- Recensement des gîtes d'hiver
- Suivi des colonies de reproduction
- Inventaires des terrains de chasse
- Les inventaires par enregistrement automatique des ultrasons
- Autres méthodes
Recensement des gîtes d'hiver
CC by-sa Gilles San Martin | Où ? Plusieurs centaines de sites (grottes naturelles, carrières, tunnels, ardoisières, mines, glacières, caves, ... ) Quand ? Chaque hiver Pourquoi ? Evaluer des tendances, tant en terme d'aire de répartition que d'effectifs. Technique d'inventaire ? Aller le plus discrètement possible dénombrer et identifier les individus en hibernation dans les cavités. Qualité ? Très bonne |
Des campagnes de prospection hivernales sont aussi régulièrement menées dans de nouveaux sites pour tenter d'améliorer les connaissances sur la répartition des espèces.
L'essentiel des actions de surveillance actuellement menées en Wallonie est coordonné par Plecotus , le groupe de travail chauves-souris de Natagora avec un financement de la Région Wallonne. Une partie des données est également récoltée par le DNF, des collaborateurs de l'IRSNB, des bureaux d'études, des volontaires indépendants, ...
Suivi des colonies de reproduction
CC by-sa Gilles San Martin | Où ? Essentiellement en milieu bâti : maison privées, églises, fermes, bâtiments publics, châteaux, abbayes, ponts, ... Très peu de colonies sont actuellement connues dans les arbres ou dans le milieu souterrain. Quand ? Entre mai et août Pourquoi ? Evaluer des tendances, tant en terme d'aire de répartition que d'effectifs. Technique d'inventaire ? Comptage en émergence à la sortie de la colonie (un ou plusieurs observateurs se placent sous le point de sortie et comptent le nombre d'individus sortants) ou comptage direct à l'intérieur du bâtiment si le comptage en émergence n'est pas possible. Qualité ? Correcte |
Inventaires des terrains de chasse
Au filet, CC by-sa Gilles San Martin | Luc Malchair |
Où ? Dans quelques sites Natura 2000/an (environ 20 nuits/an)
Quand ? Entre mai et août
Pourquoi ? Améliorer les connaissances sur la répartition des espèces
Technique d'inventaire ? Captures au filet et suivis au détecteur d'ultrasons
Qualité ? Améliorable en raison d'une couverture de l'échantillonnage encore lacunaire et de techniques parfois complexes et coûteuses
Les inventaires par enregistrement automatique des ultrasons
CC Eric JOIRIS (CSD INGENIEURS) | Où ? Dans des endroits où des projets éoliens pourraient s'implanter (études d'incidences sur l'environnement) Quand ? D'avril à octobre Pourquoi ? Améliorer les connaissances sur l'activité des espèces, de façon à déterminer l'impact des éoliennes et les meilleures mesures d'atténuation de cet impact. Technique d'inventaire ? Entre avril et octobre, placement de détecteurs d'ultrasons munis d'une fonction d'enregistrement, au sol et à la hauteur des pales des éoliennes envisagées (sur un mât de 50 mètres). Qualité ? Discrimination semi-automatique de la plupart des espèces sur base des sonogrammes. Document disponible : Note de référence pour la prise en compte de la biodiversité dans les projets éoliens. DNF-DEMNA - septembre 2012. |
Autres méthodes
Recherche de sites de swarming et captures dans ces sites, télémétrie d'individus,... Dans ce cas, le but est de trouver les colonies ou de définir les terrains de chasse à partir d'une colonie connue. En savoir plus sur les différentes méthodes et finalités existantes Si les sites connus (gîtes d'hiver et colonies) sont globalement bien suivis, la difficulté réside dans la découverte de nouvelles colonies et de nouvelles zones de chasse. Il n'est donc pas toujours aisé, en fonction des espèces, de savoir si le suivi est représentatif, vu que les populations sont connues de manière (très) partielle. |
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