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Communes : | Houffalize, La Roche-en-Ardenne |
---|---|
Cantonnements DNF : | La Roche |
Surface : | 64.72 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 243972 - Y Lambert : 95546 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Le site se compose d'une partie principale, la plus en amont, qui est une prairie à bistorte et à canche cespiteuse de très belle venue. Les autres zones sont potentiellement très intéressantes mais actuellement orientée vers des plantations d'épicéas dont l'exploitation est pratiquement impossible. Par contre, les coupes montrent immédiatement un cortège d'espèces remarquables comme Dactylorhiza maculata et Dactylorhiza majalis, Comarum palustre, Menyanthes trifoliata, Wahlenbergia hederacea, ... Côté insectes, Boloria eunomia, Lycaena helle y forment de belles populations; on y a observé Erebia medusa, Coenonympha arcania et Lycaena hippothoe. Plus en aval, une caravane occupe une prairie qui est parsemée d'Arnica montana. Ce site est stratégique pour réguler la dynamique régionale des espèces étudiées.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Nadrin | 29.73 ha | HOUFFALIZE | LUXEMBOURG |
Samrée | 28.7 ha | LA ROCHE-EN-ARDENNE | LUXEMBOURG |
Wibrin | 6.29 ha | HOUFFALIZE | LUXEMBOURG |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
La Roche | 64.72 ha | Marche-en-Famenne |
A compléter
A compléter
A compléter
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
A compléter
Code du site | Nom du site | Surface |
---|---|---|
6766 | Vallées de la Bellemeuse et de Mincée |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
D2.2 | Bas-marais acides | |||
G3.F | Plantations de conifères |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
37.215 | Prés à bistorte | |||
37.312 | Prés à molinie acidophiles | |||
87.1 | Friches |
La partie principale, qui est la plus en amont, est une prairie à bistorte et à canche cespiteuse de très belle venue. Le fond de cette prairie est occupée par un jonchaie bien fleurie. Vers l'aval, du même côté du ruisseau, lui succède une plantation d'épicéas et un étang dont l'intérêt biologique devrait être évalué. De l'autre côté du ruisseau, une coupe d'épicéas plantées d'une vingtaine de peupliers, qui est colonisé par une végétation d'une grande richesse (bas-marais non différencié). Plus en aval, une caravane occupe une prairie qui est parsemée d'Arnica montana. En-dessous de cette prairie, une coupe replantée récemment montre en bordure une caricaie à Carex nigra avec D. maculata et un fort tapis de Sphaignes.
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Invertébrés - Insectes - Papillons diurnes | ||||||||
Boloria eunomia | Oui | Oui | > 50 ind. | 1997 | B | Dufrêne M. et al. | ||
Lycaena helle | Oui | Oui | > 50 ind. | 1997 | C | Dufrêne M. et al. | ||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Arnica montana | - | 1996 | C | Dufrêne M. et al. | ||||
Dactylorhiza maculata | 10 pieds | 1997 | C | Dufrêne M. et al. | ||||
Dactylorhiza majalis | 10 pieds | 1997 | C | Dufrêne M. et al. | ||||
Menyanthes trifoliata | - | 1997 | C | Dufrêne M. et al. | ||||
Plantes - Mousses | ||||||||
Sphagnum spp. | Bcp | 1997 | C | Dufrêne M. et al. |
Outre les deux papillons liés à la bistorte (Boloria eunomia et Lycaena helle), on y a aussi observé les papillons Erebia medusa, Coenonympha arcania et Lycaena hippothoe.
C'est la coupe d'épicéas qui a ensuite été plantée de peupliers qui est la plus intéressante : Outre les deux Dactylorhiza habituels et Menyanthes trifoliata , on y observe aussi Comarum palustre, Wahlenbergia hederacea. Dans la prairie, sous la caravane : Dactylorhiza maculata, Arnica montana, Achillea ptarmica, plages de Sphaignes et Carex ...
A compléter
Conservation d'un complexe d'habitats humides et secs semi-naturels unique qui contribuera au maintien de populations de nombreuses espèces menacées ou protégées. Boloria eunomia et Lycaena helle y développent de bonnes populations et le potentiel est très important pour d'autres espèces.
La prairie à bistorte et à canche cespiteuse peut être plantée d'épicéas comme les autres zones ou être draînée. Des plantations d'épicéas ont été effectuées sur des terrains très très fangeux et pratiquement inaccessibles; c'est au pied de ces épicéas que se développent les espèces rares et typiques des milieux. La prairie avec la caravane est régulièrement tondue alors que des plants d'Arnica montana tendent à s'y développer. Les drains dans la coupe replantée risquent d'assécher les milieux intéressants qui jouxtent la coupe en amont. Des plantations d'épicéas de moins de 10 ans d'âge bordent à moins de 6 mètres le ruisseau, au niveau de l'étang qui en est le plus proche.
On propose de définir un périmètre de protection qui comprend la prairie humide à bistorte mais aussi toute la zone qui est visiblement gorgée d'eau et où l'exploitation des épicéas est pratiquement impossible. Un statut de RND ou ZHIB est indispensable. Un dégagement de ces zones plantées est urgent et il est nécessaire d'établir un plan cohérent pour maintenir le niveau maximal du régime hydrique. On propose de protéger aussi l'étang situé au coeur d'une plantation d'épicéas et d'ouvrir la vallée jusqu'au gué suivant.
A compléter
Propriétés privées.
Le site est une cuvette élargie qui est traversée par la Belle-Meuse, affluent du Ruisseau du Martin-Moulin. Le sol du vallon est limoneux.
Le site est composé de plusieurs éléments bien différenciés et plus ou moins isolés les uns des autres:
1) La zone principale est une prairie à bistorte et à canche cespiteuse d'une surface d'environ 0,6 hectare. Elle est située en amont, juste en dessous du gué amont. Cette zone, dominée par la bistorte et la canche, ne montrait toutefois que très peu de bistortes fleuries en 1993, la plupart étant en très mauvais état et largement consommées par les larves d'un coléoptère. Les papillons adultes étaient d'ailleurs pratiquement absents du site mais se nourrissaient un peu plus bas, dans la coupe replantée. Comme la présence de petits canaux en attestait la possibilité, on a décidé en 1994 d'inonder cette prairie pendant 3 semaines, au début du printemps. Le résultat a été très net, deux mois plus tard l'ensemble du site était couvert de bistortes en fleurs. Depuis cette date, la population de Boloria eunomia n'a pas cessé d'augmenter pour atteindre un niveau proche de 100 individus.
2) En aval de cette prairie, une plantation de résineux occupe le même type de milieu sur environ 100 mètres, ceux-çi sont plantés jusqu'au bord du ruisseau. Un étang, bordé d'une caravane abandonnée leur succède. Plus en aval, un fossé est occupé par un bas-marais. Vu le nombre d'oeufs d'amphibiens dans cet étang, celui-ci joue un rôle important pour leur dynamique locale.
3) De l'autre côté du ruisseau se trouve une ancienne petite coupe d'épicéas, replantée d'une vingtaine de peupliers. Ce site est tout à fait extraordinaire car le fond a été recolonisé en moins de 4 ans par des Sphaignes, les deux Dactylorhiza, Menyantes trifoliata, Comarum palustre, ... Ceci démontre le potentiel de la zone, si on élimine les plantations des endroits où de toute manière, elles ne sont pas rentables.
4) Plus en aval, du même côté du ruisseau de la Belle-Meuse, se trouve une prairie occupée par une caravane et un peu plus bas, un étang. Dans la prairie, on a pu observer depuis 1994 des plants d'Arnica montana mais ceux-ci sont régulièrement tondus. L'intérêt biologique de ce deuxième étang, devrait être évalué.
5) En dessous de cette prairie, une coupe a été draînée et plantée de jeunes épicéas. Hors, une bande d'environ 10 m de large, qui va de la prairie au ruisseau, est d'un grand intérêt biologique : groupement à Sphaignes et à Carex nigra, Dactylorhiza maculata, Persicaria bistorta, ... et il mériterait d'être conservé voir étendu légèrement vers l'amont, puisque les épicéas sont là pratiquement inaccessibles vu l'état très fangeux du sol.
6) Les bords du ruisseau de la Belle-Meuse mériteraient d'être dégagés des plantations d'épicéas, jusqu'au gué aval, pour y laisser se développer le potentiel des milieux.
7) Il existe enfin encore une petite zone, située sur un petit affluent de la Belle-Meuse, juste après le gué aval qui est occupée par un bas-marais acide et une mégaphorbiaie à Angélique. Les espèces de papillons observées dans les autres parties y sont toujours présentes.
L'ensemble de ces milieux semi-naturels est d'un grand intérêt biologique et mériterait une protection efficace.
Affleurements rocheux d'un côté de la vallée, couverts actuellement par une lande à genêts.
Aucun monument.
A compléter.
OFFH
M. DUFRENE et L. Wargé. Relevés phytosociologiques de J. De Sloover et J.L. Gathoye.