvre, renferme cependant le houx (Ilex aquifolium), le sureau noir (Sambucus nigra), le sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia), des ronces (Rubus sp.) et la fougère aigle (Pteridium aquilinum). Avril et mai voient s'épanouir d'immenses tapis de jacinthes des bois (Hyacinthoides non-scripta) dans lesquels, ci et là, surgit le jaune éclatant des jonquilles (Narcissus pseudonarcissus).
Les versants bien exposés, les vieux taillis, les bords de ruisselets, les chemins forestiers et les clairières permettent la prolifération d'espèces telles l'anémone sylvie (Anemone nemorosa), la primevère élevée (Primula elatior), la petite pervenche (Vinca minor), la ficaire (Ranunculus ficaria), la moscatelline (Adoxa moschatellina), la dorine à feuilles alternes (Chrysosplenium alternifolium), la dorine à feuilles opposées (C. oppositifolium), l'ail des ours (Allium ursinum), la cardamine amère (Cardamine amara) et diverses espèces de violettes (Viola spp.). Les autres saisons apportent leur éventail de plantes dont le bugle rampant (Ajuga reptans), la véronique des montagnes (Veronica montana), la sanicle (Sanicula europaea), la lysimaque des bois (Lysimachia nemorum), la balsamine des bois (Impatiens noli-tangere), la digitale pourpre (Digitalis purpurea), etc.
La faune locale est certainement riche et diversifié mais aucun relevé précis n'existe pour le Bois du Pottelberg; toutefois quelques auteurs ont décrit la faune de la région des collines de manière générale et les espèces qu'ils citent, reprises ci-après, sont vraisemblablement présentes pour la plupart sur le site.
*Avifaune:
Comme espèces sylvicoles assez peu communes, BASTIEN (1984) signale la sittelle torchepot (Sitta europaea), le pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix), le pic épeichette (Dendrocopos minor), les mésanges nonnette (Parus palustris), boréale (P. montanus) et à longue queue (Aegithitalos caudatus), le bouvreuil (Pyrrhula pyrrhula), le gros-bec (Coccothraustes coccothraustes) et le roitelet huppé (Regulus rugulus). Plusieurs rapaces sont signalés, comme la Buse variable (Buteo buteo), la bondrée apivore (Pernis apivorus), l'épervier d'Europe, le hibou moyen-duc (Asio otus) et la chouette hulotte (Strix aluco).
*Herpétofaune:
Dans la région des Collines, GEENENS (1984) signale la présence de la salamandre terrestre (Salamandra salamandra), du triton alpestre (Ichthyosaura alpestris), du triton palmé (Lissotriton helveticus) et du triton crêté (Triturus cristatus), cette dernière espèce n'étant cependant pas présente au Pottelberg.
*Mammifères:
Les mammifères présents dans la région des Collines sont tous susceptibles d'être observés dans le bois du Pottelberg. GEENENS (1984) cite le renard roux (Vulpes vulpes), la belette (Mustela nivalis), l'hermine (Mustela erminea), le putois (Putorius putorius), la musaraigne carrelet (Sorex araneus), le campagnol roussâtre (Clethrionomys glareolus), le campagnol agreste (Microtus agrestis) et le mulot sylvestre (Apodemus sylvaticus).
Sablières au centre du bois du Pottelberg, une autre en voie de comblement par des déchets inertes (Carrière du Radar).
A compléter
Relief boisé remarquable (carte de Ferraris). C'est dans ces bois que passe la frontière entre les parlers franc et roman, correspondant vraisemblablement à une plus forte densité d'occupation au nord qu'au sud. La densité de cette fôret fut telle qu'au milieu du 16ème siècle, les gueux des bois y trouvèrent refuge et en descendèrent par deux fois pour occuper Audenaarde pendant plusieurs mois (CARTON et al., 1984).
CRASEN.
CHOC Nature asbl.
CRASEN.
CHOC Nature asbl.