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Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation | ||
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Plecotus auritus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | ||||
L'oreillard roux est le plus commun des oreillards en Wallonie. Il installe volontiers ses colonies de reproduction dans les combles d'églises ou dans les arbres creux. Ses énormes oreilles lui permettent de repérer facilement les insectes posés dans le feuillage et ceux courent dans les feuilles mortes. En hiver, on le retrouve dans les sites souterrains, les oreilles repliées derrière ses ailes. | ||||||||
Rhinolophus hipposideros | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | ENen danger | EXextension | ||||
Le petit rhinolophe était l'espèce la plus couramment rencontrée en milieu souterrain dans les années 1950. Cette toute petite chauve-souris a beaucoup souffert des changements de pratiques agricoles et forestières du dernier siècle. Le petit rhinolophe ne s'écarte jamais des éléments linéaires arborés tels que les lisières, les haies ou les alignements d'arbres lors de ses déplacements. Il se nourrit dans ces même alignements ou dans les forêts feuillues indigènes, idéalement avec un sous-bois dense. En hiver, on le retrouve, enroulé dans ses ailes, dans les sites souterrains à maximum quelques km de sa colonie de reproduction. | ||||||||
Pipistrellus pipistrellus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | ||||
La pipistrelle commune est l'espèce la plus courante en Wallonie : il y a au moins une colonie dans chaque village. Elle se loge généralement dans les sous-toitures des maisons mais peut occuper d'autres gîtes dans ou près des bâtiments. Elle chasse les moustiques en plein vol, dans les jardins, dans les villes et les villages, au-dessus des plans d'eau (exploitant alors l'espace entre 2 et 5 m au-dessus de la surface de l'eau), virevolte autour des lampadaires, ... En hiver, elle fréquente très peu les sites souterrains. | ||||||||
Pipistrellus kuhlii | Orindigène | Acaccidentel | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | ||||
La présence de cette espèce plutôt méridionale est confirmée depuis 2012 en Région bruxelloise. La présence de la pipistrelle de Kuhl en Wallonie n'est pas encore prouvée. | ||||||||
Pipistrellus nathusii | Orindigène | Hihivernant Rereproduction Mimigrateur | NTquasi menacée | DDdonnées déficientes | ||||
La pipistrelle de Nathusius occupe généralement une cavité d'arbre. Cette espèce migratrice est souvent contactée en fin d'été en Wallonie, durant la migration automnale. Avec sa petite taille, son pelage brun foncé (tant sur le ventre que sur le dos), sa peau noire, elle ressemble fort à la pipistrelle commune. | ||||||||
Pipistrellus sp. | NEnon évalué | NEnon évalué | ||||||
3 espèces de pipistrelles vivent en Wallonie : la pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus), la pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii) et la pipistrelle pygmée (Pipistrellus pygmaeus). | ||||||||
Pipistrellus pygmaeus | Orindigène | XXinconnu | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | ||||
Espèce très récemment singularisée de la pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus), principalement sur base de la fréquence de ses cris d'écholocation (fréquence terminale à 55 kHz). Seules quelques données de cette espèce sont actuellement disponibles en Wallonie, mais une recherche systématique devrait permettre d'améliorer nos connaissances sur sa répartition. | ||||||||
Mustela putorius | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | ||||
Le putois, au corps allongé et bas sur pattes, présente un masque facial clair qui contraste avec le pelage sombre de son corps et le distingue des autres petits mustélidés. On peut le rencontrer dans des habitats variés mais il apprécie particulièrement les milieux humides, et notamment les fonds de vallées. Sources : Libois (1997). | ||||||||
Rattus norvegicus | Inintroduit | Rereproduction | STstabilité | |||||
Morphologie : Robe brun sale, tirant parfois sur le roux, apparence hirsute; oreilles couvertes de poils très ras; queue écailleuse n'atteignant pas la longueur tête + corps. Poids: 200 à 400 g.; taille: 20 à 30 cm + la queue. | ||||||||
Micromys minutus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | ||||
Morphologie : Le plus petit rongeur d'Europe. Dos roux-orangé, ventre blanc, queue nue, légèrement prenante, à peu près aussi longue que la longeur tête + corps; pavillons des oreilles assez petits; poids de 6 grammes environ. | ||||||||
Rattus rattus | Orindigène | Rereproduction | ENen danger | RGrégression | ||||
Morphologie : Robe gris foncé à noir anthracite, plus claire sur le ventre, coloration parfois semblable à celle du rat brun; oreilles presque nues, queue écailleuse plus longue que la longueur tête + corps. Poids: 100 à 200 g.; taille: 15 à 23 cm + la queue. | ||||||||
Procyon lotor | Ecéchappé Cocolonisation | Rereproduction | NEnon évalué | |||||
Si l'on ne parlait pratiquement jamais du raton laveur auparavant, il est devenu un objet de préoccupation important au cours des dernières années. Globalement, les acteurs de terrain rencontrent de plus en plus fréquemment cette espèce exotique (considérée comme envahissante) en Région wallonne. Ceci concerne autant des individus morts que vivants ou des indices de présence. Plutôt inféodé aux fonds de vallées, son régime alimentaire, encore mal évalué chez nous, est en cours d'analyse. Sources : Schockert et al. (2009 ; 2010) | ||||||||
Vulpes vulpes | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | ||||
Le renard est une espèce généraliste opportuniste que l'on rencontre dans toutes les régions naturelles de Wallonie. Il est maintenant habituel dans le Hainaut occidental où il était relativement rare voici une vingtaine d'années. Il peut habiter de nombreux milieux naturels ainsi que les zones bâties ou proches des habitations. | ||||||||
Sus scrofa | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | ||||
Mus domesticus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | ||||
Morphologie : Dos gris, ventre blanc grisâtre, queue nue,à peu près aussi longue que la longeur tête + corps; pavillons des oreilles grands couverts de poils très courts, yeux de taille moyenne; poids allant le plus souvent de 10 à 15 grammes. | ||||||||
Vespertilio murinus | Orindigène | Irirrégulier | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | ||||
La sérotine bicolore est observée de manière occasionnelle en Wallonie (maximum quelques données par an et principalement en automne), il s'agit vraissemblablement d'individus erratiques ou en migration. La Wallonie est en effet la limite d'aire de répartition pour cette espèce. Son pelage bicolore (poils plus foncés à la base et plus clairs à l'extrémité) est caractéristique, de même que son tragus en forme de champignon. | ||||||||
Eptesicus serotinus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | NTquasi menacée | DDdonnées déficientes | ||||
La sérotine commune est une espèce anthropophile assez courrante en Wallonie. Elle installe généralement sa colonie dans la sous-toiture d'un bâtiment, où elle peut également passer l'hiver. Assez grande, elle se nourrit souvent en plein ciel, tirant profit des émergences de hannetons ou des insectes attirés par les lampadaires. | ||||||||
Eptesicus nilssonii | Orindigène | Ponon observé mais possible | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | ||||
La présence de la sérotine de Nilsson en Wallonie reste à prouver, bien qu'elle soit présente au Grand Duché du Luxembourg, dans l'Eifel allemand et ait été signalée dans la vallée de la Lesse par un naturaliste tchèque. Son pelage aux reflets argentés est un des signes caractéristiques de cette espèce. | ||||||||
Tamias sibiricus | Inintroduit Ecéchappé | Rereproduction | NOnouvelle | |||||
Talpa europaea | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | ||||
Morphologie : Fourrure entièrement noire, à l'aspect velouté. Corps cylindrique, pattes antérieures transformées en "pelles". Oreilles sans pavillon externe; yeux minuscules; museau nu, rose. Queue courte. Poids allant de 50 à 100 g. |