Forêts atlantiques ou médio-européennes, acidoclines à calcicoles, non dominées par le hêtre, mais, le plus souvent, par l'une ou plusieurs des essences suivantes : le chêne, le charme, le frêne, l'érable, le merisier, le coudrier, le tilleul et l'aulne. On peut distinguer, au sein de ces forêts :
- des habitats appartenant au métaclimax, au cycle évolutif, des hêtraies ; elles occupent donc des stations analogues à celles de la hêtraie, mais dominent le peuplement pour diverses raisons. Dans un contexte naturel, ces habitats apparaissent par exemple dans les stades de recolonisation de zones ouvertes par des accidents climatiques. Dans le contexte wallon, c'est essentiellement l'action de l'homme (traitement en taillis, sélection lors des éclaircies, recolonisation de coupes) qui favorise ces stades.
- soit parce que le hêtre est naturellement exclu à cause des conditions édaphiques de la station* : trop humides (limons ou argiles hydromorphes), trop sèches (sols superficiels), ou à régime hydrique alternatif (argiles de Fagne-Famenne).
* : les forêts marécageuses et alluviales, les chênaies pubescentes et les érablières de ravins, quoique naturellement dominées par une ou plusieurs des espèces citées dans la description (aulne, frêne, érable...), ne sont pas reprises au sein des unités G1.A1, mais au sein des unités G1.2, G1.4, G1.5, G1.7 et G1.A4.