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Communes : | Écaussinnes |
---|---|
Cantonnements DNF : | Nivelles |
Surface : | 50 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 137415 - Y Lambert : 138449 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Le site des anciennes carrières de Scoufflény est localisé dans une région agricole du Hainaut oriental, au sud-est d'Ecaussinnes. S'étendant sur une cinquantaine d'hectares, il est abandonné depuis les années 1980 et comprend un plan d'eau principal, très profond, plusieurs autres étangs plus petits, des zones humides, des friches plus ou moins sèches et des parties boisées à différents stades. L'ensemble présente un grand intérêt biologique et accueille notamment plusieurs espèces d'amphibiens, trois espèces de reptiles et une avifaune riche.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Écaussinnes-d'Enghien | 7.13 ha | ECAUSSINNES | HAINAUT |
Marche-lez-Écaussinnes | 29.33 ha | ECAUSSINNES | HAINAUT |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Nivelles | 37.03 ha | Mons |
A compléter
Site non classé.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Alcedo atthis | Oui | Non | 2008 | J.-S. Rousseau-Piot | ||||
Motacilla cinerea | Oui | Non | 2008 | J.-S. Rousseau-Piot | ||||
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
Bufo calamita | Oui | Oui | Présence actuelle à confirmer | 2000 | H. De Wavrin | |||
Ichthyosaura alpestris | Oui | Non | 2001 | H. De Wavrinv | ||||
Lissotriton helveticus | Oui | Non | 2001 | H. De Wavrin | ||||
Lissotriton vulgaris | Oui | Non | 2001 | H. De Wavrin | ||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Chenopodium rubrum | ||||||||
Epipactis helleborine | ||||||||
Listera ovata | ||||||||
Pyrola rotundifolia |
Mammifères: Vulpes vulpes, Martes foina, Putorius putorius, Mustela erminea, Erinaceus europaeus, Sorex araneus, Talpa europaea, Capreolus capreolus, Lepus europaeus, Oryctolagus cuniculus, Sciurius vulgaris, Eliomys quercinus.
Oiseaux: 124 espèces ont été recensées dont 74 nicheuses et 50 migratrices. Parmi les nicheurs: Alcedo atthis, Oriolus oriolus, Acrocephalus palustris, Muscicapa striata, Emberiza citrinella, Emberiza schoeniclus, Scolopax rusticola, Tyto alba, Athene noctua, Asio otus, Picus viridis, Dendrocopos major, D. minor. Riparia riparia et Emberiza calandra ont déjà niché mais leur présence actuelle est douteuse.
Amphibiens: Alytes obstetricans, Bufo bufo, Bufo calamita, Ichthyosaura alpestris, Lissotriton vulgaris, Lissotriton helveticus, Pelophylax kl esculentus, Rana temporaria, Salamandra salamandra.
Reptiles: Anguis fragilis, Natrix natrix, Zootoca vivipara.
Entomofaune riche.
Phanérogames (données J. Saintenoy-Simon): Acer pseudoplatanus, Alisma plantago-aquatica, Alnus glutinosa, Betula pendula, Bidens tripartita, Calamagrostis epigejos, Carlina vulgaris, Carpinus betulus, Chenopodium album, Chenopodium ficifolium, Chenopodium glaucum, Chenopodium rubrum, Cirsium oleraceum, Clematis vitalba, Clinopodium vulgare, Cornus sanguinea, Corylus avellana, Crataegus monogyna, Dipsacus fullonum, Echium vulgare, Eleocharis palustris, Epilobium hirsutum, Epilobium tetragonum subsp. lamyi, Epipactis helleborine, Equisetum telmateia, Eupatorium cannabinum, Fagus sylvatica, Fraxinus excelsior, Geranium robertianum, Glechoma hederacea, Gnaphalium uliginosum, Hedera helix, Humulus lupulus, Inula conyzae, Listera ovata, Lycopus europaeus, Lythrum salicaria, Mentha aquatica, Oenothera biennis, Origanum vulgare, Pastinaca sativa subsp. urens, Persicaria amphibia, Picris hieracioides, Populus tremula, Prunus avium, Pulicaria dysenterica, Pyrola rotundifolia, Quercus robur, Ranunculus subg. Batrachium, Rosa canina, Rubus sp., Salix alba, Salix atrocinerea, Salix caprea, Salix cinerea, Salix viminalis, Solanum dulcamara, Sorbus aucuparia, Symphytum officinale, Tanacetum vulgare, Typha latifolia, Urtica dioica, Viburnum opulus.
Oenothera biennis.
Protection d'un site qui offre une grande diversité de milieux biologiques: plan d'eau, prairies, friches qui accueillent une végétation dense et variée et de nombreux batraciens, reptiles, oiseaux et mammifères.
La menace principale sur ce vaste site est le reboisement spontané, les parties ouvertes présentant en effet un intérêt particulier pour la faune héliophile et pionnière (crapaud calamite notamment).
Le site est localisé à proximité du zoning industriel pétro-chimique de Feluy.
Il existe également des sources potentielles de pollution des eaux. Naguère, du méthyléthyl-aniline a été déversé accidentellement dans la Payelle, ruisseau qui traverse le site des carrières et communique par infiltration avec le '"trou" de Scoufflény.
D'autre part l'abandon du site l'expose au dépôt de déchets divers, au comblement des trous avec des imnondices, à la destruction des bâtiments typiques de l'exploitation des carrières,... La faune et la flore pâtissent de cette situation (destruction d'une station d'orchidées par le déversement de déblais,...).
Mise en réserve naturelle d'un site aux intérêts multiples.
Archéologie industrielle : nombreux témoins d'une industrie jadis florissante, dans laquelle travaillait une grande partie de la population avoisinante (mémoire collective) (anciens bâtiments, ponts, blocs extraits par diverses techniques, etc.).
Géologique : coupe complète dans la partie supérieure de la formation géologique de l'Encrinite des Ecaussines (Tournaisien).
Aucun plan de gestion actuellement.
La carrière la plus profonde était autrefois régulièrement visitée par un club de plongée, mais, suite aux accidents mortels survenus en 1993 et 1995, l'accès en est maintenant interdit, sauf autorisation spéciale.
Le site se trouve à l'est d'Ecaussines, à l'endroit d'anciennes carrières désaffectées et en grande partie remplies d'eau (les trous). Le sous-sol est formé de calcaires tournaisiens. La carrière la plus vaste (Scoufflény) offre un plan d'eau de 11 hectares dont la profondeur atteint au maximum 50 m.
Les parois des anciennes carrières sont en général quasi verticales et il n'y a pas de transition entre la zone inondée et les terrains avoisinants. On observe des espèces des sols secs dénudés, des friches nitrophiles et calcicoles, des zones humides ainsi qu'une importante recolonisation forestière.
Les strates arborée et arbustive sont constituées d'espèces colonisatrices telles Salix caprea, S. alba, S. viminalis, S. cinerea, S. atrocinerea, Betula pendula, Fraxinus excelsior, Alnus glutinosa, Quercus robur, Fagus sylvatica, Carpinus betulus, Prunus avium, Acer pseudoplatanus, Populus tremula, Cornus sanguinea, Sorbus aucuparia, Corylus avellana, Viburnum opulus, Crataegus monogyna, Rosa canina, Rubus sp., Clematis vitalba, Humulus lupulus,...
Là où s'est formé un fragment de forêt, apparaissent Hedera helix, Urtica dioica, Geranium robertianum, Glechoma hederacea avec plus localement Listera ovata, Epipactis helleborine ou encore Pyrola rotundifolia.
les friches humides montrent Symphytum officinale, Eupatorium cannabinum, Epilobium hirsutum, Pulicaria dysenterica, Calamagrostis epigejos, Tanacetum vulgare, Lythrum salicaria, Mentha aquatica, Cirsium oleraceum, etc. Les zones les plus humides accueillent Typha latifolia, Lycopus europaeus, Equisetum telmateia, Solanum dulcamara, Alisma plantago-aquatica, etc.
A l'extrémité est du site s'étend une petite noue avec notamment Eleocharis palustris, Persicaria amphibia, Bidens tripartita, Chenopodium ficifolium, Gnaphalium uliginosum, Ranunculus subg. Batrachium.
Les friches nitrophiles et calcicoles sont colonisées par Carlina vulgaris, Pastinaca sativa subsp. urens, Epilobium tetragonum subsp. lamyi, Inula conyzae, Clinopodium vulgare, Echium vulgare, Origanum vulgare, Dipsacus fullonum, Picris hieracioides, Oenothera biennis,...
Une zone rétentive en eau est envahie par plusieurs chénopodiacées dont Chenopodium rubrum, C. glaucum et C. album.
Aucun monument.
Aucun monument.
Sur la carte de Ferraris le site était occupé au 17ème siècle par des cultures et des prairies.
L'exploitation des carrières a débuté à la fin du 19ème siècle et s'est poursuivie jusqu'à 1984 environ.
ZHIB
SAINTENOY-SIMON, J. (1994).