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Synonymes : | Domaine du Loch Ness / Marais Garette / Etangs Garette |
---|---|
Communes : | Flobecq |
Cantonnements DNF : | Mons |
Surface : | 15,14 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 106004 - Y Lambert : 159463 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Le site est localisé dans la vallée du ruisseau d'Ancre, un affluent de la Dendre. Il renferme une des dernières zones humides de la région des Collines qui est constituée d'une roselière, de saulaies marécageuses, de pâtures et de prairies humides traversées par un réseau de fossés. Il s'agit donc d'un refuge important pour la flore et la faune dans un paysage aujourd'hui fortement banalisé. La partie la plus intéressante du marais a d'ailleurs disparu au cours des années septante, suite à l'aménagement d'étangs pour la pêche et la pisciculture. Il y subsiste néanmoins plusieurs espèces remarquables parmi lesquelles figurent l'hottonie des marais (Hottonia palustris), une sorte de primevère aquatique, le sympétrum jaune (Sympetrum flaveolum), une libellule peu commune, ou encore le triton crêté (Triturus cristatus), une espèce d'amphibien d'intérêt communautaire.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Flobecq | 12.44 ha | FLOBECQ | HAINAUT |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Mons | 12.44 ha | Mons |
A compléter
Site non classé.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Acrocephalus palustris | Oui | Non | Nicheur | C.R.A.S.E.N | ||||
Alcedo atthis | Oui | Non | 2012 | divers obs. | ||||
Anas clypeata | Oui | Oui | 2014 | D. Meerschaert | ||||
Ardea alba | Oui | Non | 2014 | D. Meerschaert | ||||
Circus aeruginosus | Oui | Oui | Repr. | 2014 | D. Meerschaert | |||
Sterna hirundo | Oui | Non | Migrateur | 2014 | D. Meerschaert | |||
Sylvia communis | Oui | Non | Nicheur | C.R.A.S.E.N | ||||
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
Bufo bufo | Oui | Non | 2015 | M. Amorison | ||||
Ichthyosaura alpestris | Oui | Non | 2018 | M. Amorison | ||||
Lissotriton helveticus | Oui | Non | 2018 | M. Amorison | ||||
Lissotriton vulgaris | Oui | Non | 2018 | M. Amorison | ||||
Triturus cristatus | Oui | Oui | 2014 | M. Amorison | ||||
Invertébrés - Insectes - Libellules | ||||||||
Erythromma najas | Non | Non | 2013 | T. Paternoster | ||||
Sympetrum flaveolum | Non | Non | 3 ex. | 1999 | G.T. Gomphus ( W. Verhaeghe) | |||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Carex pendula | 2006 | E. Fauconnier | ||||||
Carex remota | 2006 | E. Fauconnier | ||||||
Epipactis helleborine | 2013 | T. Paternoster | ||||||
Hottonia palustris | 2014 | T. Paternoster, M. Amorison | ||||||
Lathraea clandestina | 2018 | V. Franssens, M. Amorison |
Avifaune (données C.R.A.S.E.N):
Comme espèces nicheuses, on signale au moins la Rousserole verderolle (Acrocephalus palustris) et la Fauvette grisette (Sylvia communis).
Odonates (données G.T. Gomphus):
L'espèce la plus remarquable est Sympetrum flaveolum. On signale aussi Anax imperator, Coenagrion puella, Enallagma cyathigerum, Erythromma najas, E. lindenii et E. viridulum, Gomphus pulchellus, Ischnura elegans, Orthetrum cancellatum.
Espèces intéressantes (données C.R.A.S.E.N, non datées):
Hottonia palustris, Ranunculus aquatilis, Ranunculus peltatus , Scirpus setaceus, Veronica anagallis-aquatica, Alisma lanceolatum, Callitriche obtusangula.
Fallopia japonica, Heracleum mantegazzianum, Myriophyllum aquaticum (très problématique), Pseudosasa japonica, Solidago gigantea
Alopochen aegyptiacus
Conserver d'une mosaïque de biotopes humides devenus rares à l'échelle régionale et abritant une flore et une faune encore variées.
Il s'agit d'une zone sensible menacée directement par des pompages, le drainage et les pollutions diverses.
La roselière risque en outre d'être transformée en étang pour pédalos
La mise en réserve des zones les moins altérées permettrait de sauvegarder un beau réseau de milieux humides devenus rares dans la région (roselières, aulnaie alluviale,...).
Aucun plan de gestion officiel.
L'accès aux prairies entourant le domaine du Loch Ness est en principe interdit. Pour la roselière et les zones voisines, les exploitants se montrent tolérants.
Le site du 'Marais à l'Eau' se présente comme une dépression marécageuse coincée entre le ruisseau d'Ancre, au Sud, et les premières pentes, abruptes, de la chaîne des Collines, au Nord. L'humidité persistante du lieu est due à deux facteurs concomittants :
- c'est une zone d'inondation du ruisseau d'Ancre;
- il s'y produit la résurgence de plusieurs sources.
Son substrat varie de l'alluvion moderne des vallées, du côté du ruisseau d'Ancre, à la colluvion de bas de pente, du côté des collines. Ces dépôts quaternaires recouvrent un manteau imperméable d'argile yprésienne. La colline attenante présente, au dessus de l'argile yprésienne, une succession de couches géologiques perméables et imperméables propices à l'apparition de sources - argile sableuse yprésienne, argiles et sables glauconifères - qui expliquent la résurgence de sources du 'Marais à l'Eau'.
Le milieu n'est pas homogène, la seule constance qu'il présente est son humidité due à des résurgences de sources. La partie centrale du site est creusée d'étangs de pêche artificiellement plantés (plantes semi-aquatiques diverses non autochtones) et empoissonnés avec des truites.
La partie ouest des étangs est occupée par des prairies humides pâturées et ne fait pas partie de la propriété des exploitants des étangs. La partie orientale du site, par contre, est intégrée dans la propriété dite 'domaine du Loch Ness', mais est actuellement laissée à elle-même. C'est une roselière bordée de fourrés de saules et séparée d'un petit bois humide (aulnaie alluviale) par un bras du ruisseau d'Ancre.
La roselière où l'on rencontre le roseau (Phragmites australis) et la glycérie aquatique (Glyceria maxima) est d'autre part contiguë à une prairie humide où les touffes d'iris (Iris pseudacorus) et de laîches (Carex sp.) côtoient le lycope d'Europe (Lycopus europaeus), la reine des prés (Filipendula ulmaria), le populage des marais (Caltha palustris), la consoude (Symphytum officinale), le compagnon rouge (Melandrium dioïcum), le solidage glabre (Solidago gigantea), le lychnis fleur-de-coucou (Lychnis flos-cuculi), la menthe aquatique (Mentha aquatica), le scirpe sétacé (Isolepis setacea), la renoncule flammette (Ranunculus flammula), la véronique des ruisseaux (Veronica beccabunga) et les joncs (Juncus effusus, ...).
Le réseau de fossés à hauteur d'eau variable qui parcourt les prairies et les fourrés rassemble un condensé des espèces intéressantes qui parsèment le site : le potamot à feuilles crépues (Potamogeton crispus), la renoncule aquatique (Ranunculus aquatilis), la renoncule peltée (Ranunculus peltatus), l'hottonie des marais (Hottonia palustris), le plantain d'eau et le plantain d'eau à feuilles lancéolées (Alisma plantago-aquatica et Alisma lanceolatum), la renouée amphibie (Persicaria amphibia), la callitriche à angles obtus (Callitriche obtusangula), la véronique mouron d'eau (Veronica anagallis-aquatica).
Aucun monument.
Aucun monument.
Selon P. Meerts, il s'agissait de l'un des sites humides les plus intéressants du Nord-Hainaut avant que sa transformation en pisciculture, puis en étangs de pêche ne le saccage dans les années septante.
CRASSEN
CRASEN / W. VERHAEGHE / G. DE KNUJF / P. MEERTS