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Communes : | Jurbise |
---|---|
Cantonnements DNF : | Mons |
Surface : | 33.26 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 116328 - Y Lambert : 133386 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
L'étang d'Erbisoeul s'étend au nord du Bois de Baudour, le long de la voie ferrée Mons-Bruxelles. Il était déjà signalé sur la carte dressée par Ferraris au 18ème siècle. Il fut utilisé jadis pour la pisciculture extensive et était mis en assec tous les deux ans environ. À une époque plus récente, il connut des régimes divers avec des mises en assec de durée variable. Cette réserve naturelle domaniale est surtout connue pour son avifaune paludicole très riche. Les vasières apparaissant à la suite des vidanges permettent par ailleurs le développement de végétations particulières dominées par des espèces comme la renoncule scélérate et les bidents.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Erbisœul | 33.26 ha | JURBISE | HAINAUT |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Mons | 33.26 ha | Mons |
A compléter
Site non classé.
Région wallonne.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Service public de Wallonie, Département de la Nature et des Forêts, Cantonnement de Mons, rue Achille Legrand, 16, 7000 Mons (Tél. : 065/32.82.49 - Fax : 065/32.82.44).
Code du site | Nom du site | Surface |
---|---|---|
6142 | Etang d'Erbisoeul | 7,07 ha |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
44.1 | Saussaies ripicoles | |||
44.91 | Aulnaies marécageuses | |||
53.1111 | Phragmitaies d'eaux douces |
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Acrocephalus palustris | Oui | Non | Nicheur | |||||
Acrocephalus schoenobaenus | Oui | Oui | Nicheur | |||||
Alcedo atthis | Oui | Non | Nicheur | |||||
Anas crecca | Non | Oui | Nicheur | |||||
Anas querquedula | Oui | Oui | Nicheur | |||||
Ardea cinerea | Oui | Non | Visiteur | |||||
Cettia cetti | Oui | Non | Nicheur occasionnel | |||||
Locustella naevia | Oui | Non | Nicheur | |||||
Luscinia svecica | Oui | Non | Nicheur | |||||
Podiceps cristatus | Oui | Non | Nicheur | |||||
Tachybaptus ruficollis | Oui | Non | Nicheur | |||||
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
Bufo bufo | Oui | Non | 2010 | Dupriez Pascal | ||||
Ichthyosaura alpestris | Oui | Non | 2010 | Dupriez Pascal | ||||
Lissotriton helveticus | Oui | Non | 2010 | Dupriez Pascal | ||||
Lissotriton vulgaris | Oui | Non | 2010 | Dupriez Pascal | ||||
Pelophylax kl. esculentus | Oui | Non | 2010 | Dupriez Pascal | ||||
Rana temporaria | Oui | Non | 2010 | Dupriez Pascal | ||||
Invertébrés - Insectes - Libellules | ||||||||
Coenagrion puella | Non | Non | 1995 | PATERNOSTER Thierry | ||||
Cordulia aenea | Non | Non | 1995 | Paternoster Thierry | ||||
Platycnemis pennipes | Non | Non | 1995 | PATERNOSTER Thierry | ||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Rumex maritimus |
Les données récentes manquent.
Le martin-pêcheur a été observé en octobre. Jadis, avant l'assèchement, le site hébergeait : Podiceps cristatus (grèbe huppé), Tachybaptus ruficollis (grèbe castagneux), Ardea cinerea (héron), Aethya ferina (fuligule milouin), Aethya filigula (fuligule morillon), Alcedo atthis (martin-pêcheur), Locustella naevia (locustelle tachetée), Acrocephalus palustris (rousserolle verderolle), Acrocephalus schoenobaenus (phragmite des joncs), Cettia cetti (bouscarle de Cetti), Luscinia svecica (gorgebleue à miroir blanc), etc. ainsi que des oiseaux en hivernage : Anas querquedula (sarcelle d'été), Anas crecca (sarcelle d'hiver), etc. De nombreuses espèces d'oiseaux des bocages existaient également et existent toujours vraisemblablement, car les abords de l'étang sont très boisés.
Entomofaune, herpétofaune, ichtyofaune à étudier.
Rumex maritimus.
Fallopia japonica présente le long du ruisseau.
Protection d'un important étang de cette partie du Hainaut.
Maintien de l'eau à un niveau trop élevé.
Il est indispensable de faire alterner les phases étang en eau et étang en assec. Cette dernière phase devant être suffisamment prolongée pour que la végétation temporaire typique puisse s'installer et pour que les aulnes et les saules morts puissent être abattus et évacués.
Il faut aussi abattre des arbres sur le pourtour de l'étang pour éclairer les berges. La mise en assec de zones vaseuses est susceptible aussi d'attirer des limicoles.
Il faudrait envisager l'extension de la réserve aux zones boisées environnantes.
Un plan de gestion figure dans VERHAEGEN 1995.
L'accès au site est très difficile. Un sentier est à l'étude.
Chasse et pêche interdites.
L'étang d'Erbisoeul se trouve au sud-ouest du village d'Erbisoeul et au nord du grand massif forestier constitué par les bois de Ghlin et de Baudour. Il est longé, à l'ouest par la ligne de chemin de fer Mons-Bruxelles. Il est alimenté par une dérivation du ruisseau d'Erbisoeul et par des sources. C'est un étang artificiel qui figure déjà sur la carte de Ferraris. Il a été utilisé pendant longtemps comme étang de pisciculture avec mise en assec tous les 2/3 ans. Il est coupé en deux par le chemin du Prince qui sépare du grand étang, une petite pièce d'eau.
Il a été en assec complet entre 1984 et 1990 et a été en assec partiel pendant quelques années (à cause du colmatage du moine et de la conduite d'évacuation des eaux) (ANRYS et al., 1991). A cette occasion, des roselières, des saulaies et des aulnaies se sont développées sur le fond de l'étang ainsi que des groupements du Bidention.
Géologie : argiles sableuses du Tertiaire, calcaires du Viséen et schistes du Namurien.
C'est un étang eutrophe.
D'après nos observations du 3 octobre 1996, l'étang est alors très haut. Les saulaies et les aulnaies qui s'étaient développées lors de la mise en assec de l'étang sont noyées et disparaîtront.
Il n'y a plus de zones exondées sauf sur de très petites surfaces où l'on peut encore noter : Ranunculus sceleratus, Rumex maritimus, Bidens cernua, Rumex conglomeratus, Myosotis cespitosa, Rorippa palustris, R. amphibia, Persicaria mitis, etc.
Les branches des arbres s'étendent jusqu'au-dessus de l'eau, ce qui entraîne presque partout la disparition de la flore caractéristique des berges. Néanmons, le long du chemin du Prince, dans les zones éclairées on observe parmi les ligneux : Salix alba, Alnus glutinosa, Salix atrocinera (et des populations introgressées), S. cinerea, S. x multinervis, S. caprea, Sambucus nigra, Betula pendula, etc., Humulus lupulus et des ronces. De hautes herbes nitrophiles s'y développent : Epilobium hirsutum, Eupatorium cannabinum, Iris pseudacorus, Cirsium oleraceum, Calystegia sepium, Filipendula ulmaria, Lysimachia vulgaris, Equisetum arvense, Phragmites australis, Phalaris arundinacea, Typha latifolia, Tanacetum vulgare...
Notons que les abords de l'étang montrent des groupements forestiers non dénués d'intérêt.
Ainsi, à l'est de l'étang, en contrebas de la digue se trouve une aulnaie dont les zones les plus sèches abritent Sambucus nigra, Prunus padus, Lonicera periclymenum, Rubus idaeus, Rubus sp., ainsi que les fougères Dryopteris dilatata et Athyrium filix-femina et diverses espèces herbacées comme Lychnis flos-cuculi, Festuca gigantea, Circaea lutetiana, Ajuga reptans, Glechoma hederacea, Silene dioica, Urtica dioica... Dans les dépressions humides, ces plantes sont remplacées par Glyceria fluitans, Carex remota, Iris pseudacorus, Persicaria hydropiper, Lycopus europaeus, Solanum dulcamara, Cardamine amara, Juncus effusus, Phragmites australis, Mentha aquatica...
Dans les clairières pousse une végétation formée de hautes herbes (Cirsium oleraceum, C. palustre, Angelica sylvestris, Filipendula ulmaria, Glyceria maxima, Lythrum salicaria) ainsi que quelques espèces du Bidention (Myosoton aquaticum, Persicaria hydropiper, P. amphibium, P. persicaria).
A l'ouest se trouve une peupleraie qui comporte un sous-étage d'Alnus glutinosa, A. incana, Fraxinus excelsior, Salix caprea, Sambucus nigra, Cornus sanguinea, Prunus padus, Betula pubescens, Salix caprea, Humulus lupulus, Sorbus aucuparia, quelques Rubus sp. Au sol, la végétation est nitrophile et hygrophile avec comme dominantes Urtica dioica, Glechoma hederacea, Deschampsia cespitosa, Geranium robertianum, Silene dioica et quelques espèces éparses (Aegopodium podagraria, Geum urbanum, Cirsium oleraceum, Polygonatum multiflorum, Stachys sylvatica, Primula elatior, Moehringia trinervia, Athyrium filix-femina, Dryopteris dilatata...
Des fragments d'aulnaie sont colonisés par Ribes nigrum, Iris pseudacorus, Mentha aquatica, Galium palustre, Carex acutiformis, Cardamine pratensis, Ajuga reptans, Stellaria nemorum, Poa trivialis, Carex remota, Lythrum salicaria, Lycopus europaeus, Solanum dulcamara, Lysimachia vulgaris... Quelques pieds de Frangula alnus sont disséminés.
A compléter
A compléter
L'étang existait déjà à l'époque de Ferraris.
RESNAT
SAINTENOY-SIMON, J. (1997)