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Synonymes : | Bois de la Houppe |
---|---|
Communes : | Flobecq |
Cantonnements DNF : | Mons |
Surface : | 26.48 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 103497 - Y Lambert : 162339 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Aux confins de la frontière linguistique, entre Flobecq et Brakel, les bois du Pottelberg, du Mont de Rode et le Brakelbos forment un remarquable ensemble composé aujourd'hui de hêtraies et de chênaies acidophiles mais couverts jadis par de vastes landes sablonneuses dont il ne subsiste que quelques rares fragments. On se trouve ici dans la région des Collines, un nom justifié par un relief tourmenté comme ou peut rarement en rencontrer dans le centre du pays. Outre son intérêt paysager, ce massif forestier est le refuge pour flore riche ainsi qu'une avifaune fort diversifiée. La salamandre tachetée (Salamandra salamandra), devenue bien rare en Brabant, y réside également.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Flobecq | 22.51 ha | FLOBECQ | HAINAUT |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Mons | 26.33 ha | Mons |
A compléter
Site non classé.
Pour partie propriété du C.P.A.S. d'Audenaarde, pour le reste propriété de la Division de la Nature et des Forêts.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Service public de Wallonie, Département de la Nature et des Forêts, Cantonnement de Mons, rue Achille Legrand, 16, 7000 Mons (Tél. : 065/32.82.49 - Fax : 065/32.82.44).
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Asio otus | Oui | Non | ||||||
Coccothraustes coccothraustes | Oui | Non | ||||||
Dendrocopos medius | Oui | Non | 2012 | E. Van den Abeele | ||||
Dendrocopos minor | Oui | Non | ||||||
Emberiza citrinella | Oui | Non | ||||||
Falco tinnunculus | Oui | Non | ||||||
Motacilla flava | Oui | Non | ||||||
Parus montanus | Oui | Non | ||||||
Parus palustris | Oui | Non | ||||||
Pernis apivorus | Oui | Non | ||||||
Phylloscopus sibilatrix | Oui | Non | ||||||
Pyrrhula pyrrhula | Oui | Non | ||||||
Strix aluco | Oui | Non | ||||||
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
Ichthyosaura alpestris | Oui | Non | ||||||
Lissotriton helveticus | Oui | Non | ||||||
Salamandra salamandra | Oui | Non | ||||||
Invertébrés - Insectes - Libellules | ||||||||
Cordulegaster boltonii | Non | Non | 2006 | R. Cammaerts | ||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Hyacinthoides non-scripta | ||||||||
Plantes - Mousses | ||||||||
Leucobryum glaucum |
Aucun relevé précis n'exite pour le site n°1 en particulier, toutefois quelques auteurs ont décrit la faune de la régions des collines de manière générale et les espèces qu'ils citent et qui sont reprises ci-après sont vraisemblablement toutes présentes sur le site.
*Avifaune :
Comme espèces sylvicoles assez peu communes, P. Bastien (1984) signale la Sitelle torchepot (Sitta europaea), le Pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix), le Pic épeichette (Dendrocopos minor), les Mésanges nonnette (Parus palustris), boréale (P. montanus) et à longue queue (Aegithalos caudatus), le Bouvreuil (Pyrrhula pyrrhula), le Gros-bec (Coccothraustes coccothraustes) et le Roitelet huppé (Regulus rugulus). Comme partout ailleurs en Belgique, les pulvérisations ont malheureusement éclairci les rangs de l'avifaune des champs, Alouette (Alauda arvensis) et les Bergeronnettes printanières (Motacilla flava) notamment.Toutefois, au printemps, le chant caractéristique du Bruant proyer (Emberiza calandra), et celui du Bruant jaune (Emberiza citrinella) s'entendent encore partout.
Les rapaces ont évidemment bénéficié de la protection intégrale que la loi leur accorde aujourd'hui et l'étendue de nos bois est particulièrement favorable à nos deux grands oiseaux de proies, la Buse (Buteo buteo), et la Bondrée apivore (Pernis apivorus), et dans la campagne, il n'est pas rare de pouvoir observer le vol sur place du Faucon crécerelle (Falco tinnunculus). Parmi les rapaces nocturnes, P. Bastien (1984), signale la Chouette chevêche (Athena noctua), présente partout, le Hibou moyen-duc (Asio otus) et la Chouette hulotte (Strix aluco) qui trouvent dans les bouquets de conifères présents dans tous nos bois, leurs repaires diurnes préférés.
*Herpétofaune :
Dans la région des collines, G Geenens (1984) signale la présence de la Salamandre terrestre (Salamandra salamandra), du Triton alpestre (Triturus alpestris), du Triton palmé (Triturus helveticus) et du Triton crêté (Triturus cristatus).
*Mammifères :
Les mammifères présents dans la région des collines sont tous susceptibles d'être observés dans les bois du Pottelberg, du Mont de Rode et du Brakelbos. G. Geenens (1984) cite le Renard (Meles meles), la Belette (Mustella nivalis), l'Hermine (Mustella erminea), Putois (Putorius putorius), la Musaraigne carrelet (Sorex eraneus), le Campagnol roussâtre (Clethrionomys glareolus), le Campagnol agreste (Microtus agrestis) et le Mulot sylvestre (Apodemus sylvaticus).
*Entomofaune :
Les données reprises ici ne reflètent pas le résultat d'études sur le terrain. Ce sont des données présumées d'après l'analyse de données à la Faculté de Zoologie de Gembloux. Les insectes récemment observés (càd observés après 1980) dans la région sont repris ici.
Intéressant : Dryopteris dilatata; Ilex aquifolium; Lysimachia nemorum; Digitalis purpurea; Calluna vulgaris; Vaccinium myrtillus; Solidago virgaurea; Betula pubescens; Juncus subuliflorus; Veronica serpyllifolia.
Très intéressant au niveau régional : Blechnum spicant; Hyperichum pulchrum; Ulex europaeus; Veronica filiformis; Viola reichenbachiana.
Très intéressant au niveau national : Anthemis nobilis (non indigène).
Quercus rubra
Sauvegarde de paysages typiques et d'un vaste domaine boisé offrant refuge à une flore et une faune variées dont un certain nombre d'espèces intéressantes pour la région. Une réserve naturelle privée a été créée sur une partie du site, sur initiative de l'asbl Choc Nature et dans le cadre d'une convention avec le propriétaire, la S.A. "Immobilière des Collines".
Il importe, dans le cadre d'une protection, de considérer les différents bois comme un ensemble et non pas des sites indépendants ! En outre, il conviendrait d'actualiser les inventaires phytosociologiques, floristiques et faunistiques de ce massif forestier.
Une réserve naturelle privée, la "réserve Sylvie", d'une superficie de 23,46 ha, a été créée sur une partie du site, sur initiative de l'asbl Choc Nature et dans le cadre d'une convention avec le propriétaire, la S.A. "Immobilière des Collines".
Le Brakelbos constitue un centre d'attraction pour les populations du voisinage, tant flamandes que wallonnes. Les chevaux et les véhicules motorisés y sont interdits. La chasse est pratiquée sur quelques-uns des terrains privés.
Le sous-sol de faciès diestien (composé de sables grossiers jaune chamois à rouge brun, de silex, de grès limoniteux et de poudingue de Renaix repose sur le Bastonien. Le lédien manque. Le sol des sommets est souvent décoloré par les eaux riches en acides humiques et recouvert de rognons de silex.
Les Bois du Pottelberg, du Mont de Rode et le Brakelbos dominent la région sud. Du relief tourmenté du sud descendent plusieurs ruisseaux appartenant au bassin de la Dendre. Ceux du versant Nord dépendent directement du bassin de l'Escaut. Au point culminant du Pottelberg (157 m) se croisent les deux principales lignes de crêtes de la région; l'une orientée d'ouest en est, l'autre du nord au sud. La disparition des landes à bruyères peut être partiellement imputée à l'exploitation du sable dans la région, exploitation suivie de plantations de pins, de peupliers et d'un reboisement naturel.
Comme le souligne CARTON et al. (1984), la région relève du district phytogéographique brabançon et en possède donc naturellement les principales caractéristiques.
Selon SOUGNEZ (1974), le Brakelbos est une hêtraie-chênaie silicole qui relève de la sous-association typique (Fago-Quercetum petraeae typicum) et de la sous-association Leucobryum glaucum (Fago-quercetum petraeae leucobryetosum).
Le bois de la Houppe constitue, selon ce même auteur, une chênaie mixte secondaire à bouleaux de la sous-association humide à Blechnum spicant (Querco petraeae-Betuletum blechnetosum).
Les données qui suivent, sont reprises du travail de CARTON et al. (1984). Bien qu'elles ne concernent pas exclusivement site décrit dans la présente fiche, elles en illustrent néanmoins les potentialités globales.
Le couvert végétal des sommets est caractérisé par des essences ligneuses telles que le Pin sylvestre (Pinus sylvestris), le Chataignier (Castanea sativa), le Hêtre (Fagus sylvatica) et diverses espèces de chênes (Quercus sp) constituant des bois bien aérés. Bouleaux (Betula pendula), Sorbiers des oiseleurs (Sorbus acuparia), Mérisiers (Prunus avium), Cerisiers à grappes (Prunus padus), Noisetiers (Corylus avellana), et Aubépines à un style (Crataegus monogyna), ... s'y intègrent parfois en sous bois, le plus souvent en lisière. A l'orée de ces bois, le sol est tapissé de fougères, de Myrtille (Vaccinium myrtillus), de Bruyères (Calluna vulgaris), de diverses espèces de potentilles (Potentilla sp).
De belles hêtraies plurispécifiques s'étendent sur de vastes zones moins élevées. Le Chêne pédonculé (Quercus robur), le Chêne sessile (Quercus petraea), le Chêne d'Amérique (Quercus rubra), le Frêne (Fraxinus excelsior) sont notamment présents.
Le sous-bois généralement pauvre accepte cependant l'existence discrète du Houx (Ilex aquifolium), du Sureau noir (Sambucus nigra), du Sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia), de ronces et fougères (principalement Pteridium aquilinum). Avril et mai voient s'épanouir d'immenses tapis de Jacinthes des bois (Hyacinthoides non-scripta) dans lesquels, ci et là, surgit le jaune éclatant des Jonquilles (Narcissus pseudonarcissus).
Les versants bien exposés, les vieux taillis, les bords de ruisselets, les chemins forestiers et les clairières permettent la prolifération d'espèces telles l'Anémone sylvie (Anemone nemorosa), la Primevère élevée (Primula elatior), la petite Pervenche (Vinca minor), la Ficaire (Ranunculus ficaria), la Moscatelline (Adoxa moschatellina), les deux Dorines (Chrysosplenium alternifolium et C. oppositifolium), l'Ail des ours (Allium ursinum), la Cardamine amère (Cardamine amara), diverses espèces de violettes, etc.
Les autres saisons apportent leur éventail de plantes; parmi les plus typiques et les plus intéressantes, nous citerons : la Bugle rampante (Ajuga reptans), la Véronique des montagnes (Veronica montana), la Sanicle (Sanicula europaea), la Lysimaque des bois (Lysimachia nemorum), la Balsamine des bois (Impatiens noli-tangere), la Digitale pourpre (Digitalis purpurea), etc.
La bruyère du Brakelbos abrite, entre autre, un Staphylin peu commun, Bledius femoralis, inféodé à ce type de milieu (H. Bruge, 1990, in litt.), notons aussi l'existence de landes à bruyère dont la colonisation tant végétale qu'animale est typique (ex. bruyère du Brakelbos)
Une sablière est en voie de comblement par des déchets inertes (Carrière du Radar).
Le Brakelbos a toujours appartenu à la seigneurie d'Opbrakel, et donc au Comté de Flandre. Au Moyen-âge, le seigneur d'Opbrakel fonda une exploitation agricole à la lisière, la 'Court-au-bois'. Cette ferme séculaire et imposante existe encore aujourd'hui.
Relief boisé remarquable (carte de Ferraris). C'est dans ces bois que passe la frontière entre les parlers franc et roman, correspondant vraisemblablement à une plus forte densité d'occupation au nord qu'au sud. La densité de cette fôret fut telle qu'au milieu du 16ème siècle, les gueux des bois y trouvèrent refuge et en descendèrent par deux fois pour occuper Audenaarde pendant plusieurs mois (CARTON et al., 1984).
CRASEN.
CHOC Nature asbl.
CRASEN.
CHOC Nature asbl.